Texte intégral
JOHANNA GHIGLIA
Tout de suite, c'est l'heure des « 4V ». Thomas, vous recevez ce matin une ministre sous le feu des projecteurs, c'est Amélie OUDEA-CASTERA, nouvelle ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse, des Sports, des Jeux Olympiques et paralympiques. Bonjour à tous les deux.
THOMAS SOTTO
Bonjour et bienvenue dans « Les 4V », Amélie OUDEA-CASTERA.
AMELIE OUDEA-CASTERA
Bonjour.
THOMAS SOTTO
Vous êtes, depuis vendredi dernier, au lendemain de votre nomination, au coeur d'une polémique suite à vos propos sur la scolarisation de vos enfants dans le privé. Des propos vécus comme une attaque en règle contre l'école publique tant par les syndicats d'enseignants que par une partie de l'opposition. On va y venir, bien sûr, mais pour commencer, je voulais savoir comment vous, vous vivez depuis six jours cette tempête politique et médiatique ?
AMELIE OUDEA-CASTERA
Ça va. Merci de demander mais ce n'est pas moi qui compte, c'est l'école, c'est nos enfants et c'est l'Education nationale.
THOMAS SOTTO
Ici même, à propos de l'école, hier matin, Guislaine DAVID - la porte-parole du SNUipp-FSU - a formulé une demande pour continuer à travailler avec vous. Vous avez rencontré tous les syndicats enseignants depuis lundi. « Nous voulons des excuses publiques adressées à tous les enseignants ». Ce matin, ces excuses qu'ils réclament, est-ce que vous voulez leur présenter ?
AMELIE OUDEA-CASTERA
J'ai présenté à plusieurs reprises et je les leur dois. Oui, je les ai blessés, je les ai heurtés et je le regrette extrêmement vivant. Je le regrette, voilà. Je pense que je n'aurais pas dû tenir ces propos-là, et je n'aurais pas non plus dû nommer l'école Littré. Je suis allée m'en expliquer avec l'équipe pédagogique de cette école. Voilà, je pense qu'il faut maintenant avancer et construire ensemble l'école que notre pays mérite, que nos enfants méritent.
THOMAS SOTTO
On va avancer, on va avoir votre vision de l'école dans un instant. Mais dans cette affaire, certains vous accusent de ne pas avoir dit la vérité, Amélie OUDEA-CASTERA ; d'avoir injustement mis en cause justement cette école publique Littré que vous évoquez, et ses enseignants, pour justifier votre recours au privé. Est-ce que vous avez menti, madame la ministre ? Est-ce que vous avez inventé des problèmes qui n'existaient pas dans cette école publique ?
AMELIE OUDEA-CASTERA
Moi, je me suis appuyée avec la plus totale sincérité sur le souvenir et sur le ressenti d'une expérience de mamans d'il y a quinze ans. Maintenant, les états statistiques du rectorat et ce qui compte le plus, la parole d'une enseignante me donne tort, dont acte.
THOMAS SOTTO
Et vous plaidez la bonne foi, en tout cas ?
AMELIE OUDEA-CASTERA
Totalement.
THOMAS SOTTO
Hier soir, lors de sa conférence de presse, Emmanuel MACRON vous a défendue clairement. On ne juge pas les gens sur leurs choix individuels, a-t-il dit et répété et il a dit avoir de l'indulgence pour vous. Mais d'autres, notamment dans l'opposition, demandent votre démission. Est-ce que la question de la démission depuis quelques jours, vous vous l'êtes posée, vous ?
AMELIE OUDEA-CASTERA
Oui, naturellement, bien sûr. Je pense que c'est normal. Moi, j'ai vraiment à coeur que l'école réussisse. Et la question intérieure, c'est de se dire « est-ce que les conditions, les circonstances le permettent ? » Moi, ce que je veux essayer d'exprimer, c'est que j'ai une détermination pour l'école, j'ai envie de conduire cette feuille de route qui est claire dans le cap tracé par le Président de la République, avec toutes les impulsions que Gabriel ATTAL y a donné, est d'arriver avec toute la communauté éducative à la porter au succès, cette feuille de route.
THOMAS SOTTO
Donc votre détermination…
AMELIE OUDEA-CASTERA
De manière efficace et avec une ambition pour l'école et avec l'envie que toutes les écoles réussissent.
THOMAS SOTTO
Votre détermination est plus forte que vos doutes, ce matin. C'est-ce que vous nous dites ?
AMELIE OUDEA-CASTERA
Oui, absolument. J'ai la confiance aujourd'hui du Chef de l'Etat et du Premier ministre. Je suis toujours à leur disposition parce que c'est l'Etat, le service public, l'Education nationale qui prime sur toute autre considération. Mais moi, tant que je suis là, je suis au travail, dans l'intérêt de l'école, aux côtés des enseignants, aux côtés de toute la communauté éducative, encore une fois pour faire réussir l'école.
THOMAS SOTTO
Alors on va laisser de côté les polémiques personnelles, on va en venir au fond. Le fond, c'est l'état de l'école publique en France, madame OUDEA-CASTERA. Est-ce que votre message sur le fond, c'était de dire « chers parents d'élèves (parce que certains l'ont entendu comme ça) si vous en avez les moyens, sortez vos enfants de l'école publique parce que c'est la cata. » Est-ce que c'est ça que vous avez voulu dire ?
AMELIE OUDEA-CASTERA
Alors, l'inverse que j'ai voulu dire. Moi, j'ai été mise en cause sur des choix personnels du privé et j'ai jugé utile de me justifier. Je me suis sentie obligée de me justifier. C'est l'une de mes erreurs.
THOMAS SOTTO
Encore une fois, on parle au-delà de votre cas personnel, on parle vraiment de l'état de l'école.
AMELIE OUDEA-CASTERA
Non mais justement, c'est ça ce que je veux exprimer, c'est très au-delà de mon cas personnel. Je pense qu'aucun parent d'élève ne doit avoir à se justifier de ce type de choix. Et précisément, ce qui est pour moi très important, c'est de garantir que le choix d'une école, ce soit un choix d'adhésion, que ce ne soit pas la résultante d'une déception ou d'une ou d'une frustration. Je pense qu'on a la chance, dans ce pays, d'avoir de très belles écoles et il faut respecter les choix des familles. Une famille sur deux aujourd'hui a mis à un moment son enfant, au moins un enfant dans le privé. Il faut respecter cette liberté de choix.
THOMAS SOTTO
Je crois qu'il y a à peu près 37% des élèves qui sont dans le privé aujourd'hui.
AMELIE OUDEA-CASTERA
Non, moins, 17%.
THOMAS SOTTO
Ah, 17% dans le privé.
AMELIE OUDEA-CASTERA
Il y aujourd'hui, à peu près 2 millions d'élèves sont dans le privé, mais il y a surtout 10 millions qui sont dans l'école publique. Et je veux qu'on ait plus que jamais de l'ambition pour l'école publique.
THOMAS SOTTO
Justement, on va en parler parce qu'on est d'accord qu'il n'y a pas d'un côté, la gentille école publique et de l'autre, l'horrible école privée. Et mettre ses enfants dans le privé n'est en rien un délit. Il n'y a pas de conflit à avoir entre l'école privée et publique, a dit Emmanuel MACRON hier soir à l'Élysée. Il y a quand même quelque chose qui interroge quand on regarde la scolarisation des enfants de ministre de l'Éducation depuis des années ; ne serait-ce que depuis 2017, une partie de ceux de Jean-Michel BLANQUER était dans le privé. Ceux de Pap NDIAYE, son successeur, étaient le privé. Les vôtres sont passés par le privé. Le premier ministre Gabriel ATTAL a fait ses études dans le privé. C'est tout de même troublant. On a l'impression que les plus favorisés, quand ils ont les moyens - et pour le coup, c'est un sujet qui va bien au-delà de la politique - ne jouent plus le jeu de l'école publique. Est-ce que ça, ce n'est pas troublant quand même ?
AMELIE OUDEA-CASTERA
D'abord, il n'y a pas de fuites massives du tout. La proportion d'enfants qui sont scolarisés dans le privé, elle est stable. On sait qu'on a des enjeux de mixité sociale et que c'est extraordinairement important qu'au coeur de l'école privée, il y ait un contrôle sur les valeurs républicaines, sur les principes républicains en plus évidemment du contrôle pédagogique. Mais je veux surtout qu'on se dise que l'école publique, ce doit être un choix d'adhésion pour tous et qu'on fasse réussir l'école publique. Elle est aujourd'hui vraiment le socle de notre école. En proportion, elle est beaucoup plus importante que dans le privé. Mais je veux surtout essayer d'exprimer qu'on a depuis 59, depuis la loi Debré qui a été adoptée sous la présidence du Général De GAULLE. On a la liberté d'enseignement avec la faculté d'aller dans le public, la faculté d'aller dans le privé. Les choix des familles doivent être respectés. Moi, je respecte le privé, je respecte le public, mais je veux surtout aujourd'hui et j'ai envie de dire plus que jamais, faire réussir l'école publique.
THOMAS SOTTO
Il n'y a pas de séparatisme scolaire aujourd'hui ?
AMELIE OUDEA-CASTERA
Non, il n'y a pas de séparatisme scolaire. Il y a des choix qui sont parfois guidés par différents types de considérations. Moi, je considère que c'est une chance dans un pays d'avoir une pluralité de modèles. Il y a un modèle qui peut mieux convenir à certains enfants, à certains moments dans leur parcours. Je crois qu'il faut respecter tout cela. Il n'y a qu'une école qui est indivisible, c'est l'école de la République. Et il ne faut pas laisser raviver quoi que ce soit comme guerre entre l'une et l'autre.
THOMAS SOTTO
Et l'école fait partie du domaine réservé du Président, a dit Emmanuel MACRON au mois d'août. « L'École, l'école, l'école » a-t-il répété hier.
AMELIE OUDEA-CASTERA
Oui, c'est la mère des batailles.
THOMAS SOTTO
Gabriel ATTAL, lui, il a promis de l'emmener à Matignon. Sauf qu'il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour, vous le savez bien, madame la ministre. Le budget 2024 prévoit la suppression de 2 500 postes quasiment, 2 440 pour être précis, d'enseignants.
AMELIE OUDEA-CASTERA
Non, non.
THOMAS SOTTO
Est-ce que vous allez revenir sur ces suppressions de postes ?
AMELIE OUDEA-CASTERA
Pardon, ces suppressions de postes ont d'ores et déjà été annulées ? Gabriel ATTAL, dans le cadre des arbitrages avec la loi de finances de 2024, ont été annulées ces suppressions de postes…
THOMAS SOTTO
Il n'y aura pas de suppressions de postes ? Zéro ?
AMELIE OUDEA-CASTERA
... au global dans l'Education nationale en 2024.
THOMAS SOTTO
Donc, les syndicats d'enseignants se trompent quand ils avancent ce chiffre de 2 500 suppressions de postes en 2024 ?
AMELIE OUDEA-CASTERA
Oui. Ce qu'on appelle le schéma d'emplois a été annulé. Il n'y a pas de suppression de postes. Il y a des évolutions qui sont différenciées entre le primaire et le second degré, mais il n'y a pas de suppression de postes en 2024.
THOMAS SOTTO
Mais il manque toujours des profs. Quand est-ce qu'il y aura, comme l'a promis et répété encore hier le Chef de l'Etat, un prof devant chaque classe ? On a eu la promesse du remplacement du jour au lendemain. On nous promet un prof devant chaque classe. On en est loin aujourd'hui.
AMELIE OUDEA-CASTERA
L'ambition du Président de la République, elle est très claire. C'est que, oui, il y ait un professeur devant chaque classe…
THOMAS SOTTO
Quand ?
AMELIE OUDEA-CASTERA
Et surtout que sur ce sujet, des remplacements de courte durée, c'est-à-dire pour des absences de moins de quinze jours, il y ait un taux de 100% qui soit assuré. Aujourd'hui, on en est loin. On a fait, sous l'impulsion de Gabriel ATTAL, des progrès très significatifs que personne n'avait fait avant. On est passé de 5 à 15% d'heures qui sont remplacées. Mais on sait qu'on a à peu près aujourd'hui encore 14 millions d'heures qui sont des heures non remplacées et donc perdues pour l'apprentissage de notre jeunesse.
THOMAS SOTTO
A quelle échéance, ces heures ne seront plus perdues, 14 millions d'heures, À quelle échéance ?
AMELIE OUDEA-CASTERA
On va aller le plus vite possible. Moi, dès la fin du mois, je vais faire des propositions au Premier ministre. Notre objectif, c'est de trouver le bon scénario et de le faire en concertation avec les organisations syndicales. Je les ai toutes reçues dans les deux derniers jours. Elles ont des positions qui sont aujourd'hui déterminées avec nous à résoudre ces difficultés-là, mais il y a parfois des désaccords sur les outils et sur les modalités.
THOMAS SOTTO
On est face à un Gouvernement qui vote la culture du résultat.
AMELIE OUDEA-CASTERA
Et moi, je veux qu'on trouve ce chemin dans la concertation.
THOMAS SOTTO
Est-ce que c'est un objectif pour la rentrée 2024, pour septembre prochain ?
AMELIE OUDEA-CASTERA
En tout cas, ce qui est un objectif, c'est que ce triplement que j'ai évoqué - ce passage de 5 à 15 – on continue d'aller sur cette vitesse de correction de la trajectoire. On le doit à nos enfants.
THOMAS SOTTO
Quelle réponse vous pouvez donner aux syndicats qui appellent à la grève les 25 janvier et 1er février prochain, qui demandent notamment des revalorisations salariales et des meilleures conditions de travail, Est-ce qu'aujourd'hui vous dites « Venez, tous les sujets sont sur la table » ?
AMELIE OUDEA-CASTERA
Je pense qu'ils ont raison d'aspirer à de meilleures conditions de travail…
THOMAS SOTTO
Salaires et conditions de travail.
AMELIE OUDEA-CASTERA
Et nous avons la détermination, avec Gabriel ATTAL de les leur apporter. Sur le sujet des revalorisations salariale, moi, ce que je veux dire, c'est qu'aujourd'hui on a, à travers le pacte et les mesures qui ont été prises depuis un petit peu plus de deux ans, déjà des mesures qui sont intervenues : des augmentations entre 100-200 euros…
THOMAS SOTTO
Il peut y en avoir d'avantage ou pas ?
AMELIE OUDEA-CASTERA
Avec maintenant, l'entrée dans la carrière qui se fait à partir de 2 100 euros. Et quand on est en zone REP ou REP+, c'est plutôt 2 400 euros net mensuel.
THOMAS SOTTO
Est-ce que de nouvelles négociations salariales sont envisageables ou pas aujourd'hui ?
AMELIE OUDEA-CASTERA
Mais il y a toute une série de personnels sur lesquels, il y a bien sûr des efforts importants à faire. C'est le cas, pas seulement des enseignants, c'est le cas aussi des infirmières scolaires, c'est le cas des AESH qui accompagnent les enfants en situation de handicap. Donc, ça fait partie d'un chantier qui doit nous permettre de renforcer l'attractivité des métiers dans l'enseignement.
THOMAS SOTTO
Donc on peut parler de tout. C'est ce que vous nous dites ce matin. A propos d'écoles privées qu'on évoquait tout à l'heure, je voulais dire très rapidement et simplement qu'on revienne sur la situation de l'établissement Stanislas à Paris. Pap NDIAYE, votre prédécesseur, avait commandé en avril dernier une enquête administrative sur Stan après des articles de presse décrivant un univers sexiste, homophobe et autoritaire. Neuf mois plus tard, Mediapart vient de sortir ce rapport. On y apprend que les cours religieux ne sont pas facultatifs, que les cours d'éducation de la sexualité sont inexistants, que les propos homophobes et anti-avortement sont très présents, que des intervenants font de la promotion des thérapies de conversion, etc. Vous l'avez aussi, j'imagine, ce rapport aujourd'hui. Qu'est-ce que vous allez en faire ?
AMELIE OUDEA-CASTERA
Non, moi, je n'ai pas ce rapport.
THOMAS SOTTO
Vous ne l'avez pas ?
AMELIE OUDEA-CASTERA
J'en ai eu une courte synthèse parce que, ayant été mise en cause sur ces sujets-là, c'était normal pour moi de comprendre ce qui était reproché à l'établissement. Voilà, ce que je veux dire, c'est que ce rapport a été commandé en février 2023. Il a été bouclé début août 2023 et aussitôt, Gabriel ATTAL a demandé au rectorat et à l'Inspection générale de suivre un plan d'action qui fait presque quinze mesures. Et ce plan d'action sera suivi avec toute la rigueur nécessaire.
THOMAS SOTTO
Donc il n'y aura pas de passe-droit pour Stan ?
AMELIE OUDEA-CASTERA
Et je précise que ce rapport, comment dire, ne remonte aucun fait d'homophobie ni aucun cas de harcèlement. Le seul cas d'homophobie a fait l'objet d'un signalement au procureur via la procédure de l'article 40.
THOMAS SOTTO
Amélie OUDEA-CASTERA, on est presque au bout de cette interview, on n'a pas eu le temps de parler des sports et on touche là du doigt un des reproches qui peut vous être fait, pas de votre fait, mais vous avez été nommé ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse, des Sports, des Jeux olympiques et des Jeux paralympiques. Est-ce que vous allez avoir des secrétaires d'Etat ou des ministres délégués pour vous aider, soit sur l'éducation, soit sur les sports ou est-ce que vous pouvez tout faire toute seule ? Nous ne voulons pas d'une ministre à mi-temps, disent les syndicats.
AMELIE OUDEA-CASTERA
Alors s'il y a bien une chose dont je suis sûre, c'est que je ne suis pas femme à faire les choses à moitié.
THOMAS SOTTO
Les journées font 24 heures pour tout le monde.
AMELIE OUDEA-CASTERA
Absolument. Mais il y a des équipes, il y a une énergie, il y a un cap donné. Moi, si j'ai l'une des fiertés de ces 20 derniers mois, c'est la précision avec laquelle j'ai construit une feuille de route pour l'action gouvernementale sur les Jeux extrêmement fine…
THOMAS SOTTO
On sera prêt pour les jeux ?
AMELIE OUDEA-CASTERA
Précise, rythmée mais avec les jalons.
THOMAS SOTTO
On sera prêt ?
AMELIE OUDEA-CASTERA
. On est tout un collectif très engagé. Les services de l'Etat sont là. Le coeur du gouvernement avance sur ces sujets-là. On a un comité d'organisation, on a un certain nombre d'élus locaux, de collectivités qui sont extrêmement engagés, la ville de Paris, la région Ile de France derrière le succès de ces Jeux. On va les livrer, on va les livrer à temps. Ils vont rendre fiers les Français. Aujourd'hui, nous sommes dans nos temps de passage et on est tout un collectif tourné vers la réussite.
THOMAS SOTTO
Je vous pose juste ma question, mais on est vraiment au bout, il y aura un monsieur JO ou une madame Jo et un secrétaire d'Etat délégué à l'Education ou pas ou vous ne le savez pas aujourd4hui ?
AMELIE OUDEA-CASTERA
Tout cela est aujourd'hui à l'étude, à l'analyse et ces choix appartiendront au chef de l'Etat.
THOMAS SOTTO
Vous le souhaitez, vous qui êtes en responsabilité ?
AMELIE OUDEA-CASTERA
Et au Premier ministre.
THOMAS SOTTO
Vous le souhaitez, vous qui êtes en responsabilité ?
AMELIE OUDEA-CASTERA
Moi, je souhaite pouvoir réussir sur tout ce champ qui est magnifique, avec un continuum de responsabilités et de politiques publiques qui doivent nous permettre de tenir la promesse républicaine pour notre jeunesse.
THOMAS SOTTO
Merci beaucoup Amélie OUDEA-CASTERA d'être venue dans Télématin pour cette toute première interview. Merci et bonne journée.
AMELIE OUDEA-CASTERA
Merci.
Source : Service d'information du Gouvernement, le 18 janvier 2024