La désinformation "se propage plus vite que le virus" selon l’Organisation mondiale de la santé qui parle d’une "infodémie à l’échelle planétaire". Pour lutter contre la diffusion d'infox (fake news) et de rumeurs sur le COVID-19, le Service européen de l’action extérieure pilote le site EUvsDisinformation.
La désinformation à caractère politique
Le 19 mars 2020, EUvsDisinformation.eu a publié un premier rapport qui dresse un état du flot continu et croissant d'intox sur le COVID-19. Les fausses informations appartiennent à deux catégories :
- les fausses informations que des personnes font circuler sans intention de nuire car elles les pensent vraies ;
- la désinformation ciblée qui émane de forces politiques ou d'États. Dans ce cas, pour le Parlement européen, "l’objectif est politique, cible directement l’Union européenne ou tente de générer des changements politiques".
L'Union européenne et les États-Unis sont les principales cibles des fausses nouvelles diffusées. Les infox portent en grand nombre sur les origines du coronavirus.
"La désinformation peut tuer"
Le 31 mars 2020, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen avertit du déferlement des intox sur des moyens pour soigner le COVID-19 qui "peuvent vraiment faire du mal".
La Commission a mis en ligne un dossier pour lutter contre la désinformation. Elle y préconise de ne pas partager des informations non vérifiées provenant de sources douteuses, de rester vigilants face aux escroqueries en ligne et explique certains faits, objet de désinformations très présentes sur les réseaux sociaux.