Une guerre peut s’achever de différentes manières :
- la capitulation et la reddition militaire sont des moyens de mettre un terme à une guerre lorsque l'un des pays prend un ascendant militaire décisif. Par ces actes, l’État reconnaît sa défaite, met un terme à l’engagement de ses forces et accepte une série de conditions imposées par le ou les États vainqueurs. Ces derniers décident de s'attribuer des compétences plus ou moins étendues sur le territoire de l’État vaincu (transferts de pouvoirs), ce qui peut aller jusqu'à entraîner la disparition du régime en place ;
- l’armistice constitue un autre moyen de mettre fin à un conflit armé. Il correspond à un accord conclu entre des pays en guerre, visant à mettre fin aux hostilités, tout en fixant un certain nombre de conditions qui devront être respectées par l’État vaincu. Même occupé, ce dernier conserve – au moins théoriquement – le contrôle de son territoire ;
- le cessez-le-feu est un autre type d'accord précisant les modalités de la suspension ou de l’arrêt des hostilités, chaque belligérant demeurant sur ses positions. Il peut également être imposé par une décision du Conseil de sécurité des Nations Unies et être accompagné par l’intervention d’une force multinationale (par exemple le cessez-le-feu du 3 juin 1999 au Kosovo). Mais sa prolongation peut, dans certains cas, mettre de facto un terme à la guerre (par exemple le cessez-le-feu dans le cadre du conflit entre Israël et le Hezbollah au Liban en 2006). Il conduit soit au maintien du statu quo, en laissant le différend à l’origine des hostilités ouvert, soit à la conclusion ultérieure d’un accord de paix ;
- un traité de paix, peut intervenir après un armistice ou un cessez-le-feu, pour mettre un terme définitif au conflit et fixer les conditions qui devront être respectées par les ex-belligérants. Les obligations sont le plus souvent contraignantes pour une partie vaincue (dommages de guerre, cessions de territoires…).