Face à l'échec des négociations sur le programme nucléaire iranien, les sanctions de l'ONU contre l'Iran ont été formellement rétablies le 28 septembre 2025. Elles avaient été levées en 2015 dans le cadre d'un accord international qui engageait Téhéran à ne pas se doter de l'arme nucléaire.
Un débat sur la situation au Proche-Orient et au Moyen-Orient est prévu à l’Assemblée nationale le mercredi 25 juin 2025 à 21h30. Ce débat qui portera sur la guerre entre Israël et l'Iran sera précédé d'une déclaration du gouvernement.
Au Moyen-Orient, l'Arabie saoudite, championne du rigorisme dans l'islam sunnite, et la République islamique d'Iran, chiite, s’opposent sur le terrain politique et religieux. Au Yémen, au Liban, en Irak ou en Syrie, les deux puissances régionales se livrent à une guerre d’influence sans merci.
Le pétrole rend le détroit d’Ormuz indispensable à l’économie mondiale. Il est l’une des zones stratégiques les plus fébriles de la planète. Depuis l’arrivée du président Trump au pouvoir, la tension y est à son comble. L’hypothèse d’une guerre États-Unis-Iran est même envisagée.
Quarante ans après la chute du chah, le bilan de la révolution islamique est pour le moins mitigé : système politique bloqué, économie en panne, crise environnementale sans précédent, tensions sociales. Au plan international, le pays est plus que jamais isolé.
Quelles peuvent être les marges de manoeuvre de l'Union européenne (UE) face aux décisions américaines de sanctions économiques et commerciales secondaires à l'égard de l'Iran ?