Image principale 1
Image principale 1
© Assemblée nationale

Loi du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte contre l'exclusion

Temps de lecture  5 minutes

Où en est-on ?

  1. Étape 1 validée

    Conseil des ministres

    28 juillet 2008

  2. Étape 2 validée

    Examen et adoption

    19 février 2009

    Adoption définitive

  3. Étape 3 en cours

    Conseil Constitutionnel

    18 mars 2009

    Saisine

  4. Étape 4 validée

    Promulgation

    25 mars 2009

Qu'est-ce que la procédure législative ?

Consulter

La loi a été promulguée le 25 mars 2009. Elle a été publiée au Journal officiel du 27 mars 2009.

La loi crée l'obligation pour chaque organisme HLM de conclure d'ici à 2010 une convention avec l'État (convention d'utilité sociale) fixant des objectifs concernant le nombre de logements à construire, le nombre de logements à mettre en vente, les loyers ou la qualité des services aux locataires. Le refus de signer une convention ou le non respect des engagements doit entraîner des pénalités financières.

Un "programme national de requalification des quartiers anciens dégradés" doit être mis en place pour permettre la réhabilitation des immeubles insalubres.

Pour améliorer les capacités en hébergement d'urgence, l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) pourra financer des opérations portant sur des structures d'hébergement ou des logements de transit.

Le délai maximum qu'un juge peut accorder avant une expulsion pour permettre de trouver une solution de relogement ou d'hébergement provisoire est ramené de trois ans à un an.

Des mesures visent à la libération plus rapide des grands logements sociaux : garantir un relogement à un prix équivalent à celui du logement quitté, requalification du bail des locataires ayant des revenus deux fois supérieurs au plafond prévu pour leur logement (transformation de leur contrat en contrat de location de 3 ans non renouvelable) pour les inciter à chercher dans le secteur privé. Sont exclus du champ de cette mesure les locataires âgés de plus de 65 ans, les personnes handicapées ou souffrant d'une perte d'autonomie.

Les bailleurs sociaux peuvent prendre en gestion des logements du parc privé pour les sous-louer à des ménages actuellement hébergés dans des hôtels ou des centres d'hébergement.

Dans les communes qui n'atteignent pas le quota de logements sociaux, un droit de préemption sur les terrains est accordé au préfet.

Les dispositions censurées par le Conseil constitutionnel concernent notamment l'institution d'un prélèvement sur les organismes gestionnaires de logements sociaux à trésorerie excédentaire, la possibilité de maintenir dans un logement social des locataires à fortes ressources en raison du statut de l'immeuble avant son acquisition par l'organisme HLM et l'obligation d'installer sous cinq ans des détecteurs de fumée dans les logements.

 

 

 

 

 

 

Cette page propose un résumé explicatif du texte pour le grand public. Elle ne remplace pas le texte officiel.

Où en est-on ?

  1. Étape 1 validée

    Conseil des ministres

    28 juillet 2008

  2. Étape 2 validée

    Examen et adoption

    19 février 2009

    Adoption définitive

  3. Étape 3 en cours

    Conseil Constitutionnel

    18 mars 2009

    Saisine

  4. Étape 4 validée

    Promulgation

    25 mars 2009

Qu'est-ce que la procédure législative ?

Consulter