La loi a pour objectif affirmé de renforcer la parité au sein des conseils généraux. Lors des élections des conseillers généraux chaque candidat devait jusqu'alors se présenter avec un suppléant de sexe différent. Le suppléant n'était appelé à remplacer le titulaire du mandat de façon automatique que lorsque le poste devenait vacant à la suite du décès du titulaire. Dans les autres cas, il était nécessaire de procéder à une nouvelle élection. La loi du 26 février 2008 étend ce remplacement automatique au cas où le poste devient vacant après la démission du conseiller général pour cause de cumul de mandats locaux. Ce dispositif, outre qu'il évite une élection partielle, est susceptible d'élargir la représentation des femmes dans les conseils généraux. En effet, la grande majorité des conseillers généraux titulaires étant de sexe masculin, ils devraient ainsi être remplacés, en cas de démission comme en cas de décès, par une suppléante.
Cette page propose un résumé explicatif du texte pour le grand public. Elle ne remplace pas le texte officiel.
Sources
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Assemblée nationale :
Dossier législatif sur la proposition de loi facilitant l'égal accès des femmes et des hommes au mandat de conseiller général -
Bibliothèque des rapports publics - La documentation Française :
Conseil économique et social - La place des femmes dans les lieux de décision : promouvoir la mixité -
Conseil constitutionnel :
Décision du Conseil constitutionnel sur la loi facilitant l'égal accès des femmes et des hommes au mandat de conseiller général -
Légifrance :
Loi du 26 février 2008 facilitant l’égal accès des femmes et des hommes au mandat de conseiller général