Loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie
Temps de lecture 3 minutes
Où en est-on ?
-
Étape 1 validée
12 avril 2005
Examen et adoption
Adoption définitive
-
Étape 2 validée
22 avril 2005
Promulgation
La loi a été promulguée le
Elle a été publiée au Journal officiel du
Sans légaliser l’euthanasie, la loi indique que les traitements ne doivent pas être poursuivis par une "obstination déraisonnable" et fait obligation de dispenser des soins palliatifs.
Des traitements antidouleurs efficaces peuvent être administrés en fin de vie, même s’il en résulte une mort plus rapide. Toute personne en phase terminale peut décider de limiter ou d’arrêter les traitements.
Si le malade est inconscient, l’arrêt ou la limitation du traitement ne peuvent être décidés que dans le cadre d’une procédure collégiale et après consultation d’un proche ou d’une "personne de confiance" préalablement désignée par le malade. Le statut de la personne de confiance est renforcé et son avis prévaut sur tout autre avis non médical.
Il doit également être tenu compte des directives anticipées formulées par le malade (à condition qu’elles aient été formulées moins de 3 ans avant la perte de conscience).
En complément
Loi n° 2005-370 du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie
Legifrance (nouvel onglet)