Manque de main-d'œuvre, conditions de travail contraignantes... Depuis la fin de la crise sanitaire, de nombreuses branches professionnelles connaissent des tensions de recrutement. Face à ce contexte, un récent rapport remis au ministre du travail montre que des solutions résident notamment dans un meilleur dialogue social au niveau des branches.
Début 2022, le nombre de démissions en France est historiquement haut : 520 000 démissions par trimestre, dont 470 000 démissions de CDI. S'agit-il d'une "grande démission" telle qu'elle a été observée aux États-Unis après la pandémie de Covid-19 ou d'un phénomène courant au sortir des crises ? Une étude de la Dares apporte des éléments de réponse.
L'Insee a publié une étude sur l'évolution territoriale de l'emploi en France entre 1975 et 2018. La répartition est très contrastée selon les territoires. L'emploi s'est concentré dans les grandes zones, hors Île-de-France, où les emplois de fonctions métropolitaines (conception, recherche, gestion...) ont fortement augmenté.
Ingénieur informatique, infirmier, aide-soignant... D'ici 2030, environ 800 000 emplois seraient à pourvoir chaque année en France selon un récent rapport. Cela conduirait à une baisse progressive du chômage structurel. Mais quels métiers recruteront le plus et n'y a-t-il pas un risque de pénurie de main d'oeuvre dans certains secteurs ?
700 000 personnes inscrites à Pôle emploi fin janvier 2021 ont déclaré rechercher un poste de cadre. 112 000 sont des seniors. Menée par l’Apec et Pôle emploi, une étude souligne les difficultés spécifiques des cadres seniors sur le marché du travail.
Publiée en février 2022, une étude de Pôle emploi a observé les statistiques de recrutements entre juin et septembre 2021. Cette étude révèle un taux élevé de postes pourvus même si ce chiffre est en légère baisse par rapport à 2018. L’enquête se penche aussi sur les causes de certaines difficultés à recruter.
Le travail dissimulé a un très fort impact sur l'application du droit du travail, le respect d'une concurrence loyale entre acteurs économiques, la cohésion sociale et les finances publiques. Selon l'Urssaf, ce manque à gagner en 2020 pourrait atteindre jusqu'à six milliards d'euros.
Aux côtés des formes traditionnelles de travail en agriculture, de nouvelles activités et relations au travail se développent. Elles constituent une évolution essentielle pour le secteur. En effet, le marché agricole peut être une opportunité avec des emplois durables face aux transformations industrielles et à celles du secteur des services.
Pour la première fois depuis 2013, le nombre de ruptures conventionnelles individuelles dans le secteur privé est en baisse en France métropolitaine. La majorité des secteurs d'activité sont concernés, mais pas toutes les catégories de salariés. Cette baisse se manifeste dans le contexte de la crise sanitaire liée au Covid-19.