En quoi consiste la procédure de destitution du président de la République ?

Institutions de la République

Temps de lecture  5 minutes

Podcast Quiz

L’essentiel

  • L'article 68 de la Constitution prévoit que le président de la République peut être destitué en cas de "manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat".
  • La procédure implique l’adoption par les deux assemblées d’une proposition de destitution.
  • La destitution est prononcée par le Parlement réuni en Haute Cour.

En détail

La procédure de destitution prévue par l'article 68 de la Constitution peut être déclenchée "en cas de manquement [du chef de l’État] à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat".

Le "manquement" en cause peut concerner le comportement politique, mais aussi privé, du Président, à condition que ses actes aient porté atteinte à la dignité de sa fonction.

La procédure de destitution peut être déclenchée en dehors de toute infraction pénale. Elle constitue une sanction politique du Président, par ailleurs irresponsable sur le plan pénal, civil et administratif pendant le cours de son mandat.

L'article 68 a-t-il été mis en oeuvre ?

Depuis l'entrée en vigueur de la loi organique du 24 novembre 2014, aucune procédure de destitution n'a abouti.

En novembre 2016, une proposition de résolution du groupe Les Républicains (LR) visant la destitution du président de la République François Hollande pour divulgation d'informations secrètes dans le cadre des opérations militaires en Syrie a été déclarée irrecevable par le bureau de l'Assemblée nationale. 

En septembre 2024, le groupe La France insoumise (LFI) a déposé une proposition de résolution visant à destituer le président de la République Emmanuel Macron pour ne pas avoir nommé un Premier ministre issu "de la force politique arrivée en tête aux élections législatives" de 2024. Déclarée recevable par le bureau de l'Assemblée nationale, la résolution a été rejetée par la commission des lois le 2 septembre. Lors de sa réunion du 8 octobre 2024, la Conférence des présidents de l'Assemblée nationale a refusé de l'inscrire à l'ordre du jour.

Le groupe LFI a déposé une proposition de résolution sur le même motif le 25 octobre 2024. Déclarée recevable le 20 novembre, elle n'a pas été examinée par la commission des lois.

Le 9 septembre 2025, le groupe LFI a déposé une nouvelle proposition de résolution. Le Bureau de l'Assemblée nationale l'a déclarée irrecevable le 8 octobre 2025.

 

La loi organique n° 2014-1392 du 24 novembre 2014 portant application de l’article 68 de la Constitution précise les conditions de mise en œuvre de la procédure de destitution :

  • dépôt d'une proposition de résolution visant à réunir le Parlement en Haute Cour. La proposition de résolution doit être motivée et signée par au moins un dixième des membres de l'assemblée dont elle est issue (Assemblée nationale ou Sénat). Le bureau de l'assemblée peut d’office écarter les propositions de résolution qui ne satisfont pas aux conditions requises ;
  • transmission de la proposition de résolution à la commission des lois. La commission des lois peut s'abstenir d'examiner le texte, ce qui empêche la poursuite de la procédure. Si la commission des lois examine le texte, elle peut l'adopter ou le rejeter. Dans les deux cas, la proposition de résolution doit être inscrite à l'ordre du jour de la séance publique dans les 13 jours, sinon elle devient caduque ;
  • adoption en séance publique, par l’Assemblée nationale ou par le Sénat, à la majorité des deux tiers de leurs membres, d’une proposition de résolution. Seuls les votes favorables sont recensés et les délégations de vote sont interdites ;
  • la proposition est alors transmise à l'autre assemblée qui doit se prononcer dans les quinze jours. Si elle n’adopte pas la proposition, la procédure est alors terminée ;
  • si la proposition est adoptée, la Haute Cour, présidée par le président de l’Assemblée nationale, doit se prononcer dans un délai d’un mois.

La majorité des deux tiers des membres de la Haute Cour est nécessaire pour prononcer la destitution du Président. Les votes s’effectuent à bulletins secrets. Seuls les votes favorables sont recensés et la délégation de vote est impossible. 

Pendant la durée de la procédure, le chef de l’État continue d’exercer ses fonctions. Il n’y a pas d’intérim. En revanche, dès que la destitution est votée par la Haute Cour, il est mis immédiatement fin aux fonctions du président de la République. Une nouvelle élection présidentielle doit être organisée.

La compétence de la Haute Cour se limite au prononcé de la destitution du Président. Ses débats sont publics. La procédure étant de nature politique et non juridictionnelle, la décision de la Haute Cour ne peut pas faire l'objet d'un recours devant le Conseil constitutionnel ou devant la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH).

Le saviez-vous ?

Conçue par la Commission présidée par Pierre Avril sur le statut pénal du chef de l’État (2002), la destitution constitue une contrepartie à la protection étendue dont bénéficie le Président. La procédure est définie au nouvel article 68 de la Constitution tel qu'il a été défini par la révision constitutionnelle de 2007. Avant la révision de 2007, le président de la République n'était passible de jugement, devant une Haute Cour de justice composée de parlementaires, qu'en cas de crime de "haute trahison". Cette nouvelle procédure est parfois comparée à la procédure d'impeachment prévue par la Constitution des États-Unis.

Podcast

Le président de la République : la présidence de la République, d'hier à aujourd'hui (2/3)

[GÉNÉRIQUE]

Vous écoutez « L’Actualité de la vie publique », un podcast du site Vie-publique.fr.

Signature sonore

Stéphanie : Bonjour à tous, bonjour Chloé

Chloé : Bonjour Stéphanie

Introduction de la série

Stéphanie : Les 10 et 24 avril 2022, aura lieu l’élection du président de la République. A cette occasion, notre podcast « L’Actualité de la vie publique » vous propose une nouvelle série consacrée à cet événement majeur de la Ve République.

La fonction présidentielle voit le jour, il y a plus de 150 ans, sous la IIe République. Le rôle et les pouvoirs du Président ont beaucoup évolué depuis cette époque. Cependant, le président de la République française a conservé certains attributs qui lui ont été conférés à l’origine, dont certains directement hérités de la monarchie.

Au sommaire de ce deuxième épisode : « Les origines de la présidence de la République française ».

  • 1. Stéphanie : Pour répondre à nos questions, nous retrouvons Chloé, notre étudiante en science politique. Dans quelles circonstances la fonction présidentielle a-t-elle été créée Chloé ?

    Chloé : En 1848, une révolution éclate en France qui met un terme au règne du roi Louis-Philippe 1er. La IIe République est instaurée.

    [Intervention Stéphanie : Rappelons Chloé que la première République avait été fondée sous la Révolution française]

    Chloé : Exactement ! Avec l’instauration de la République en 1848, de nouvelles institutions voient le jour. Institutions qui s’inspirent de la Constitution de la jeune république américaine fondée à la fin du XVIIIe siècle. La Constitution de la IIe République française va attribuer – comme aux États-Unis - le pouvoir exécutif à un président de la République.

    [Intervention Stéphanie : Comment ce premier président de la République est-il élu ?]

    Chloé : Il est élu au suffrage masculin direct. C’est-à-dire que seuls les hommes peuvent participer au vote. Mais la IIe République a introduit un changement important avec la suppression du suffrage censitaire – dans lequel seuls les citoyens payant des impôts directs qui dépassent un certain seuil (le cens) ont le droit de vote. Désormais tous les hommes – Français âgés de 21 ans et jouissant de leurs droits civils et politiques - sont électeurs.

    [Intervention Stéphanie : Et quelle est la durée de son mandat ?]

    Chloé : Le Président est élu pour un mandat de 4 ans non renouvelable de suite.

  • 2. Stéphanie : Rappelez-nous Chloé qui est le premier président de la République française ?

    Chloé : Le premier et unique président de la IIe République est Louis-Napoléon Bonaparte, le neveu de l’Empereur Napoléon 1er. Il est élu en 1848.

    [Intervention Stéphanie : vous avez précisé Chloé qu’il était le premier mais aussi l’unique homme d’État à occuper la fonction présidentielle sous la IIe République, expliquez-nous pourquoi ?]

    Chloé : Élu en 1848, Louis-Napoléon Bonaparte souhaitait avoir la possibilité de se représenter immédiatement à la fin de son premier mandat de 4 ans. Ce que la Constitution ne prévoyait pas, puisque le mandat présidentiel n’était pas renouvelable consécutivement. Louis-Napoléon Bonaparte ayant échoué à obtenir une révision de la Constitution, il organise alors un coup d’État qui met un terme à la IIe République. Il instaure un nouveau régime politique le Second Empire et prend le nom de Napoléon III, empereur des Français.

  • 3. Stéphanie : Quand la fonction présidentielle est-elle rétablie ?

    Chloé : Elle est rétablie en 1871 avec l’avènement de la IIIe République. L’Assemblée nationale nomme le député Adolphe Thiers « chef du pouvoir exécutif ». Il est l’homme qui a conclu la paix avec la Prusse après la défaite française lors de la guerre franco-prussienne de 1870 et qui a aussi réprimé sévèrement l’insurrection de la Commune de Paris. Adolphe Thiers prend alors le titre de président de la République. Mais il est renversé deux ans plus tard par une Assemblée à majorité monarchique qui rejette la « République conservatrice » à laquelle s’est rallié le Président. Ce que veulent en fait les royalistes, c’est restaurer la monarchie.

    [Intervention Stéphanie : Mais alors pourquoi recréer la fonction de président de la République ?]

    Chloé : Les royalistes sont divisés et ne parviennent pas à s’entendre sur celui qui devrait être le futur roi de France. Ils décident donc en attendant de trouver un accord de rétablir - mais temporairement dans leur esprit - la fonction présidentielle.

    [Intervention Stéphanie : Et à qui confient-ils la Présidence ?]

    Chloé : Les monarchistes confient pour 7 ans la fonction à l’un des leurs, Patrice de Mac Mahon. Mais aux élections législatives de 1877, ce sont cette fois les républicains qui l’emportent. La monarchie ne sera jamais rétablie. Le Président Mac Mahon démissionne deux ans plus tard, en 1879. Jules Grévy, un républicain, est élu troisième président de la République par la Chambre des députés (qui est le nom de l’Assemblée nationale de 1875 à 1940) et le Sénat.

  • 4. Stéphanie : Alors Chloé dites-nous quels sont les pouvoirs du Président sous la IIIe République ?

    Chloé : Au début de la IIIe République, des lois constitutionnelles portant sur l’organisation des pouvoirs publics, accordaient d’importantes prérogatives au président de la République. Il est chef de l’administration, des armées et de la diplomatie. Il dispose d’un pouvoir de co-initiative des lois, du pouvoir de dissolution de la Chambre des députés. Et il est également irresponsable politiquement devant les Assemblées. Mais Jules Grévy décide de renoncer à ces importantes prérogatives. La Présidence devient dès lors une fonction essentiellement représentative. La réalité du pouvoir est détenue par le Président du Conseil des ministres (l’ancêtre du Premier ministre) et le Parlement (la Chambre des députés et le Sénat).

    [Intervention Stéphanie : Pourquoi Jules Grévy renonce-t-il aux prérogatives de la fonction ?]

    Chloé : En fait, les républicains gardent un très mauvais souvenir du coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte qui – souvenez-vous avait renversé la IIe République. Cela nourrit une méfiance à l’égard de la fonction présidentielle et les conduit à n’accorder qu’un rôle secondaire au président de la République.

    [Intervention Stéphanie : Les successeurs de Jules Grévy perpétueront donc cette démarche, n’est-ce pas Chloé ?]

    Chloé : Oui Stéphanie. Tous les Présidents de la IIIe République se conformeront à la pratique de la fonction présidentielle initiée par Jules Grévy. Le président de la République se contentera en quelque sorte – selon l’expression consacrée – « d’inaugurer les chrysanthèmes ». Il occupe une fonction honorifique et prestigieuse mais sans réel pouvoir.

    [Intervention Stéphanie : Alors à quelle date le président de la République devient-il le personnage puissant que nous connaissons aujourd’hui ?]

    Chloé : Sous la IVe République de 1946 à 1958, les présidents exercent les mêmes fonctions que sous la IIIe République - une IIIe République qui s’est achevée en 1940 avec la défaite de la France face à l’Allemagne nazie. C’est seulement après l’instauration de la Ve République et l’élection du général de Gaulle que le Président devient le personnage central de l’État et dispose des importants pouvoirs que nous lui connaissons aujourd’hui.

  • 5. Stéphanie : Et combien y a-t-il eu de présidents de la République depuis l’origine de la fonction ?

    Chloé : Depuis 1848, la France a eu 25 Présidents. Récapitulons : un seul sous la IIe République, 14 sous la IIIe, 2 sous la IVe et 8 sous la Ve, le 8e étant Emmanuel Macron.

  • 6. Stéphanie : Alors le président de la République a succédé aux rois de France à la tête de l’État. Que reste-t-il aujourd’hui de la monarchie dans la fonction présidentielle ?

    Chloé : La Ve République n’assume pas seulement une continuité culturelle avec l’Ancien Régime dont une des formes les plus visibles est par exemple l’installation des hauts responsables de la République dans des châteaux et des hôtels particuliers mais également à travers un héritage régalien repris par la fonction présidentielle – l’étymologie de l’adjectif régalien veut dire d’ailleurs "qui appartient à la royauté".

    [Intervention Stéphanie : Et quelle forme prend cet héritage régalien ?]

    Chloé : On peut citer plusieurs exemples : le droit de grâce du président de la République qui a le pouvoir comme l’avait le roi sous l’Ancien régime de supprimer ou de réduire la peine d’un condamné sans avoir à justifier sa décision, l’irresponsabilité juridique du Président qui ne peut être tenu responsable devant la justice ordinaire pour des actes commis durant son mandat de la même manière que le roi n’était pas lié par les lois ordinaires, les pouvoirs exceptionnels du Président en cas de grave crise s’apparentent à des « pleins pouvoirs » d’essence monarchique (cela se traduit par le cumul des pouvoirs exécutif et législatif) ou encore le pouvoir de dissolution de l’Assemblée nationale - qui est une caractéristique des régimes parlementaires – peut aussi rappeler les dissolutions décidées par Louis XV ou Charles X.

  • 7. Stéphanie : Et quels sont en dehors des prérogatives d’ordre institutionnel les autres legs monarchiques de la fonction présidentielle ?

    Chloé : Et bien un premier exemple, lors de la cérémonie d’investiture du nouveau président de la République, au moment des honneurs militaires, 21 coups de canon sont tirés sur la place des Invalides par la batterie d’honneur de l’artillerie pour saluer le nouveau président. Cette tradition remonte en fait à l’Ancien régime. 101 coups de canon étaient tirés à l’occasion de l’inhumation du roi défunt et de l’avènement de son successeur. Le président de la République a hérité aussi des rois de France des résidences et des chasses royales (Marly-le-Roi, Chambord, Rambouillet, etc.) où étaient organisées autrefois les chasses présidentielles.

    [Intervention Stéphanie : Le président de la République a également hérité de plusieurs titres honorifiques, n’est-ce pas Chloé ?]

    Chloé : Oui. Il a hérité de plusieurs titres et privilèges religieux honorifiques des rois de France comme François Ier, Louis XI ou encore Louis XIII. Il peut ainsi par exemple prétendre au titre de premier chanoine et unique chanoine honoraire de la basilique de Saint-Jean-de-Latran au Vatican. Des titres religieux qu’il peut d’ailleurs refuser au nom de son rôle de garant de la laïcité et de la neutralité religieuse. Le président de la République française est également titulaire de titres monarchiques ou charges hérités de la royauté. Il est ainsi co-prince d’Andorre, une tradition qui remonte à Louis XIII qui a régné sur le royaume de France au XVIIe siècle. De façon plus anecdotique, le Président est vice-roi de l’île fluviale des Faisans, située sur la frontière franco-espagnole, un territoire sur lequel la France et l’Espagne exercent une souveraineté conjointe (il s’agit d’un condominium franco-espagnol). Enfin, un dernier exemple, le président de la République est aussi, comme l’était le roi, protecteur de l’Académie française – qui a été fondée en 1634 par Richelieu sous le règne de Louis XIII. C’est à ce titre, qu’il peut s’opposer au choix des académiciens lors de l’élection d’un nouveau membre.

Fin de l’épisode

Stéphanie : Merci beaucoup Chloé ! Ce retour aux origines de la présidence de la République a été très instructif. C’est donc la fin de cet épisode ! Et c’est bientôt la fin de notre série ! Le troisième et dernier épisode sera consacré à une dimension essentielle de l’élection : le financement de la campagne présidentielle.

Vous pouvez réécouter le deuxième épisode et toute la série sur vos plateformes préférées et notre chaîne YouTube. N’hésitez pas à vous y abonner !

Et pour en savoir plus, RDV sur notre site internet Vie-publique.fr et nos réseaux sociaux.

On se retrouve très bientôt ! Au revoir « Chloé », au revoir à tous !

Chloé : Au revoir et à bientôt !

Testez vos connaissances

Quiz : Le président de la République

QUIZ

Quiz : Le président de la République Étape 1 sur 10

Score : 0

Quel est le siège de la présidence de la République ?

Bonne réponse

Le Palais de l’Elysée, situé à Paris au 55 rue du Faubourg Saint-Honoré, est le siège de la présidence de la République et la résidence officielle du chef de l’État depuis la IIe République.

Mauvaise réponse

Le Palais de l’Elysée, situé à Paris au 55 rue du Faubourg Saint-Honoré, est le siège de la présidence de la République et la résidence officielle du chef de l’État depuis la IIe République.

Quiz : Le président de la République Étape 2 sur 10

Score : 0

Qui élit le président de la République ?

Bonne réponse

L’élection du président de la République se fait au suffrage universel direct depuis la révision constitutionnelle du 6 novembre 1962. Ainsi, tous les citoyens français remplissant les conditions de l’article 3 de la Constitution (disposer de la nationalité française, être majeur, jouir des droits civils et politiques et être inscrit sur la liste électorale) peuvent voter à l’élection présidentielle.

Mauvaise réponse

L’élection du président de la République se fait au suffrage universel direct depuis la révision constitutionnelle du 6 novembre 1962. Ainsi, tous les citoyens français remplissant les conditions de l’article 3 de la Constitution (disposer de la nationalité française, être majeur, jouir des droits civils et politiques et être inscrit sur la liste électorale) peuvent voter à l’élection présidentielle.

Quiz : Le président de la République Étape 3 sur 10

Score : 0

Quelle est la durée du mandat présidentiel ?

Bonne réponse

L'article 6 de la Constitution a été modifié par la loi constitutionnelle du 2 octobre 2000 pour ramener de sept à cinq ans le mandat du président de la République.

Mauvaise réponse

L'article 6 de la Constitution a été modifié par la loi constitutionnelle du 2 octobre 2000 pour ramener de sept à cinq ans le mandat du président de la République.

Quiz : Le président de la République Étape 4 sur 10

Score : 0

Combien de mandats consécutifs le président de la République peut-il exercer ?

Bonne réponse

Depuis la réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008, l’exercice de la fonction présidentielle est limité à deux mandats consécutifs.

Mauvaise réponse

Depuis la réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008, l’exercice de la fonction présidentielle est limité à deux mandats consécutifs.

Quiz : Le président de la République Étape 5 sur 10

Score : 0

De quel pouvoir le président de la République dispose-t-il ?

Bonne réponse

Le président de la République dispose uniquement du pouvoir exécutif. Il s’agit du principe de la séparation des pouvoirs.

Mauvaise réponse

Le président de la République dispose uniquement du pouvoir exécutif. Il s’agit du principe de la séparation des pouvoirs.

Quiz : Le président de la République Étape 6 sur 10

Score : 0

Quel a été le premier président de la République élu au suffrage direct ?

Bonne réponse

Le premier président de la République élu au suffrage direct est Louis-Napoléon Bonaparte en 1848 sous la IIe République. Selon l'article 24 de la Constitution du 4 novembre 1848, le suffrage était "direct et universel" mais, à cette date, les femmes n'étaient pas électrices et ne jouissaient pas de droits civiques.

Mauvaise réponse

Le premier président de la République élu au suffrage direct est Louis-Napoléon Bonaparte en 1848 sous la IIe République. Selon l'article 24 de la Constitution du 4 novembre 1848, le suffrage était "direct et universel" mais, à cette date, les femmes n'étaient pas électrices et ne jouissaient pas de droits civiques.

Quiz : Le président de la République Étape 7 sur 10

Score : 0

En cas de vacance du président de la République, qui exerce ses fonctions par intérim ?

Bonne réponse

D’après l’article 7 alinéa 4 de la Constitution, en cas de vacance du président de la République (décès, démission ou empêchement), le président du Sénat exerce provisoirement ses fonctions.

Mauvaise réponse

D’après l’article 7 alinéa 4 de la Constitution, en cas de vacance du président de la République (décès, démission ou empêchement), le président du Sénat exerce provisoirement ses fonctions.

Quiz : Le président de la République Étape 8 sur 10

Score : 0

Quelle personnalité politique a été président de la République par intérim ?

Bonne réponse

Alain Poher a été deux fois président de la République par intérim : en 1969 après la démission de Charles de Gaulle et en 1974 après le décès de Georges Pompidou.

Mauvaise réponse

Alain Poher a été deux fois président de la République par intérim : en 1969 après la démission de Charles de Gaulle et en 1974 après le décès de Georges Pompidou.

Quiz : Le président de la République Étape 9 sur 10

Score : 0

Dans quel cas le président de la République peut-il être destitué ?

Bonne réponse

La procédure de destitution du président de la République est définie par l'article 68 de la Constitution selon lequel la procédure peut être déclenchée "en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat". Elle peut porter sur le comportement politique mais aussi privé du président, à condition que ses actes aient porté atteinte à la dignité de sa fonction. Elle pourrait être déclenchée en dehors de toute infraction pénale et constitue une sanction politique, et non pénale, du président.

Mauvaise réponse

La procédure de destitution du président de la République est définie par l'article 68 de la Constitution selon lequel la procédure peut être déclenchée "en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat". Elle peut porter sur le comportement politique mais aussi privé du président, à condition que ses actes aient porté atteinte à la dignité de sa fonction. Elle pourrait être déclenchée en dehors de toute infraction pénale et constitue une sanction politique, et non pénale, du président.

Quiz : Le président de la République Étape 10 sur 10

Score : 0

Quel cadre juridique confère au président de la République des pouvoirs exceptionnels ?

Bonne réponse

Le cadre juridique conférant au président de la République des pouvoirs exceptionnels est défini à l’article 16 de la Constitution. Dans ce cas, le Président exerce les pouvoirs exécutif et législatif. Il ne faut pas le confondre avec l’état d’urgence et l’état de siège qui sont deux autres dispositifs législatifs bien distincts.

Mauvaise réponse

Le cadre juridique conférant au président de la République des pouvoirs exceptionnels est défini à l’article 16 de la Constitution. Dans ce cas, le Président exerce les pouvoirs exécutif et législatif. Il ne faut pas le confondre avec l’état d’urgence et l’état de siège qui sont deux autres dispositifs législatifs bien distincts.

Quiz : Le président de la République

Votre score : /10

C'est un début, essayez d'améliorer votre score !

Pas mal !

Impressionnant !

Merci pour votre participation !

Dans la même thématique