Le projet de loi vise à lutter contre le séparatisme et les atteintes à la citoyenneté. Il entend apporter des réponses au repli communautaire et au développement de l'islamisme radical, en renforçant le respect des principes républicains et en modifiant les lois sur les cultes.
Plus de cinq ans après l’attentat du 7 janvier 2015 contre Charlie Hebdo, les menaces pouvant mettre en cause la liberté de la presse demeurent. Établi dès le XIXe siècle, son cadre légal est-il suffisant pour lutter contre les manipulations de l’information (fake news) ? Et qu'en est-il de ce secteur en crise malgré les aides publiques ?
Le projet de loi adapte la loi du 2 avril 1947, dite loi "Bichet", aux nouveaux enjeux du secteur de la distribution de la presse. Préserver une diffusion libre et impartiale de la presse écrite sur tout le territoire et moderniser les règles sur la distribution de la presse vendue au numéro sont les objectifs principaux du texte.
Des campagnes de diffusion de fausses informations visant à influencer les électeurs ont été dénoncées lors de récentes élections aux États-Unis ou au Royaume-Uni. Ces infox ou "fake news" circulent très facilement grâce aux réseaux sociaux. En France, une loi "anti-fake news" a été adoptée.
Face à la crise de confiance du public envers les médias, aggravée par la diffusion de fausses informations sur Internet, le rapport Hoog présente les grandes lignes d'un futur conseil de déontologie de la presse.
En démocratie, le pouvoir de l’information devrait idéalement être partagé entre ceux qui la produisent, la financent, la diffusent et la consomment. Or l’essor des plateformes numériques a bouleversé cet écosystème déjà fragile, ouvrant un boulevard à la désinformation.