Consacrée au XIXe siècle, la liberté de la presse a vu son cadre légal évoluer pour intégrer des demandes de protection ou pour faire face à des menaces comme la manipulation de l'information (fake news). Comment ce cadre légal a-t-il évolué ? Quel est le rôle des aides publiques ?
Selon la Commission européenne, "des tendances de plus en plus inquiétantes se font jour dans l'UE" quant à la liberté des médias. Ces enjeux ont abouti au lancement de plusieurs initiatives pour la sécurité des journalistes. La Commission propose, dans ce contexte, de nouvelles règles pour mieux défendre le pluralisme et l'indépendance des médias.
La presse quotidienne régionale et départementale (PQR) est lue chaque mois par 43 millions de personnes, soit les deux tiers de la population française. Mais, confrontée à l’érosion de ses ventes, elle doit se transformer.
Les entreprises de médias sont soumises, depuis 1986, à des règles particulières et à une régulation visant à garantir la liberté des médias. Or, la révolution numérique a accéléré les concentrations dans ce secteur, bouleversant son modèle économique et suscitant des craintes pour le pluralisme et la souveraineté culturelle de la France.
Méfiance croissante face aux médias dans un contexte de désinformation mais aussi d'atteintes à la liberté de la presse dans certains pays européens... La Commission européenne prépare de nouvelles règles visant à préserver le pluralisme des médias européens. C'est dans ce cadre qu'est organisée une consultation citoyenne sur la liberté des médias.
Délit de séparatisme, encadrement de l'instruction en famille, contrat d'engagement républicain pour les associations, lutte contre la haine en ligne, meilleure transparence des cultes ...Voici quelques-unes des mesures phares de la loi qui a pour objectif de lutter contre le séparatisme et les atteintes à la citoyenneté.
Un rapport du sénateur Roger Karoutchi fait un état des lieux des aides publiques à la presse dont le système a été réformé en 2019. Le sénateur s’interroge sur le bien-fondé de maintenir un système d’aide majoritairement orienté vers la presse papier à l’heure du tout digital.