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La commission d’enquête s’est fixé le double objectif, d’une part, d’établir un diagnostic partagé et chiffré de la situation des élèves et étudiants en situation de handicap depuis la loi du 11 février 2005, d’autre part, de proposer un « acte II » de la loi de 2005, fondé sur le pari, inspiré du « principe d’éducabilité », que tous les élèves et étudiants peuvent apprendre, à condition de leur en donner les moyens.
AVANT-PROPOS DE LA PRÉSIDENTE
INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE – INCLUSION SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE : « MOINS LACUNAIRES ET MOINS CONFIDENTIELS, LES CHIFFRES ! »
I. CE QUE L’ON SAIT
A. LE NOMBRE D’ÉLÈVES ET D’ÉTUDIANTS EN SITUATION DE HANDICAP N’EST QUE PARTIELLEMENT CONNU
1. La comptabilisation partielle des élèves en situation de handicap
a. Le décompte des seuls élèves bénéficiaires d’un projet personnalisé de scolarisation (PPS)
b. Un PPS qui est au demeurant rarement formalisé
c. La nécessité de recourir effectivement à un document unique et opposable aux établissements accueillant l’élève en situation de handicap
2. La comptabilisation incertaine des étudiants en situation de handicap
B. LES DÉLAIS DE TRAITEMENT DES DEMANDES PAR LES MAISONS DÉPARTEMENTALES DES PERSONNES HANDICAPÉES
C. LA SCOLARISATION EN MILIEU ORDINAIRE : DES MARGES DE PROGRÈS ENCORE CONSÉQUENTES
1. Une scolarisation en classe ordinaire dont la proportion tend à décroître avec l’avancée dans le cursus scolaire
2. Pas assez d’unités localisées pour l’inclusion scolaire (ULIS) et pas assez d’accompagnants au sein des ULIS
3. Un nombre très insuffisant d’enseignants-référents
D. LA SCOLARISATION EN ÉTABLISSEMENT SPÉCIALISÉ : UNE SOLUTION QUI N’EST PAS SANS DÉFAUTS, MAIS DONT L’UTILITÉ RESTE AVÉRÉE
1. Un nombre de places stable mais insuffisant
2. Une durée effective de scolarisation souvent très faible
3. Les limites de la « désinstitutionalisation »
a. La nécessité de conforter les instituts nationaux de jeunes sourds ou aveugles dans leurs missions et leur statut
b. La nécessité de développer les passerelles entre les différentes modalités de scolarisation
E. UN RECOURS TRÈS MARGINAL À L’ENSEIGNEMENT À DISTANCE QUI N’EST PAS SANS INCIDENCE SUR LA PÉRENNITÉ DE LA SCOLARISATION DES ÉLÈVES ET SUR LA VIE DE LEURS AIDANTS FAMILIAUX
F. DES DIFFICULTÉS D’ACCÈS À LA SCOLARISATION QUI TOUCHENT DAVANTAGE LES ENFANTS ISSUS DE MILIEUX DÉFAVORISÉS
II. CE QUE L’ON NE SAIT PAS
A. SUR LES ÉLÈVES EN SITUATION DE HANDICAP
1. La nécessité de compter les élèves bénéficiaires d’un plan d’accompagnement personnalisé (PAP) ou d’un projet d’accueil individualisé (PAI)
a. Non recensés, bien des élèves « dys » ou présentant un autre trouble du neuro-développement ne bénéficient pas non plus d’un diagnostic en temps utile
b. Un repérage qui n’est pas facilité par les conditions d’accueil des enfants en crèche
2. La nécessité d’étoffer substantiellement la mesure statistique de la scolarisation en établissements spécialisés
3. L’impérieuse nécessité de mesurer l’effectivité de la mise en œuvre des notifications – notamment d’aide humaine – des CDAPH
B. SUR LES MAISONS DÉPARTEMENTALES DES PERSONNES HANDICAPÉES (MDPH)
1. Des données extrêmement lacunaires
2. Des moyens qui n’ont pas évolué au même rythme que les missions confiées aux MDPH
3. Le déploiement d’un nouveau système d’information qui ralentit considérablement l’activité des MDPH
DEUXIÈME PARTIE – L’ACCESSIBILITÉ UNIVERSELLE À L’ÉCOLE ET À L’UNIVERSITÉ : PASSER DE « ON VA LE FAIRE » À « ON LE FAIT »
I. L’ACCESSIBILITÉ ENCORE TRÈS LIMITÉE DES ÉTABLISSEMENTS
A. DES PROGRÈS RÉELS MAIS ENCORE INSUFFISANTS
1. Une situation contrastée selon la catégorie des établissements
2. Une réponse encore trop partielle
B. DEUX PISTES À EMPRUNTER EN PRIORITÉ
1. Augmenter le nombre de salles pour mieux accueillir les élèves et les acteurs extérieurs à l’école
2. Réduire l’effectif des classes
II. L’ACCESSIBILITÉ PLEINE D’EMBÛCHES DES PARCOURS SCOLAIRES ET UNIVERSITAIRES
A. UNE ORGANISATION INSTITUTIONNELLE INSUFFISANTE POUR ACCOMPAGNER LE HANDICAP
B. DES SUPPORTS ET CONTENUS PÉDAGOGIQUES INADAPTÉS OU ADAPTÉS DE FAÇON TROP TARDIVE
C. DES AMÉNAGEMENTS D’EXAMENS TROP COMPLEXES ET TROP ALÉATOIRES
D. STAGES ET FORMATION PROFESSIONNELLE : METTRE FIN À L’ORIENTATION SUBIE
III. L’ACCESSIBILITÉ LARGEMENT PERFECTIBLE DE L’ÉCOLE COMMECOMMUNAUTÉ DE VIE
A. LES CARENCES DE LA FORMATION DES ENSEIGNANTS À L’ACCUEIL ET À LA PRISE EN CHARGE DES ÉLÈVES ET ÉTUDIANTS EN SITUATION DE HANDICAP
1. Le recul de la formation spécialisée
2. L’inadaptation de la formation initiale et continue
a. Des formations initiales et continues disparates et parfois trop théoriques et trop courtes, qui cèdent parfois le pas à l’autoformation
b. La nécessité d’une formation plus robuste et plus proche des réalités du terrain
B. FAIRE DE L’INCLUSION UN VÉRITABLE PROJET COMMUN AUX ENSEIGNANTS, AUX PARENTS ET AUX AUTRES ACTEURS
1. La nécessité de ménager du temps pour la concertation et pour des formations communes
2. La nécessité de mieux prendre en considération l’expertise des familles
3. La nécessité de restaurer la médecine scolaire et universitaire
4. La nécessité d’ouvrir les écoles aux professionnels de santé libéraux
TROISIÈME PARTIE – L’ACCOMPAGNEMENT : FAIRE EN SORTE QUE LES MOYENS S’ADAPTENT AUX BESOINS, ET NON L’INVERSE
I. L’ACCOMPAGNEMENT TANTÔT INEXISTANT TANTÔT PARTIEL DES ÉLÈVES ET ÉTUDIANTS EN SITUATION DE HANDICAP BÉNÉFICIAIRES D’UNE AIDE HUMAINE
A. LES ÉLÈVES ET ÉTUDIANTS EN ATTENTE D’ACCOMPAGNEMENT
B. LA QUESTION DE L’ACCOMPAGNEMENT SUR LES TEMPS PÉRI- ET EXTRA-SCOLAIRES
1. De grandes disparités territoriales
2. La nécessité d’un financement étatique
II. LES PÔLES INCLUSIFS D’ACCOMPAGNEMENT LOCALISÉS : ÉVALUER AVANT DE GÉNÉRALISER
A. UNE GÉNÉRALISATION PRÉCIPITÉE SANS ÉVALUATION PRÉALABLE QUI POSE UN PROBLÈME DE MÉTHODE
B. UNE MUTUALISATION DE L’ACCOMPAGNEMENT ÉRIGÉE EN PRINCIPE ET CONFIRMÉE PAR LES CHIFFRES, QUI POSE UN PROBLÈME DE FOND
1. Le risque que, pour des motifs budgétaires, l’aide mutualisée devienne la norme et l’aide individuelle, l’exception
2. Le risque de remise en cause du rôle prescripteur de la CDAPH
3. Le risque de désorganisation du service des AESH et AVS
C. CONDUIRE UNE ÉVALUATION DES EXPÉRIMENTATIONS EN COURS AVANT TOUTE GÉNÉRALISATION DES « PIAL »
III. ACCOMPAGNANTS : UNE PRÉCARITÉ QUI PERSISTE MALGRÉ LES MESURES GOUVERNEMENTALES
A. UNE RÉALITÉ MAL CONNUE DU MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE ET DE LA JEUNESSE
B. DE RÉCENTS AJUSTEMENTS QUI MANQUENT D’AMBITION
1. Un diplôme d’État d’accompagnant éducatif et social (DEAES) très peu développé
2. La formation de soixante heures promise aux auxiliaires de vie scolaire (AVS)
3. La transformation de contrats aidés d’AVS en contrats courts d’AESH
4. La précarité triennale promise aux AESH
C. SORTIR LES ACCOMPAGNANTS DE LA PRÉCARITÉ
1. Un recrutement direct en contrat à durée indéterminée (CDI) de droit public d’accompagnant d’élève en situation de handicap (AESH)
2. Le recrutement direct en CDI à temps plein sur la base d’une durée de travail hebdomadaire de vingt-quatre heures
3. Offrir aux AESH une perspective de progression de carrière
D. AMÉLIORER ET HOMOGÉNÉISER LA FORMATION DES ACCOMPAGNANTS
CONCLUSION
LISTE DES PROPOSITIONS
EXAMEN DU RAPPORT
CONTRIBUTIONS REÇUES DES GROUPES POLITIQUES
CONTRIBUTION DU GROUPE LA RÉPUBLIQUE EN MARCHE
CONTRIBUTION DU GROUPE UDI ET INDÉPENDANTS
CONTRIBUTION DU GROUPE LA FRANCE INSOUMISE
CONTRIBUTION DU GROUPE GAUCHE DÉMOCRATE ET RÉPUBLICAINE
ANNEXE 1 : LISTE DES PERSONNES ENTENDUES DANS LE CADRE DE LA COMMISSION D’ENQUÊTE
ANNEXE 2 : LISTE DES SIGLES
ANNEXE 3 : FORMULAIRE DE DEMANDE À LA MDPH
ANNEXE 4 : STATISTIQUES
- Type de document : Rapport parlementaire
- Pagination : 483 pages
- Édité par : Assemblée nationale
- Numéro dans la série : 2178