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Le deuxième bilan intermédiaire de l’expérimentation confirme largement les conclusions du premier. Il permet aussi d’insister sur certains défis qui sont apparus plus prégnants à mesure que l’expérimentation gagnait en maturité.
Le management de l’expérimentation nécessite une attention particulière. Les rôles respectifs des comités locaux (et leur équipe projet), des conseils d’administration des Entreprises à but d’emploi (EBE) et des directeurs d’EBE doivent être clarifiés.
Le manque de capitaux de départ pour couvrir les dépenses de démarrage liés aux besoins de trésorerie et, aux investissements indispensables, en particulier ceux liés aux locaux, a heureusement été pallié par l’État qui a apporté des financements, « en rattrapage », pour l’exploitation. Mais la 2e loi devra prendre en compte la réalité du coût d’amorçage des EBE. Et cela, d’autant plus que la progression du chiffre d’affaires est plus lente qu’on ne l’avait espérée, rendue difficile dans une entreprise qui ne choisit pas ses salariés et doit éviter toute concurrence avec le secteur marchand. Il n’en reste pas moins que cette montée est indispensable. Elle est une priorité pour les EBE car elle conditionne leur pérennité et donc la réalisation de l’objectif d’exhaustivité. Un équilibre doit être trouvé entre la progression du chiffre d’affaires et le rythme des recrutements.
Remerciements
L’expérimentation en chiffres
Glossaire
Introduction
Enseignements
I. Nul n’est inemployable, lorsque l’emploi est adapté aux personnes
I.1. Témoignage
I.2. Actualisation des profils de salariés
I.3. Le management des EBE : un enjeu du projet
I.4. Évolution des effectifs conventionnés par territoire expérimental
I.5. La mise en oeuvre du droit d’obtenir un emploi
I.5.1. De la montée en charge vers l’exhaustivité à l’animation du droit d’obtenir un emploi
I.5.2. L’existence du droit d’obtenir un emploi
I.5.3. Demandeurs d’emploi de longue durée / personnes privées durablement d’emploi : analyse croisée
I.6. Enseignements
II. Ce n’est pas le travail qui manque
II.1. Témoignage
II.2. Identification et développement des travaux utiles
II.3. Les travaux utiles : l’enjeu de la supplémentarité de l’emploi
II.4. Analyse du portefeuille d’activités par thématiques
II.5. Accélération des politiques publiques
II.5.1. La conciergerie solidaire à Paris 13
II.5.2. Le démantèlement des ouvrants à Mauléon
II.5.3. Le diagnostic socio-technique à la MEL, à Thiers et sur le Pays de Colombey et du Sud Toulois
II.6. Enseignements
III. Ce n’est pas l’argent qui manque
III.1. Témoignage
III.2. La logique de financement de l’expérimentation : l’activation des dépenses passives
III.2.1. Le calcul de l’activation des dépenses passives
III.2.2. Rappel des calculs d’activation des dépenses passives du premier bilan intermédiaire
III.3. Le financement de l’expérimentation pour produire des emplois supplémentaires
III.3.1. Les fonctions du CLE
III.3.2. Les emplois produits en EBE
III.3.2.1. La contribution au développement de l’emploi
III.3.2.2. Le chiffre d’affaires : une création de valeur propre aux entreprises
III.3.2.3. Le mécénat
III.3.2.4. L’octroi de fonds d’amorçage
III.4. Enseignements
IV. Gouvernance de l’expérimentation
IV.1. Témoignage
IV.2. Les fonctions du pilotage local de l’expérimentation
IV.3. Les fonctions du pilotage national de l’expérimentation
IV.4. Enseignements
Conclusion
Annexes
- Type de document : Rapport d'étude
- Pagination : 87 pages
- Édité par : Expérimentation territoriale contre le chômage de longue durée