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Dans son premier rapport annuel, le Haut conseil de l'éducation dresse un bilan préoccupant des résultats de l'école primaire. En effet chaque année, quatre écoliers sur dix, soit environ 300 000 élèves, sortent du CM2 avec de graves lacunes : près de 200 000 d'entre eux ont des acquis fragiles et insuffisants en lecture, écriture et calcul - plus de 100 000 n'ont pas la maîtrise des compétences de base dans ces domaines, ce qui les empêche de poursuivre une scolarité normale au collège. L'école primaire peine à prendre en compte les différences de rythme individuel et les difficultés d'apprentissage. Elle est adaptée aux quelque 60 % des élèves qu'elle prépare correctement à la poursuite des études mais éprouve des difficultés à mettre en place un soutien et un rattrapage efficaces pour les 40 % d'élèves en difficulté. Le rapport pose également la question de la responsabilité de l'école maternelle dans l'échec scolaire à long terme.
AVANT-PROPOS
INTRODUCTION
I. L’AVENIR SCOLAIRE DES ENFANTS SEMBLE DÉTERMINÉ TRÈS TÔT
1. Les élèves obtiennent des résultats très contrastés à l’issue du primaire
60 % obtiennent des résultats acceptables ou satisfaisants
25 % ont des acquis fragiles
15 % connaissent des difficultés sévères ou très sévères
2. Les difficultés, identifiées dès le début de la scolarité, s’aggravent avec le temps
Le niveau à l’entrée au CP pèse très fortement sur les chances d’un cursus scolaire régulier
Le problème s’amplifie tout au long du parcours scolaire
II. LES DISPOSITIFS ET LES OUTILS PÉDAGOGIQUES SONT INADAPTÉS OU MAL UTILISÉS
1. Le redoublement précoce est inefficace et contraire à l’égalité des chances
2. Les cycles n’ont pas vraiment été mis en œuvre
3. Les outils d’évaluation sont insuffisamment utilisés
III. L’ÉCOLE MATERNELLE NE MET PAS TOUS LES ENFANTS DANS LES CONDITIONS DE RÉUSSIR À L’ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE
1. Les premiers apprentissages jouent un rôle déterminant
2. Il existe un écart entre les textes officiels et les pratiques
IV. LE PILOTAGE NATIONAL MANQUE DE PRISE SUR LA RÉALITÉ
1. Les décisions sont appliquées très lentement
2. Certaines ressources humaines sont mal réparties
3. La formation initiale et continue des maîtres est inadaptée aux besoins
V. LE PILOTAGE DE PROXIMITÉ EST TRÈS INSUFFISANT
1. L’organisation de l’école primaire pénalise aujourd'hui son efficacité
Des écoles très dispersées
Une direction d’école sans véritable statut
2. Le rôle des inspecteurs de l’Éducation nationale est à redéfinir
CONCLUSION
ÉTUDES
COMPOSITION DU HAUT CONSEIL DE L'ÉDUCATION
- Type de document : Rapport d'étude
- Pagination : 20 pages
- Édité par : Haut conseil de l'éducation