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En France, selon l'étude Burden menée par l'Institut de veille sanitaire (InVS), 12 500 décès sont liés à une bactérie multi-résistante, pour 158 000 infections. Mis en place en janvier 2015, le groupe de travail spécial pour la préservation des antibiotiques a eu pour mission de formuler des propositions qui doivent participer à réduire de 25% la consommation d'antibiotiques en France d'ici fin 2016. Quatre axes ont été identifiés pour parvenir à limiter l'émergence et la dissémination des résistances bactériennes : approfondir les recherches, en particulier de nouveaux produits luttant contre l'antibiorésistance - mieux suivre l'évolution globale du phénomène via des indicateurs normalisés et partagés - améliorer l'usage des antibiotiques - accroître la sensibilisation des populations au bon usage des antibiotiques. Le groupe de travail formule ensuite une série de recommandations : mettre en place un comité interministériel en charge de coordonner les actions de lutte contre l'antibiorésistance, piloté par un délégué interministériel avec l'appui de comités de pilotage dédiés spécifiquement à la recherche, à l'innovation et à la communication - créer un Plan national interdisciplinaire de recherche sur l'antibiorésistance, en lui affectant les ressources nécessaires pendant 5 ans, afin de comprendre le phénomène dans sa globalité - soutenir le développement de produits innovants contre l'antibiorésistance par la création d'un statut particulier - reconnaître, en 2016, la lutte contre l'antibiorésistance comme « Grande cause nationale ».
Remerciements
Synthèse du rapport
Lettre de mission
PREMIERE PARTIE
Acronymes
Introduction
Une situation globale dégradée par l’utilisation abusive des antibiotiques
La France demeure un pays sur-consommateur d’antibiotiques
Agir tous ensemble dès aujourd’hui contre l’antibiorésistance
Présentation du groupe de travail spécial
Recommandations du groupe de travail
4 outils transversaux pour implémenter et piloter les recommandations
Un ensemble d’indicateurs visant à évaluer l’efficacité des mesures proposées
DEUXIEME PARTIE
Le coût de l’antibiorésistance
Une évaluation insuffisante du coût de l’antibiorésistance
Inventaire des études et données disponibles
Deux études originales conduites en France pour disposer d’estimations nationales
Approfondir les travaux sur le coût de l’antibiorésistance
Bon usage des antibiotiques
Les antibiotiques : un usage banalisé par les professionnels de santé
Renforcer la politique de bon usage des antibiotiques dans l’ensemble des pratiques médicales
Soutenir les actions en cours de réflexion
Communication, information et éducation
Craindre à nouveau les infections si le rapport des Hommes aux antibiotiques ne change pas
Organiser une grande campagne d’information, de communication et d’éducation
Changer de paradigme au moyen d’une campagne d’information visant à responsabiliser chaque acteur sur la préservation de l’efficacité des antibiotiques
Recherche, innovation et nouveaux modèles médico-économiques
Etat des lieux de la recherche et de l’innovation en France
Propositions pour un plan national de recherche et d’innovation dédié à la lutte contre les résistances aux
antibiotiques
Un plan s’articulant autour en deux mesures phares et proposant des actions concrètes
Le modèle médico-économique particulier des antibiotiques est insuffisamment attractif
Proposer un ensemble de mesures visant à stimuler l’investissement et l’innovation
Mener une réflexion nationale et soutenir une action internationale en faveur d’un modèle médicoéconomique durable pour les produits luttant contre la résistance bactérienne au niveau mondial
Antibiorésistance et environnement
Prendre en compte la résistance bactérienne dans l’environnement
Mesurer la quantité d’antibiotiques et d’antibiorésistance présente dans l’environnement
TROISIEME PARTIE
Composition des groupes de travail
Annexes
Références
- Type de document : Rapport officiel
- Pagination : 150 pages
- Édité par : Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes