Le projet de loi vise à préparer l'organisation des jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver de 2030, qui doivent se dérouler dans les Alpes françaises. Il prévoit des adaptations temporaires à plusieurs règles en matière d'urbanisme, de logement ou encore de santé et de travail. Il contient également un volet sécurité.
Plafonnement des rémunérations des dirigeants, renforcement du contrôle de la gouvernance des ligues professionnelles, lutte contre le piratage et encadrement de la redistribution des revenus audiovisuels...La proposition de loi refonde la gouvernance du sport et surtout du football professionnel, afin de la rendre plus éthique et transparente.
L'Arcom, le régulateur de la communication audiovisuelle et numérique, a évalué la consommation illicite des programmes sportifs. En 2024, année notamment de l'Euro de football et des jeux Olympiques, 18% des personnes interrogées déclarent regarder du sport de manière illégale, sans s'acquitter du paiement requis pour accéder aux programmes.
Malgré sa réussite médiatique et populaire, l’organisation de la Coupe du monde de rugby par la France en 2023 a connu de nombreux dysfonctionnements dans sa gouvernance et les engagements financiers précédant la candidature de la France se sont révélés excessifs.
Pour les 6-17 ans, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande au moins 60 minutes par jour en moyenne d'activité physique, d’intensité modérée à soutenue. Pour atteindre cet objectif, il faut renforcer les dispositifs déjà en place en milieu scolaire.
La proposition de loi pose plusieurs interdictions au nom des principes de laïcité et de neutralité dans le sport : porter des tenues ou signes religieux ou politiques ostensibles lors des matches ou dans les piscines municipales, utiliser des équipements sportifs publics pour pratiquer un culte.