Entre 1946 et 1958, les gouvernements se succèdent.
Les institutions de la IVe République ne permettent pas l'émergence d'une majorité parlementaire stable.
Les partis politiques sont profondément divisés, notamment face au processus de décolonisation.
Le conflit culmine à propos de l'Algérie, entre défenseurs de l'indépendance algérienne et partisans de l’Algérie française.
Le 13 mai 1958, un Comité de salut public est créé à Alger .
Ce Comité réclame le retour du général de Gaulle, seul capable selon eux de garder l’Algérie française.
Craignant un coup d’État, les parlementaires accordent l’investiture au général de Gaulle le 1er juin.
Charles de Gaulle confie à son garde des Sceaux, Michel Debré, la préparation d’une nouvelle Constitution.
Cette Constitution doit rompre avec les blocages institutionnels de la IVe République.
Elle renforce le pouvoir exécutif et rationalise le travail du Parlement.
Le président, «clé de voûte des institutions», occupe une place importante.
Soumise au référendum, la Constitution de la Ve République est approuvée à 82,6% .
Elle est promulguée le 4 octobre 1958.
La Constitution a depuis connu 24 révisions.
Parmi elles, la réforme de 1962 sur l’élection du président au suffrage universel direct.
L’instauration du quinquennat présidentiel en 2000.
La réforme de 2008 portant sur plus de 50 articles de la Constitution