En 2020, est commémoré le 75e anniversaire de la libération des camps.
Le camp de Ravensbrück, spécialement réservé aux femmes, est libéré en avril 1945.
Dans ce camp, on compte 70% de résistantes parmi les déportées.
Retour sur la formation des premiers mouvements de résistance pendant l'occupation allemande.
Les femmes n’ont pas encore le droit de vote et sont souvent cantonnées à un rôle de femme au foyer.
Mais certaines, déjà investies dans le secteur associatif, syndical ou politique, commencent à lutter contre l’occupant.
Ces actions peuvent être liées à leurs attributions habituelles : hébergement, nourriture, secrétariat….
D’autres actions se structurent autour de celles de la Résistance.
Les femmes interviennent dans les services sociaux et de santé, dans la presse et la radio clandestines.
Des femmes, agents de liaison, opèrent dans les réseaux d’évasion et de renseignement.
Certaines deviennent membres de groupes armés et de maquis.
Elles contribuent également à la création de certains mouvements et partis liés à la Résistance.
Les missions qu’elles remplissent peuvent les conduire, tout comme les hommes, à la prison, à la torture, à la déportation et à la mort.
La Résistance des femmes pendant la guerre a longtemps été occultée jusqu'à l'entrée au Panthéon de deux d'entre elles (Germaine Tillion et Geneviève De Gaulle-Anthonioz) .
Seulement six femmes comptent parmi les 1 038 Compagnons de la Libération.
Le droit de vote est accordé aux femmes par le Comité français de libération nationale en avril 1944.
On estime que plus de la moitié des 22 femmes élues en 1946 au Conseil de la République sont issues de la Résistance