En France, les principes de la vaccination ont été définis par Louis Pasteur à la fin du XIXe siècle.
Les vaccins ont pour objectif de stimuler le système immunitaire pour le prémunir contre certains agents pathogènes.
Leur développement a fortement contribué à réduire la mortalité liée aux maladies infectieuses.
La vaccination fournit une protection individuelle mais aussi collective en cas de maladie transmissible.
En France, la politique vaccinale est définie par le ministère de la santé.
La Haute Autorité de santé émet des propositions sur la stratégie vaccinale.
Vaccination généralisée ou ciblée, nombre de doses ou encore périodicité des rappels.
Le caractère obligatoire d’un vaccin est décidé par le législateur.
Il peut être lié à une couverture vaccinale jugée insuffisante et à la réapparition d’épidémies.
En 2017, la liste des vaccins obligatoires a été portée de 3 à 11 pour les nourrissons nés à partir du 1er janvier 2018.
En France, comme dans de nombreux pays, la réticence à la vaccination progresse.
Selon Santé publique France, en 2005, 90% des Français avaient une opinion favorable sur les vaccins.
En 2016, ce chiffre tombe à 75%.
Parmi les raisons avancées, la crainte de potentiels effets secondaires ou encore l’entrave à la liberté individuelle.
Comme tout médicament, un vaccin présente un rapport bénéfices-risques évalué avant sa mise sur le marché.
Selon l’Organisation mondiale de la santé, deux à trois millions de vies sont sauvées chaque année grâce à la vaccination.