Dans un logement, la précarité énergétique se mesure à l’aide de différents indicateurs.
On peut procéder à des relevés de niveaux de température.
Ou encore mesurer le taux d’effort énergétique, à savoir la part du revenu consacré aux dépenses d’énergie.
Un indicateur plus subjectif permet d’évaluer la sensation de froid dans un logement.
Éprouvée pendant au moins 24 heures, la sensation de froid peut avoir plusieurs origines .
Mauvaise isolation, limitation du chauffage en raison du coût ou encore coupure d’énergie liée à des impayés.
Le Médiateur national de l’énergie estime que 14% des ménages ont souffert du froid au cours de l’hiver 2019-2020.
Selon l’Observatoire national de la précarité énergétique, 3,5 millions de ménages ont des difficultés à payer leurs factures d'énergie.
Les ménages les plus touchés sont les locataires et les jeunes.
En situation précaire, ces ménages sont davantage confrontés à la hausse des prix de l’énergie.
Ce qui les oblige souvent à faire des choix dans leurs dépenses contraintes, comme le chauffage.
Avec des conséquences sur leur santé et leur qualité de vie.
La lutte contre la précarité énergétique est un enjeu de la politique environnementale en France.
La loi du 12 juillet 2010 dite "Grenelle II" donne une définition à cette forme de précarité.
Des aides financières en faveur de la rénovation énergétique ont été créées.
Les dispositifs Habiter Mieux sérénité et MaPrimeRénov’ aident les propriétaires à effectuer des travaux de rénovation.
Le Chèque énergie contribue également au paiement de travaux mais aussi de la facture d’énergie.
Le Fonds de Solidarité Logement propose aussi une aide au paiement des factures d’énergie.