Selon un rapport du Sénat, 6 à 10% des élèves subiraient un harcèlement au cours de leur scolarité.
Ce phénomène peut prendre plusieurs formes : moqueries, insultes, racket, harcèlement physique, moral ou encore sexuel.
Les effets psychologiques peuvent être graves pour l’élève harcelé : baisse de l’estime de soi, anxiété, dépression, suicide.
Depuis l’avènement d’internet, le harcèlement scolaire se trouve amplifié par le phénomène du cyberharcèlement.
Il a cette particularité de continuer à s’exercer en dehors de l’école à travers les réseaux sociaux .
Photos, vidéos, rumeurs se propagent sur internet de façon massive et répétitive.
Un phénomène particulièrement observé en collège où un quart des élèves serait confronté à du cyberharcèlement.
Le harcèlement scolaire peut faire l’objet de sanctions disciplinaires au sein d’un établissement.
Il est reconnu comme une forme de harcèlement moral, délit sanctionné par le code pénal.
La loi de 2018 sur les violences sexuelles et sexistes a étendu sa définition, intégrant le harcèlement exercé en groupe.
La loi de 2019 pour une école de la confiance a rappelé le droit à une scolarité sans harcèlement.
Des outils existent pour prévenir et lutter contre le harcèlement et le cyberharcèlement.
Des lignes d’écoute : 3020 contre le harcèlement et plus récemment le 3018 spécifiquement créé pour les violences numériques.
Le site internet « Non au harcèlement » à destination des victimes, témoins, parents et professionnels de l’éducation.
Ces outils restent souvent méconnus, les enseignants et personnels sont encore trop peu formés à la détection et à la prévention de ces phénomènes.
Le cyberharcèlement se diffuse d’autant plus largement qu’il peut s’exercer dans un anonymat relatif pour les harceleurs peu conscients des conséquences.