Le 16 octobre, a lieu la Journée mondiale de l’alimentation.
Ce jour commémore la création en 1945 de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
"Aider à construire un monde libéré de la faim", tel est l’objectif suprême poursuivi par la FAO.
En 2019, 8,9% de la population mondiale souffrent encore de la faim, majoritairement en Asie et en Afrique.
Après plusieurs décennies de baisse continue, ce chiffre augmente à nouveau depuis 2015.
En cause, les crises économiques et climatiques ainsi que les conflits qui fragilisent les systèmes agricoles dans le monde et aggravent la pauvreté.
La malnutrition persiste également, sous l’une ou l’autre de ses formes : sous-alimentation et suralimentation.
Elle touche particulièrement les enfants avec des effets sur leur santé : retard de croissance, maigreur extrême et à l’inverse, surpoids et obésité.
L’enjeu n’est pas seulement l’accès à la nourriture mais aussi l’accès à une nourriture saine et abordable.
Fondé en 1961, le Programme alimentaire mondial, dépendant de l’ONU, est une agence humanitaire luttant contre la faim.
L’objectif fixé par l’ONU d’atteindre la "Faim Zéro" en 2030 semble pourtant irréalisable.
Au sein de l’Union européenne, la Politique agricole commune a permis d’accroître la production alimentaire de l’Europe et de tendre vers son autosuffisance alimentaire.
L’Union européenne n’est cependant pas épargnée par les problèmes de malnutrition touchant les catégories sociales défavorisées.
Malgré une tradition gastronomique bien ancrée, la France est aussi touchée par une alimentation ultra-transformée et une consommation accrue de gras.
La France s’est dotée de 2 outils complémentaires et régulièrement mis à jour : le Programme national nutrition santé et le Programme national pour l’alimentation.
Comme partout dans le monde, se pose la question du gaspillage alimentaire et de l’impact environnemental de l’activité agricole.