Texte intégral
Nous sommes bien sûr très attentifs à la situation de Madagascar, avec laquelle nous avons des relations privilégiées et où habitent 30 000 Français. Le scrutin du 16 décembre s'est déroulé dans le calme et avec un taux de participation élevé ; mais le très long délai qui s'est écoulé avant la proclamation des résultats par la Haute cour constitutionnelle le 27 janvier, - dû en partie aux difficultés de déplacement - a entraîné une certaine nervosité. Les estimations divergent. Selon le ministère de l'Intérieur, le candidat de l'opposition aurait recueilli 46 % des voix, mais lui-même en revendique plus de 50 %. Dans ce contexte, le 7 janvier des incidents avec les forces de l'ordre ont fait des blessés.
Nous demandons le respect de l'Etat de droit par tous les candidats et le maintien de la paix civile, ce qui passe par la poursuite du processus électoral selon ces principes. Nous l'avons fait savoir aux principaux intéressés, et ils ne nous ont pas fait d'autre demande. Je ne crois pas qu'il faille s'ingérer davantage dans la vie de Madagascar. L'actuel président s'est engagé à respecter le verdict des urnes.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 janvier 2002)
Nous demandons le respect de l'Etat de droit par tous les candidats et le maintien de la paix civile, ce qui passe par la poursuite du processus électoral selon ces principes. Nous l'avons fait savoir aux principaux intéressés, et ils ne nous ont pas fait d'autre demande. Je ne crois pas qu'il faille s'ingérer davantage dans la vie de Madagascar. L'actuel président s'est engagé à respecter le verdict des urnes.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 18 janvier 2002)