Texte intégral
Proche-orient
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Madame la Députée,
J'ai effectivement rencontré au Proche-Orient, en Israël ainsi que dans les Territoires palestiniens, les plus hautes autorités israéliennes, le président Arafat et un certain nombre de responsables politiques palestiniens. Je me suis rendu sur place parce que je pense que c'est la place de la diplomatie française que d'être régulièrement dans cette région et d'aller sur place pour voir comment les responsables analysent, chez eux, dans ce contexte régional très difficile et bien particulier, des problèmes que nous connaissons tous.
J'ai été reçu d'une façon qui a montré que le dialogue avec la France est quelque chose qui demeure extrêmement important, aussi bien pour les responsables israéliens, le Premier ministre où les autres responsables, que du côté palestinien.
Malheureusement, je dois vous dire que dans l'état actuel des choses, il me semble que les quelques concessions que le Premier ministre israélien pourrait faire, soit de son propre mouvement, soit parce qu'il y serait incité par des pressions amicales venues d'Europe ou des Etats-Unis, et d'autre part, le minimum vital dont le président Arafat a besoin pour que le processus de paix ne soit pas décrédibilisé aux yeux des masses palestiniennes qui s'interrogent à ce sujet et qui sont, véritablement, ravaillées par une interrogation à propos de ce processus, comme l'opinion israélienne est elle-même tourmentée par la question de la sécurité, cet écart demeure extrêmement grand, tellement grand que je ne pense pas que l'on puisse attendre, sauf si de nouveaux efforts diplomatiques produisaient de nouveaux résultats, une véritable relance du processus à court terme.
Ceci ne m'amène évidemment pas à considérer qu'il faille baisser les bras, bien au contraire. La diplomatie française va continuer à être très active avec chacun des protagonistes, chacun des interlocuteurs. Nous continuons à travailler avec tous nos partenaires européens, dont les points de vues convergent comme ils n'ont jamais convergé jusqu'à maintenant sur ce sujet. D'autre part, nous travaillons en étroite coordination avec les Etats-Unis et vous savez, qu'à Paris, le week-end qui vient, de nombreux contacts auront lieu.
Je ne peux que souhaiter qu'ils permettent de faire évoluer les positions qui, aujourd'hui, sont donc encore malheureusement trop éloignées.
Algerie
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Depuis que cette tragédie se développe sous nos yeux, ce gouvernement a eu l'occasion a plusieurs reprises d'exprimer d'abord, sa profonde compassion pour ce peuple martyrisé de la façon la plus atroce qui soit, et vous avez employé à ce sujet les mots forts qu'il fallait employer. D'autre part, nous avons entrepris de conforter, de consolider, de faciliter toutes les relations qui sont maintenues entre la société française et la société algérienne qui doit se sentir, dans cette période, assistée et soutenue et non pas abandonnée. Je pense aux mairies, aux associations, aux syndicats, à toutes sortes de groupements car cette solidarité, à laquelle de remarquables manifestations il y a quelques temps ont fait appel, doit s'exprimer de façon très précise et très concrète. Il y a beaucoup de groupes, d'organisations, de personnes en Algérie qui retrouvent, dans cette démarche, le visage de la France auquel ils sont attachés.
D'autre part, ce gouvernement a eu l'occasion d'encourager les autorités algériennes pour aller au-delà du processus de reconstruction institutionnel et de le poursuivre par de véritables réformes et un véritable processus de démocratisation.
Enfin, je dirai, s'agissant des visas qui est peut-être le cur de cette question et au cur de la question de la solidarité concrète que le ministre de l'Intérieur et moi-même sommes déterminés à faciliter les conditions d'octroi, de délivrance des visas pour les Algériens.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 février 2002)
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Madame la Députée,
J'ai effectivement rencontré au Proche-Orient, en Israël ainsi que dans les Territoires palestiniens, les plus hautes autorités israéliennes, le président Arafat et un certain nombre de responsables politiques palestiniens. Je me suis rendu sur place parce que je pense que c'est la place de la diplomatie française que d'être régulièrement dans cette région et d'aller sur place pour voir comment les responsables analysent, chez eux, dans ce contexte régional très difficile et bien particulier, des problèmes que nous connaissons tous.
J'ai été reçu d'une façon qui a montré que le dialogue avec la France est quelque chose qui demeure extrêmement important, aussi bien pour les responsables israéliens, le Premier ministre où les autres responsables, que du côté palestinien.
Malheureusement, je dois vous dire que dans l'état actuel des choses, il me semble que les quelques concessions que le Premier ministre israélien pourrait faire, soit de son propre mouvement, soit parce qu'il y serait incité par des pressions amicales venues d'Europe ou des Etats-Unis, et d'autre part, le minimum vital dont le président Arafat a besoin pour que le processus de paix ne soit pas décrédibilisé aux yeux des masses palestiniennes qui s'interrogent à ce sujet et qui sont, véritablement, ravaillées par une interrogation à propos de ce processus, comme l'opinion israélienne est elle-même tourmentée par la question de la sécurité, cet écart demeure extrêmement grand, tellement grand que je ne pense pas que l'on puisse attendre, sauf si de nouveaux efforts diplomatiques produisaient de nouveaux résultats, une véritable relance du processus à court terme.
Ceci ne m'amène évidemment pas à considérer qu'il faille baisser les bras, bien au contraire. La diplomatie française va continuer à être très active avec chacun des protagonistes, chacun des interlocuteurs. Nous continuons à travailler avec tous nos partenaires européens, dont les points de vues convergent comme ils n'ont jamais convergé jusqu'à maintenant sur ce sujet. D'autre part, nous travaillons en étroite coordination avec les Etats-Unis et vous savez, qu'à Paris, le week-end qui vient, de nombreux contacts auront lieu.
Je ne peux que souhaiter qu'ils permettent de faire évoluer les positions qui, aujourd'hui, sont donc encore malheureusement trop éloignées.
Algerie
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Depuis que cette tragédie se développe sous nos yeux, ce gouvernement a eu l'occasion a plusieurs reprises d'exprimer d'abord, sa profonde compassion pour ce peuple martyrisé de la façon la plus atroce qui soit, et vous avez employé à ce sujet les mots forts qu'il fallait employer. D'autre part, nous avons entrepris de conforter, de consolider, de faciliter toutes les relations qui sont maintenues entre la société française et la société algérienne qui doit se sentir, dans cette période, assistée et soutenue et non pas abandonnée. Je pense aux mairies, aux associations, aux syndicats, à toutes sortes de groupements car cette solidarité, à laquelle de remarquables manifestations il y a quelques temps ont fait appel, doit s'exprimer de façon très précise et très concrète. Il y a beaucoup de groupes, d'organisations, de personnes en Algérie qui retrouvent, dans cette démarche, le visage de la France auquel ils sont attachés.
D'autre part, ce gouvernement a eu l'occasion d'encourager les autorités algériennes pour aller au-delà du processus de reconstruction institutionnel et de le poursuivre par de véritables réformes et un véritable processus de démocratisation.
Enfin, je dirai, s'agissant des visas qui est peut-être le cur de cette question et au cur de la question de la solidarité concrète que le ministre de l'Intérieur et moi-même sommes déterminés à faciliter les conditions d'octroi, de délivrance des visas pour les Algériens.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 4 février 2002)