Extraits d'une déclaration de M. Alain Juppé, porte parole du gouvernement, en date du 4 janvier 1987, sur l'attitude de la France après les bombardements libyens au sud du 16ème parallèle (AFP).

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Circonstance : Bombardements libyens au dessus d'Arada (Tchad) le 4 janvier 1987

Média : Bulletin d'information du ministère des affaires étrangères - Bulletin d'information du ministère des affaires étrangères

Texte intégral

Le porte-parole du gouvernement M. Alain Juppé a déclaré dimanche soir que la France va arrêter "dans les heures qui viennent les mesures appropriées", après les bombardements de l'aviation libyenne au sud du 16ème parallèle au Tchad.
- Au cours de l'émission du Club de la Presse sur Europe 1, M. Juppé a indiqué que la France "a accru son aide logistique, financière et matérielle au gouvernement tchadien". Il a réaffirmé que la France n'entendait pas intervenir au nord du 16ème parallèle.
- A la suite des bombardements libyens au sud du 16ème parallèle, "La France tiendra ses engagements et prendra les décisions appropriées pour soutenir le gouvernement tchadien" a-t-il indiqué. "La nature des mesures sera définie dans les prochaines heures par les autorités compétentes", a-t-il ajouté.
- M. Juppé a par ailleurs affirmé que la politique française au Tchad "est marquée du sceau de la continuité". "Il n'y a pas de divergences dans l'affaire tchadienne entre le chef de l'Etat François Mitterrand et le chef du gouvernement Jacques Chirac", a-t-il précisé.