Texte intégral
La Marseillaise va faire son entrée dans les écoles : un livre CD va être envoyer dans toutes les écoles et collèges et les lycées le mois prochain. J. Lang, monsieur le ministre de l'Education, d'où vient cette idée ?
- "Cette idée s'inscrit dans deux perspectives. Premièrement, comme vous le savez, nous avons souhaité réhabiliter le chant choral et un de nos objectifs, c'est la création d'une chorale par école. Il n'y a pas de raison que dans le cadre de ce plan sur le chant choral, La Marseillaise ne soit pas l'une des partitions proposées aux élèves et aux maîtres. La deuxième raison, c'est que la Marseillaise appartient à notre patrimoine national : c'est le chant de la Nation, il est souhaitable que notre école de la République soit plus que jamais une école de l'intégration de tous et qu'elle reste ou qu'elle devienne plus que jamais un creuset culturel et social. Mais, en même temps, on l'oublie parfois, La Marseillaise, c'est un hymne international de la liberté, qui a fait le tour du monde, qui a été l'objet de diverses versions et partout dans le monde où des peuples se libèrent, ils chantent La Marseillaise."
Mais "Allons enfants de la Patrie le jour de gloire est arrivé" jusque là, ça va mais ensuite "la tyrannie, l'étendard sanglant, les féroces soldats, égorgés", etc...
Mais précisément. L'histoire, cela veut dire non pas l'édulcorer, non pas la transfigurer mais la retrouver. Après tout, il faut rappeler aux élèves ce qu'un très beau texte de M. Vovelle, l'historien de la Révolution française explique dans le texte [c'est-à-dire] qu'à ce moment-là la France était assaillie ; en 1789, 1790, 1791, elle était isolée et qu'il y avait l'agression internationale de tous nos voisins qui voulaient écraser notre pays. Donc, c'est un chant patriotique de combat, c'est vrai."
Il faudrait pouvoir approfondir le sens du texte, et pour cela vous faites confiance aux enseignants ?
- "Dans le livret, il y a beaucoup d'indications concrètes sur les paroles, sur les différentes versions, de Berlioz à Gossec en passant par Tchaïkovski et des versions plus contemporaines. Je crois que c'est aussi un instrument de culture et d'histoire mis à la disposition des écoles, des lycées et des collèges."
Vous allez envoyer aussi le disque à J. Chirac ?
- "Figurez-vous que ce matin, je l'ai mis devant la place de chaque ministre et là où se tient le président de la République et il a pris l'initiative, avant de commencer le Conseil des ministres, de me demander de présenter cet ouvrage."
(Source : Premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 7 février 2002)
- "Cette idée s'inscrit dans deux perspectives. Premièrement, comme vous le savez, nous avons souhaité réhabiliter le chant choral et un de nos objectifs, c'est la création d'une chorale par école. Il n'y a pas de raison que dans le cadre de ce plan sur le chant choral, La Marseillaise ne soit pas l'une des partitions proposées aux élèves et aux maîtres. La deuxième raison, c'est que la Marseillaise appartient à notre patrimoine national : c'est le chant de la Nation, il est souhaitable que notre école de la République soit plus que jamais une école de l'intégration de tous et qu'elle reste ou qu'elle devienne plus que jamais un creuset culturel et social. Mais, en même temps, on l'oublie parfois, La Marseillaise, c'est un hymne international de la liberté, qui a fait le tour du monde, qui a été l'objet de diverses versions et partout dans le monde où des peuples se libèrent, ils chantent La Marseillaise."
Mais "Allons enfants de la Patrie le jour de gloire est arrivé" jusque là, ça va mais ensuite "la tyrannie, l'étendard sanglant, les féroces soldats, égorgés", etc...
Mais précisément. L'histoire, cela veut dire non pas l'édulcorer, non pas la transfigurer mais la retrouver. Après tout, il faut rappeler aux élèves ce qu'un très beau texte de M. Vovelle, l'historien de la Révolution française explique dans le texte [c'est-à-dire] qu'à ce moment-là la France était assaillie ; en 1789, 1790, 1791, elle était isolée et qu'il y avait l'agression internationale de tous nos voisins qui voulaient écraser notre pays. Donc, c'est un chant patriotique de combat, c'est vrai."
Il faudrait pouvoir approfondir le sens du texte, et pour cela vous faites confiance aux enseignants ?
- "Dans le livret, il y a beaucoup d'indications concrètes sur les paroles, sur les différentes versions, de Berlioz à Gossec en passant par Tchaïkovski et des versions plus contemporaines. Je crois que c'est aussi un instrument de culture et d'histoire mis à la disposition des écoles, des lycées et des collèges."
Vous allez envoyer aussi le disque à J. Chirac ?
- "Figurez-vous que ce matin, je l'ai mis devant la place de chaque ministre et là où se tient le président de la République et il a pris l'initiative, avant de commencer le Conseil des ministres, de me demander de présenter cet ouvrage."
(Source : Premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 7 février 2002)