Communiqué du ministère des affaires étrangères, en date du 21 novembre 1988, sur la situation en Afghanistan.

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Circonstance : Déclaration le 4 novembre 1988 de M. Bessmertnykh, premier vice-ministre des affaires étrangères d'URSS, laissant supposer la suspension du retrait des forces soviétiques en Afghanistan

Média : Bulletin d'information du ministère des affaires étrangères - Bulletin d'information du ministère des affaires étrangères

Texte intégral

Les Douze continuent de suivre de près les événements en Afghanistan. En réaffirmant les positions exprimées dans leur déclaration du 14 avril 1988, ils appuient les efforts du Secrétaire général des Nations unies pour parvenir à une solution globale de la crise et considèrent que les accords de Genève doivent être fidèlement appliqués par toutes les parties concernées.

Les Douze sont gravement préoccupés par l'intensification récente des bombardements soviétiques en Afghanistan et le déploiement ainsi que l'emploi des missiles Scude dans ce pays.

Les Douze ont noté avec préoccupation les récentes déclarations publiques soviétiques qui impliquent que le retrait des troupes soviétiques d'Afghanistan a été suspendu. Les Douze continuent à appeler au retrait rapide de toutes les forces soviétiques d'Afghanistan. Ils ont noté que les autorités soviétiques ont réitéré leur engagement de procéder avant le 15 février 1989 au retrait total de leurs forces. Celui-ci est essentiel pour donner au peuple afghan la possibilité de déterminer son propre avenir. Les Douze continuent de croire que la clef de la paix en Afghanistan sera l'établissement d'un gouvernement véritablement représentatif par un acte authentique d'autodétermination dans lequel la résistance aura un rôle important à jouer.

Ils appellent toutes les parties, y compris la résistance, à faire preuve de modération et de réalisme dans la recherche d'un règlement global.