Texte intégral
S. Paoli Lorsqu'on est parachuté, avec dix jours pour rencontrer les électeurs et dix jours pour les convaincre, est-ce suffisant ? Vingt jours de campagne pour se faire élire ? Les résultats de l'élection présidentielle n'ont-ils pas été accablants pour les tenants de cette forme de politique, loin des citoyens, loin de leur réalité ? Maintenant, comment faire quand on est un militant convaincu, qui croit encore à la politique mais à qui on n'a pas vraiment laissé le choix ? Vous êtes candidat des Verts dans la 5ème circonscription des Bouches-du-Rhône ; vingt jours, ce n'est pas beaucoup pour une campagne...
- "Non, ce n'est pas beaucoup, mais on a eu une longue campagne pendant six mois, on a eu une campagne présidentielle que j'ai animée en étant directeur de campagne de N. Mamère. Vous l'avez dit dans votre introduction : je n'ai pas eu vraiment le choix. Ceci dit, le fait d'aller à Marseille - je parle de "transfert" à notre époque - me met à l'essai : soit les Marseillais m'adoptent et sont d'accord avec ce que je propose, ce que proposent les Verts et ce que propose aussi cette nouvelle gauche unie, soit ils ne le sont pas ; on verra bien. Cela fait quand même quelques jours que j'y suis, dix jours, et l'accueil est tout à fait sympathique, plus que sympathique. J'écoute, j'apprends ce qu'est Marseille, que je connaissais déjà quand même un peu - je m'en étais occupé notamment pour les élections municipales. Mais je ne connais pas tous les trottoirs, la façon dont les choses se passent directement. On verra. Je crois que les législatives sont une élection nationale."
Cette perception que vous avez de la politique, quelle est-elle ? On a bien entendu au premier tour, mais aussi au second de la présidentielle, le besoin qu'ont les citoyens de se retrouver dans ceux qui les représentent, d'avoir un vrai lien avec eux. Là, ça fait quand même court pour vous, pour montrer que ce lien est là, que vous êtes à côté d'eux et que vous leur proposez une vision différente de la politique.
- "Je ne vais pas vous inventer que je suis Marseillais en vingt jours, ce serait complètement stupide et idiot. Je crois simplement que la façon dont je fais de la politique, dont j'agis, dont j'essaie d'être proche de mes concitoyens, fait que je peux être très facilement adoptable. Le transfert peut se passer de manière réellement satisfaisante. Sur une législative, que faut-il faire en France aujourd'hui ? On le voit : amener plus de proximité, plus de ce qu'on appelle aujourd'hui "la démocratie participative", en fait glisser progressivement d'une Vème République vers une VIème République qui serait plus participative, plus proche des concitoyens, d'améliorations réelles de la vie quotidienne. C'est ce que j'ai entendu le 21 avril..."
C'est surtout ce que vous aviez dit vous-même au soir du premier tour : "La Vème République est morte".
- "Exact. J'avais pesé mes mots, j'avais dit qu'il est certain qu'elle est morte dans six mois, dans un an, dans deux ans. On voit bien que si on va vers une cohabitation, ce que je peux souhaiter pour que la gauche l'emporte, que la Vème République commencera à avoir quelques grandes difficultés."
Et votre perception ? Vous êtes au contact des citoyens, est-ce que vous croyez vraiment qu'ils veulent de la cohabitation ?
- "J'entends depuis une semaine qu'on nous dit "Non, ils ne veulent pas de cohabitation", je n'en sais strictement rien ! Je suis sûr d'une chose, mais d'une seule chose pour ces prochaines élections le 9 juin : il y aura une très forte participation. Voilà la seule certitude que j'ai aujourd'hui par rapport à la grande masse de nos concitoyens. Comment voteront-ils ? Est-ce qu'il désirent la cohabitation ? Sûrement pas. Vont-ils l'éviter ? Je n'en suis pas certain, parce que je pense que la droite n'a toujours pas de programme, elle non plus, on a assisté à un grand référendum au second tour de la présidentielle, très bien ; grand référendum terriblement démocratique. J. Chirac est maintenant totalement légitime, mais sur quel projet ? Je n'en ai entendu strictement aucun. Et pendant ces législatives, je n'en entends toujours aucun."
De quoi parlez-vous quand vous êtes sur le terrain ?
- "En ce moment, de Zidane !"
Il n'y a pas que Zidane quand même !
- "Mais je suis quand même à Marseille !"
On ne peut pas éviter Zidane à Marseille - ni à Marseille ni ailleurs ! Mais quelle est votre vision du monde politique, que leur donnez-vous ?
- "Là aussi, le 21 avril et le 5 mai, un certain nombre de concitoyens, notamment dans la jeunesse française, se sont aperçus de l'utilité de la politique - "Tiens, ça peut servir à quelque chose !". A nous de montrer, en tant qu'hommes et femmes politiques, que cela sert vraiment à quelque chose, de voir à quoi sert réellement un Parlement national. C'est ça la VIème République, c'est que le Parlement existe beaucoup plus, qu'il ait un ordre du jour préparé par les députés, pas uniquement pas un gouvernement, qu'il fasse oeuvre utile au sens de l'amélioration de la vie quotidienne. Cela touchera d'ailleurs aussi bien au thème de l'insécurité, qu'à celui de la santé, du logement, du travail et ainsi de suite..."
Mais sur quoi porterait le programme politique des Verts, si on devait l'articuler rapidement ? Quelle est la priorité à vos yeux ?
- "Pour moi, et je ne cesse de le répéter - N. Mamère l'a fait aussi pendant la campagne présidentielle -, c'est l'amélioration de la vie quotidienne, non pas pour dans dix ans, mais pour dans trois mois, dans six mois, dans un an. Il faut vraiment que quand une politique est menée, qu'elle soit visible et lisible immédiatement. Je crois que c'est l'un des manques de l'ex-gouvernement de majorité plurielle. L. Jospin a fait un certain un nombre de choses, mais pas assez visibles et lisibles et on s'est aperçus qu'il y avait une déconnexion entre les propositions, les actes qui étaient faits et leur lisibilité sur le terrain. Je pense notamment à la politique de la ville, à tout ce qui est proximité des gens dans les situations en difficulté, dans les quartiers en difficulté."
Dans les pages du Parisien, ce matin, il y a une bonne idée. Nos confrères ont fait une enquête pour aller voir - je me méfie toujours des formules "la France d'en haut , la France d'en bas"...
- "Oui, moi aussi."
Ils sont allés voir ce qui se passe au niveau du terrain et c'est intéressant à lire, parce qu'on se rend compte qu'en effet, il y a une demande très forte. En descendant à Marseille, en allant parler dans la rue avec celles et ceux qui voteront peut-être pour vous, qu'entendez-vous et que percevez-vous ?
- "Après le 5 mai, il s'est passé quelque chose dans notre pays, cette espèce de grand forum, de grand débat général qu'ont vécu plusieurs centaines de milliers de personnes. Je suis un peu surpris [car] ce n'est pas déconnecté, il n'y a pas de désespérance par rapport au monde politique, il y a une attente, l'attente que l'on serve à quelque chose, qu'on soit vraiment au travail de manière quotidienne. J'entends aussi des débats sur l'insécurité, c'est évident, mais pas uniquement, cela peut être sur la propreté à Marseille, sur les transports à Marseille, qui est une ville où la voiture bouffe tous les espaces. Cela peut-être sur la pollution, puisque la pollution de l'air existe aussi à Marseille."
Au-delà des enjeux de la ville, qui est peut-être le niveau le plus passionnant de la politique ; sur la refondation de la gauche telle que N. Mamère l'a évoquée, comment envisagez-vous les choses ? Quand il dit qu'il faut qu'on soit peut-être plus proche de nos compagnons de route qui sont notamment les associations comme DAL, Act Up, etc...
- "Qu'on soit plus proche de DAL, Act Up, je veux bien ; ce sont des associations importantes et tout à fait intéressantes, mais elles ne sont pas le centre du monde ni de l'Etat français. On a à remettre à plat tout le système de démocratie participative. Il y a le Congrès de la CFDT aujourd'hui, on voit bien que c'est un syndicat qui essaie de faire participer et on en voit les difficultés et les limites aussi. Donc voir comment syndicalistes, associatifs, politiques mettent vraiment la société en mouvement et essaient de donner un sens politique réel de transformation des politiques publiques. Ce n'est pas si simple dans le monde dans lequel on vit, dans l'Europe dans laquelle on vit. Une des grandes difficultés, je l'ai dit régulièrement, c'est qu'on a trop fait du franco-français dans l'élection présidentielle. Il aurait fallu faire beaucoup plus de franco-européen, expliquer réellement ce qu'est l'Europe qu'on est en train de construire, qu'est-ce qui ne va pas et qu'est ce qui doit aller."
Il y a un peu de "chicaya", comme on dit chez vous à Marseille, dans la 4ème circonscription, avec le candidat socialiste qui est resté en lice ; qu'est-ce qu'on en dit là-bas ?
- "Ce n'est pas au nouveau transféré sur la ville d'aller voir et de dire ce qu'il faudrait faire du jour au lendemain. Oui, un peu de chicaya, parce qu'on ne reconstruit pas, on ne refonde pas une gauche après la majorité plurielle du jour au lendemain. Il y a des poids politiques respectifs qui ont été un peu bouleversés depuis plusieurs années. C'est valable pour les Verts, le PC et le PS . Tout cela met un peu d'ambiance... Globalement, sur Marseille, sur les Bouches-du-Rhône et dans le reste de la France, il y a un certain nombre de situations unitaires tout à fait favorables à ce que la gauche et les Verts puissent répondre le plus rapidement possible aux attentes de nos concitoyens. On ne refait pas en trois semaines ce qu'on n'a pas réussi à faire en cinq ans."
N. Mamère dit que dix à douze députés, ce ne serait pas mal...
- "L'accord que nous avons passé avec le PS et le PC est un accord qui, si on fait des projections - elles sont aujourd'hui difficiles et délicates - devraient aboutir à ce que les Verts disposent de dix à douze députés. C'est toujours mieux que quatre ou six, comme lors de la mandature précédente."
(Source :Premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 28 mai 2002)
- "Non, ce n'est pas beaucoup, mais on a eu une longue campagne pendant six mois, on a eu une campagne présidentielle que j'ai animée en étant directeur de campagne de N. Mamère. Vous l'avez dit dans votre introduction : je n'ai pas eu vraiment le choix. Ceci dit, le fait d'aller à Marseille - je parle de "transfert" à notre époque - me met à l'essai : soit les Marseillais m'adoptent et sont d'accord avec ce que je propose, ce que proposent les Verts et ce que propose aussi cette nouvelle gauche unie, soit ils ne le sont pas ; on verra bien. Cela fait quand même quelques jours que j'y suis, dix jours, et l'accueil est tout à fait sympathique, plus que sympathique. J'écoute, j'apprends ce qu'est Marseille, que je connaissais déjà quand même un peu - je m'en étais occupé notamment pour les élections municipales. Mais je ne connais pas tous les trottoirs, la façon dont les choses se passent directement. On verra. Je crois que les législatives sont une élection nationale."
Cette perception que vous avez de la politique, quelle est-elle ? On a bien entendu au premier tour, mais aussi au second de la présidentielle, le besoin qu'ont les citoyens de se retrouver dans ceux qui les représentent, d'avoir un vrai lien avec eux. Là, ça fait quand même court pour vous, pour montrer que ce lien est là, que vous êtes à côté d'eux et que vous leur proposez une vision différente de la politique.
- "Je ne vais pas vous inventer que je suis Marseillais en vingt jours, ce serait complètement stupide et idiot. Je crois simplement que la façon dont je fais de la politique, dont j'agis, dont j'essaie d'être proche de mes concitoyens, fait que je peux être très facilement adoptable. Le transfert peut se passer de manière réellement satisfaisante. Sur une législative, que faut-il faire en France aujourd'hui ? On le voit : amener plus de proximité, plus de ce qu'on appelle aujourd'hui "la démocratie participative", en fait glisser progressivement d'une Vème République vers une VIème République qui serait plus participative, plus proche des concitoyens, d'améliorations réelles de la vie quotidienne. C'est ce que j'ai entendu le 21 avril..."
C'est surtout ce que vous aviez dit vous-même au soir du premier tour : "La Vème République est morte".
- "Exact. J'avais pesé mes mots, j'avais dit qu'il est certain qu'elle est morte dans six mois, dans un an, dans deux ans. On voit bien que si on va vers une cohabitation, ce que je peux souhaiter pour que la gauche l'emporte, que la Vème République commencera à avoir quelques grandes difficultés."
Et votre perception ? Vous êtes au contact des citoyens, est-ce que vous croyez vraiment qu'ils veulent de la cohabitation ?
- "J'entends depuis une semaine qu'on nous dit "Non, ils ne veulent pas de cohabitation", je n'en sais strictement rien ! Je suis sûr d'une chose, mais d'une seule chose pour ces prochaines élections le 9 juin : il y aura une très forte participation. Voilà la seule certitude que j'ai aujourd'hui par rapport à la grande masse de nos concitoyens. Comment voteront-ils ? Est-ce qu'il désirent la cohabitation ? Sûrement pas. Vont-ils l'éviter ? Je n'en suis pas certain, parce que je pense que la droite n'a toujours pas de programme, elle non plus, on a assisté à un grand référendum au second tour de la présidentielle, très bien ; grand référendum terriblement démocratique. J. Chirac est maintenant totalement légitime, mais sur quel projet ? Je n'en ai entendu strictement aucun. Et pendant ces législatives, je n'en entends toujours aucun."
De quoi parlez-vous quand vous êtes sur le terrain ?
- "En ce moment, de Zidane !"
Il n'y a pas que Zidane quand même !
- "Mais je suis quand même à Marseille !"
On ne peut pas éviter Zidane à Marseille - ni à Marseille ni ailleurs ! Mais quelle est votre vision du monde politique, que leur donnez-vous ?
- "Là aussi, le 21 avril et le 5 mai, un certain nombre de concitoyens, notamment dans la jeunesse française, se sont aperçus de l'utilité de la politique - "Tiens, ça peut servir à quelque chose !". A nous de montrer, en tant qu'hommes et femmes politiques, que cela sert vraiment à quelque chose, de voir à quoi sert réellement un Parlement national. C'est ça la VIème République, c'est que le Parlement existe beaucoup plus, qu'il ait un ordre du jour préparé par les députés, pas uniquement pas un gouvernement, qu'il fasse oeuvre utile au sens de l'amélioration de la vie quotidienne. Cela touchera d'ailleurs aussi bien au thème de l'insécurité, qu'à celui de la santé, du logement, du travail et ainsi de suite..."
Mais sur quoi porterait le programme politique des Verts, si on devait l'articuler rapidement ? Quelle est la priorité à vos yeux ?
- "Pour moi, et je ne cesse de le répéter - N. Mamère l'a fait aussi pendant la campagne présidentielle -, c'est l'amélioration de la vie quotidienne, non pas pour dans dix ans, mais pour dans trois mois, dans six mois, dans un an. Il faut vraiment que quand une politique est menée, qu'elle soit visible et lisible immédiatement. Je crois que c'est l'un des manques de l'ex-gouvernement de majorité plurielle. L. Jospin a fait un certain un nombre de choses, mais pas assez visibles et lisibles et on s'est aperçus qu'il y avait une déconnexion entre les propositions, les actes qui étaient faits et leur lisibilité sur le terrain. Je pense notamment à la politique de la ville, à tout ce qui est proximité des gens dans les situations en difficulté, dans les quartiers en difficulté."
Dans les pages du Parisien, ce matin, il y a une bonne idée. Nos confrères ont fait une enquête pour aller voir - je me méfie toujours des formules "la France d'en haut , la France d'en bas"...
- "Oui, moi aussi."
Ils sont allés voir ce qui se passe au niveau du terrain et c'est intéressant à lire, parce qu'on se rend compte qu'en effet, il y a une demande très forte. En descendant à Marseille, en allant parler dans la rue avec celles et ceux qui voteront peut-être pour vous, qu'entendez-vous et que percevez-vous ?
- "Après le 5 mai, il s'est passé quelque chose dans notre pays, cette espèce de grand forum, de grand débat général qu'ont vécu plusieurs centaines de milliers de personnes. Je suis un peu surpris [car] ce n'est pas déconnecté, il n'y a pas de désespérance par rapport au monde politique, il y a une attente, l'attente que l'on serve à quelque chose, qu'on soit vraiment au travail de manière quotidienne. J'entends aussi des débats sur l'insécurité, c'est évident, mais pas uniquement, cela peut être sur la propreté à Marseille, sur les transports à Marseille, qui est une ville où la voiture bouffe tous les espaces. Cela peut-être sur la pollution, puisque la pollution de l'air existe aussi à Marseille."
Au-delà des enjeux de la ville, qui est peut-être le niveau le plus passionnant de la politique ; sur la refondation de la gauche telle que N. Mamère l'a évoquée, comment envisagez-vous les choses ? Quand il dit qu'il faut qu'on soit peut-être plus proche de nos compagnons de route qui sont notamment les associations comme DAL, Act Up, etc...
- "Qu'on soit plus proche de DAL, Act Up, je veux bien ; ce sont des associations importantes et tout à fait intéressantes, mais elles ne sont pas le centre du monde ni de l'Etat français. On a à remettre à plat tout le système de démocratie participative. Il y a le Congrès de la CFDT aujourd'hui, on voit bien que c'est un syndicat qui essaie de faire participer et on en voit les difficultés et les limites aussi. Donc voir comment syndicalistes, associatifs, politiques mettent vraiment la société en mouvement et essaient de donner un sens politique réel de transformation des politiques publiques. Ce n'est pas si simple dans le monde dans lequel on vit, dans l'Europe dans laquelle on vit. Une des grandes difficultés, je l'ai dit régulièrement, c'est qu'on a trop fait du franco-français dans l'élection présidentielle. Il aurait fallu faire beaucoup plus de franco-européen, expliquer réellement ce qu'est l'Europe qu'on est en train de construire, qu'est-ce qui ne va pas et qu'est ce qui doit aller."
Il y a un peu de "chicaya", comme on dit chez vous à Marseille, dans la 4ème circonscription, avec le candidat socialiste qui est resté en lice ; qu'est-ce qu'on en dit là-bas ?
- "Ce n'est pas au nouveau transféré sur la ville d'aller voir et de dire ce qu'il faudrait faire du jour au lendemain. Oui, un peu de chicaya, parce qu'on ne reconstruit pas, on ne refonde pas une gauche après la majorité plurielle du jour au lendemain. Il y a des poids politiques respectifs qui ont été un peu bouleversés depuis plusieurs années. C'est valable pour les Verts, le PC et le PS . Tout cela met un peu d'ambiance... Globalement, sur Marseille, sur les Bouches-du-Rhône et dans le reste de la France, il y a un certain nombre de situations unitaires tout à fait favorables à ce que la gauche et les Verts puissent répondre le plus rapidement possible aux attentes de nos concitoyens. On ne refait pas en trois semaines ce qu'on n'a pas réussi à faire en cinq ans."
N. Mamère dit que dix à douze députés, ce ne serait pas mal...
- "L'accord que nous avons passé avec le PS et le PC est un accord qui, si on fait des projections - elles sont aujourd'hui difficiles et délicates - devraient aboutir à ce que les Verts disposent de dix à douze députés. C'est toujours mieux que quatre ou six, comme lors de la mandature précédente."
(Source :Premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 28 mai 2002)