Texte intégral
Nous venons d'avoir avec M. Sturza une très intéressante, très franche et très amicale rencontre. Les relations entre la France et la Moldavie sont un peu particulières, puisque nos deux pays sont liés notamment par la Francophonie. Et bien sûr, le fait de partager une langue largement crée des relations très spéciales. Nous avons aussi des relations politiques assez intenses. Je pense notamment aux visites du président de la République à Chisinau et du président Petru Lucinschi à Paris.
Je voulais assurer la Moldavie du soutien de la France à sa démarche : démarche de réforme, démarche également d'orientation de sa politique étrangère vers l'Europe.
Nous avons identifié les priorités communes. Je pense notamment à l'exploitation de toutes les potentialités de l'accord de partenariat entre la Moldavie et l'Union européenne. Je pense aussi à l'adhésion prochaine de la Moldavie à l'Organisation mondiale du commerce, qui permettra ensuite à ce pays d'avoir accès sans douleur à une zone de libre-échange avec l'Union européenne. Je pense enfin à l'aide que l'Union européenne peut consentir à l'économie moldave qui a été touchée par les effets de la crise russe et qui doit en quelque sorte digérer de très importantes réformes internes.
Dans ce contexte-là, j'ai voulu assurer, avant que le Premier ministre, M. Lionel Jospin le fasse lui-même, M. Sturza du soutien de la France à la Moldavie, dans le cadre de son rapprochement avec l'Europe et lui dire que, bien sûr, nous savions comment se déroulait le processus d'élargissement. C'est un processus exigeant, qui prend du temps, comme nous le voyons d'ailleurs avec les vagues de candidatures ou de négociations successivement décidées par l'Union européenne. Toutefois, c'est un processus dans lequel rien n'est fermé pour la Moldavie, dès lors qu'on mène ensemble une démarche patiente, réaliste.
C'est sur ce ton de réalisme, d'ailleurs, que M. Sturza m'a lui aussi exposé la position de son gouvernement.
Nous avons parlé également du Pacte de stabilité du Sud-Est européen, auquel la Moldavie, compte tenu du format adopté, n'est pas partie prenante. Mais j'ai voulu assurer le Premier ministre que la France souhaitait que la Moldavie y soit étroitement associée, comme cela a déjà été le cas et comme cela doit l'être à nouveau.
Je souhaite enfin que cette visite en France du Premier ministre moldave soit l'occasion pour lui de sentir concrètement le resserrement de nos liens économiques et le soutien de la France à sa démarche européenne.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 17 septembre 1999)
Je voulais assurer la Moldavie du soutien de la France à sa démarche : démarche de réforme, démarche également d'orientation de sa politique étrangère vers l'Europe.
Nous avons identifié les priorités communes. Je pense notamment à l'exploitation de toutes les potentialités de l'accord de partenariat entre la Moldavie et l'Union européenne. Je pense aussi à l'adhésion prochaine de la Moldavie à l'Organisation mondiale du commerce, qui permettra ensuite à ce pays d'avoir accès sans douleur à une zone de libre-échange avec l'Union européenne. Je pense enfin à l'aide que l'Union européenne peut consentir à l'économie moldave qui a été touchée par les effets de la crise russe et qui doit en quelque sorte digérer de très importantes réformes internes.
Dans ce contexte-là, j'ai voulu assurer, avant que le Premier ministre, M. Lionel Jospin le fasse lui-même, M. Sturza du soutien de la France à la Moldavie, dans le cadre de son rapprochement avec l'Europe et lui dire que, bien sûr, nous savions comment se déroulait le processus d'élargissement. C'est un processus exigeant, qui prend du temps, comme nous le voyons d'ailleurs avec les vagues de candidatures ou de négociations successivement décidées par l'Union européenne. Toutefois, c'est un processus dans lequel rien n'est fermé pour la Moldavie, dès lors qu'on mène ensemble une démarche patiente, réaliste.
C'est sur ce ton de réalisme, d'ailleurs, que M. Sturza m'a lui aussi exposé la position de son gouvernement.
Nous avons parlé également du Pacte de stabilité du Sud-Est européen, auquel la Moldavie, compte tenu du format adopté, n'est pas partie prenante. Mais j'ai voulu assurer le Premier ministre que la France souhaitait que la Moldavie y soit étroitement associée, comme cela a déjà été le cas et comme cela doit l'être à nouveau.
Je souhaite enfin que cette visite en France du Premier ministre moldave soit l'occasion pour lui de sentir concrètement le resserrement de nos liens économiques et le soutien de la France à sa démarche européenne.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 17 septembre 1999)