Texte intégral
Depuis 20 ans, le peuple libanais, déchiré par la guerre, n'avait pu s'exprimer démocratiquement comme c'était sa tradition. La France ne pouvait donc qu'accueillir favorablement la tenue d'un scrutin national qui devait enfin permettre aux Libanais d'exprimer librement leur choix en désignant un nouveau Parlement pour peu que cette consultation se déroule dans des conditions garantissant sa crédibilité.
- L'attachement séculaire de la France au Liban ne saurait justifier pour autant qu'elle vienne s'ingérer dans les affaires intérieures de ce pays. Mais la confusion dans laquelle s'est déroulée la première journée de vote le dimanche 23 août, les fraudes manifestes qui l'ont entachée, en ont gravement altéré le sens et la portée.
- La France souhaite vivement qu'un véritable processus démocratique puisse être repris dans des conditions susceptibles de favoriser la réconciliation de tous les Libanais et la libre expression de l'opinion de chacun.
- L'attachement séculaire de la France au Liban ne saurait justifier pour autant qu'elle vienne s'ingérer dans les affaires intérieures de ce pays. Mais la confusion dans laquelle s'est déroulée la première journée de vote le dimanche 23 août, les fraudes manifestes qui l'ont entachée, en ont gravement altéré le sens et la portée.
- La France souhaite vivement qu'un véritable processus démocratique puisse être repris dans des conditions susceptibles de favoriser la réconciliation de tous les Libanais et la libre expression de l'opinion de chacun.