Texte intégral
J'ai été heureux d'accueillir au Quai d'Orsay, Mme Plavsic avec laquelle j'ai eu un entretien fort intéressant. Nous avons examiné la situation actuelle en Bosnie-Herzégovine et naturellement nous avons examiné la nouveauté de la situation à la lumière de la mise en place du gouvernement de M. Dodik. Il y a là un certain nombre d'éléments qui nous paraissent aller dans le bon sens, dans le sens d'un processus de démocratisation à entamer avec beaucoup de difficultés mais également beaucoup de mérite et qui nous semblent, en ce qui concerne l'avenir de ce pays, en ce qui concerne l'application des Accords de Dayton, et en ce qui concerne le raffermissement des liens entre la Bosnie et l'Europe. Cela nous paraît de bonne augure mais naturellement il faut que les choses soient suivies méthodiquement pas à pas et c'est là-dessus qu'ont porté nos entretiens fort intéressants, et je dirai même encourageants. Q - (sur Brcko)
R - A ce stade, j'ai surtout voulu bien comprendre le problème et mesurer ce que cela signifiait pour la Republika Srpska. Cela dit, il faut tenir compte de l'ensemble des autres éléments. Cette rencontre d'aujourd'hui avait pour objet pour moi, d'abord d'encourager le processus qui nous semble se mettre en marche et qui augure bien de l'avenir que nous souhaitons soutenir, d'autre part de passer en revue les problèmes restant. A cet égard, sur ce point précis que vous mentionnez, j'ai essentiellement écouté ce que m'a dit Mme Plavsic./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 septembre 2001)
Mesdames et Messieurs,
Nous venons de passer un moment très intéressant, mon collègue yougoslave et moi-même. Pendant une réunion de travail suivie d'un déjeuner, nous avons longuement passé en revue nos relations bilatérales. On a fait le point sur tous les plans, sur le plan politique, sur le plan économique, sur le plan culturel. Nous avons examiné point par point la manière de donner à ces relations plus de contenu, plus d'intensité.
Nous avons évidemment parlé de tous les problèmes de la région. Nous avons à ce titre fait le point sur la mise en oeuvre des accords de Dayton et sur les perspectives nouvelles qu'ouvrent depuis quelques temps les changements qui sont intervenus dans la Republica Sprska. Nous avons parlé de la région en général. Par ailleurs s'agissant de la République de Yougoslavie, nous avons également eu un échange intéressant en ce qui concerne la situation au Kossovo. Nous avons aussi parlé du voyage que M. Kinkel et moi-même allons faire au mois de mars en République de Yougoslavie d'une part, et en Croatie de l'autre.
C'est un contact que je crois très utile. Nous avons l'intention à l'avenir de développer ce dialogue et de l'approfondir. Ce n'est qu'un début mais il y a beaucoup de perspectives avec l'objectif à terme que nous partageons qui est de faire ce qu'il faut, étape après étape, pour que la République de Yougoslavie puisse retrouver sa pleine place dans la vie internationale et dans la vie européenne. Pour cela, il y a encore un certain nombre d'étapes à franchir. C'est ce que j'ai dit à mon collègue yougoslave. Q - Pouvez-vous être plus précis sur les étapes à franchir ? Est-il prématuré de parler de perspectives précises ?
R - Il n'est jamais prématuré de parler de perspectives. J'ai donc parlé tout à l'heure des perspectives et j'ai indiqué qu'il devait y avoir de la part de la République de Yougoslavie une réflexion sur le cheminement à suivre pour atteindre cet objectif. J'ai bien indiqué qu'il devait passer par des étapes au terme desquelles il y aura la réinsertion complète de ce pays dans la communauté internationale et dans l'ensemble européen, ce qui est son objectif. Et puisque c'est son objectif, j'insistai sur les gestes et les décisions qui sont nécessaires pour franchir ces différentes étapes. Il n'est donc jamais prématuré d'envisager l'avenir. {^^UE-RFY - Construction européenne^}
Q - Y a-t-il des différences entre la position française et celle de l'Union européenne ?
R - Les positions de l'Union européenne sont bien connues, elles sont répétées régulièrement. Je suis naturellement, non seulement solidaire, mais partie prenante des décisions européennes exprimées à Quinze. Le travail de réflexion auquel nous nous sommes livrés aujourd'hui est de savoir comment cheminer, à partir de la situation actuelle et compte tenu de ces principes qui sont bien connus pour atteindre l'objectif. Je crois que c'est la nature du dialogue politique utile que nous pouvons avoir entre nous. Le retour et la réinsertion complète de ce pays dans la communauté internationale, supposent des étapes et supposent des gestes précis, des décisions, des engagements de la part des autorité de Belgrade. Nous n'en sommes pas là. Ce n'est pas l'objet d'une rencontre de ce type. Une rencontre de ce type est une étape importante dans un dialogue politique pour réfléchir à la façon de se rapprocher de cet objectif. Cela nous permet de mieux comprendre quelle est l'analyse et quelles sont les intentions des autorités de Belgrade. Cela nous permet de dire franchement, directement et sans intermédiaire compliqué comment nous voyons les choses. C'est un travail sur les perspectives qui sont les nôtres et que nous voulons atteindre. {^^France-Iraq^}
Q - Y a-t-il des divergences de vue entre la France et l'Iraq ?
R - J'ai rappelé ce matin comme je l'ai fait à plusieurs reprises ces derniers jours que l'Iraq avait fait un pas en avant significatif en acceptant le principe de l'inspection des huit sites présidentiels qui posent problème. Mais ce pas n'est pas suffisant puisqu'il n'y a pas encore d'accord sur les modalités. Je n'ai pas parlé de divergences à ce stade puisque nous n'en savons rien. Je dis simplement que pour le moment il n'y a pas de réponse satisfaisante de la part de l'Iraq. Maintenant la concertation au sein du Conseil de sécurité a été approfondie et a dégagé un cadre général à partir duquel le Secrétaire général des Nations unies va pouvoir se rendre sur place. J'ai dit simplement qu'on n'avait pas encore de réponse définitive comme chacun sait. Je ne fais pas de pronostic./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 septembre 2001)
R - A ce stade, j'ai surtout voulu bien comprendre le problème et mesurer ce que cela signifiait pour la Republika Srpska. Cela dit, il faut tenir compte de l'ensemble des autres éléments. Cette rencontre d'aujourd'hui avait pour objet pour moi, d'abord d'encourager le processus qui nous semble se mettre en marche et qui augure bien de l'avenir que nous souhaitons soutenir, d'autre part de passer en revue les problèmes restant. A cet égard, sur ce point précis que vous mentionnez, j'ai essentiellement écouté ce que m'a dit Mme Plavsic./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 septembre 2001)
Mesdames et Messieurs,
Nous venons de passer un moment très intéressant, mon collègue yougoslave et moi-même. Pendant une réunion de travail suivie d'un déjeuner, nous avons longuement passé en revue nos relations bilatérales. On a fait le point sur tous les plans, sur le plan politique, sur le plan économique, sur le plan culturel. Nous avons examiné point par point la manière de donner à ces relations plus de contenu, plus d'intensité.
Nous avons évidemment parlé de tous les problèmes de la région. Nous avons à ce titre fait le point sur la mise en oeuvre des accords de Dayton et sur les perspectives nouvelles qu'ouvrent depuis quelques temps les changements qui sont intervenus dans la Republica Sprska. Nous avons parlé de la région en général. Par ailleurs s'agissant de la République de Yougoslavie, nous avons également eu un échange intéressant en ce qui concerne la situation au Kossovo. Nous avons aussi parlé du voyage que M. Kinkel et moi-même allons faire au mois de mars en République de Yougoslavie d'une part, et en Croatie de l'autre.
C'est un contact que je crois très utile. Nous avons l'intention à l'avenir de développer ce dialogue et de l'approfondir. Ce n'est qu'un début mais il y a beaucoup de perspectives avec l'objectif à terme que nous partageons qui est de faire ce qu'il faut, étape après étape, pour que la République de Yougoslavie puisse retrouver sa pleine place dans la vie internationale et dans la vie européenne. Pour cela, il y a encore un certain nombre d'étapes à franchir. C'est ce que j'ai dit à mon collègue yougoslave. Q - Pouvez-vous être plus précis sur les étapes à franchir ? Est-il prématuré de parler de perspectives précises ?
R - Il n'est jamais prématuré de parler de perspectives. J'ai donc parlé tout à l'heure des perspectives et j'ai indiqué qu'il devait y avoir de la part de la République de Yougoslavie une réflexion sur le cheminement à suivre pour atteindre cet objectif. J'ai bien indiqué qu'il devait passer par des étapes au terme desquelles il y aura la réinsertion complète de ce pays dans la communauté internationale et dans l'ensemble européen, ce qui est son objectif. Et puisque c'est son objectif, j'insistai sur les gestes et les décisions qui sont nécessaires pour franchir ces différentes étapes. Il n'est donc jamais prématuré d'envisager l'avenir. {^^UE-RFY - Construction européenne^}
Q - Y a-t-il des différences entre la position française et celle de l'Union européenne ?
R - Les positions de l'Union européenne sont bien connues, elles sont répétées régulièrement. Je suis naturellement, non seulement solidaire, mais partie prenante des décisions européennes exprimées à Quinze. Le travail de réflexion auquel nous nous sommes livrés aujourd'hui est de savoir comment cheminer, à partir de la situation actuelle et compte tenu de ces principes qui sont bien connus pour atteindre l'objectif. Je crois que c'est la nature du dialogue politique utile que nous pouvons avoir entre nous. Le retour et la réinsertion complète de ce pays dans la communauté internationale, supposent des étapes et supposent des gestes précis, des décisions, des engagements de la part des autorité de Belgrade. Nous n'en sommes pas là. Ce n'est pas l'objet d'une rencontre de ce type. Une rencontre de ce type est une étape importante dans un dialogue politique pour réfléchir à la façon de se rapprocher de cet objectif. Cela nous permet de mieux comprendre quelle est l'analyse et quelles sont les intentions des autorités de Belgrade. Cela nous permet de dire franchement, directement et sans intermédiaire compliqué comment nous voyons les choses. C'est un travail sur les perspectives qui sont les nôtres et que nous voulons atteindre. {^^France-Iraq^}
Q - Y a-t-il des divergences de vue entre la France et l'Iraq ?
R - J'ai rappelé ce matin comme je l'ai fait à plusieurs reprises ces derniers jours que l'Iraq avait fait un pas en avant significatif en acceptant le principe de l'inspection des huit sites présidentiels qui posent problème. Mais ce pas n'est pas suffisant puisqu'il n'y a pas encore d'accord sur les modalités. Je n'ai pas parlé de divergences à ce stade puisque nous n'en savons rien. Je dis simplement que pour le moment il n'y a pas de réponse satisfaisante de la part de l'Iraq. Maintenant la concertation au sein du Conseil de sécurité a été approfondie et a dégagé un cadre général à partir duquel le Secrétaire général des Nations unies va pouvoir se rendre sur place. J'ai dit simplement qu'on n'avait pas encore de réponse définitive comme chacun sait. Je ne fais pas de pronostic./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 26 septembre 2001)