Communiqué des pays de la CEE sur la reprise des combats en Angola, Bruxelles le 4 novembre 1992.

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Circonstance : Affrontements armés entre les forces de M. Jonas Savimbi, chef de l'UNITA, et les forces gouvernementales angolaises, les 31 octobre et 1er novembre 1992

Média : Bulletin d'information du ministère des affaires étrangères - Bulletin d'information du ministère des affaires étrangères

Texte intégral

Rappelant leur déclaration du 22 octobre, la Communauté et ses Etats membres se déclarent profondément préoccupés par les événements récents en Angola et déplorent les violences qui se sont produites pendant le week-end du 31 octobre au 1er novembre. La Communauté et ses Etats membres apportent leur soutien à la poursuite du rôle joué par les Nations unies dans le processus de paix en Angola et lancent un appel à toutes les parties à se conformer à sa Résolution 785 adoptée le 30 octobre par le Conseil de Sécurité des Nations unies, et à respecter le cessez-le-feu négocié dans la nuit du 1er novembre par les bons offices du secrétaire général des Nations unies.
- Tout espoir de paix en Angola ne peut être alimenté que par le non-recours à la violence par les deux parties ainsi que par la poursuite de la mise en oeuvre des accords de paix formulés dans les Accords de Bicesse, notamment en ce qui concerne la démobilisation et le retrait de leurs troupes et la collecte de leurs armes, la formation d'une force armée nationale unifiée et l'établissement des conditions permettant la tenue du deuxième tour des élections présidentielles.
- La Communauté et ses Etats membres tiendront pour responsable toute partie qui ferait obstacle au processus de paix, auquel toutes les parties se sont engagées et qui a été démocratiquement entériné par le peuple angolais.