Texte intégral
Je suis très heureux de recevoir Javier Solana, le Haut représentant pour la PESC. Nous avons déjà eu l'occasion de nous entretenir plusieurs fois ensemble. C'est un homme d'une activité inlassable, donc, quand on a le plaisir de le voir passer à Paris, c'est une occasion évidemment de faire un tour d'horizon des grandes questions d'actualité qui nous intéressent tous : le Moyen-Orient, les relations entre l'Inde et le Pakistan, la Politique européenne de sécurité et de défense, et les Balkans notamment. Alors on commencera par évoquer, tout à l'heure, lors du dîner, la situation au Proche-Orient. Vous savez évidemment que cette situation a connu beaucoup d'évolutions, sur le terrain, sur le plan diplomatique : le Premier ministre d'Israël est actuellement aux Etats-Unis, après, le président Moubarak s'y rendra. Ce sera donc l'occasion de faire le point sur la situation, de faire le point sur la volonté européenne de contribuer à ce processus dans la perspective, notamment, d'une conférence internationale.
En ce qui concerne l'Inde et le Pakistan, les derniers jours ont amené un abaissement de la tension, même si les préoccupations restent évidemment encore très vives. Le Pakistan a confirmé son intention de mettre en oeuvre des mesures concrètes et, du côté indien, on se dit prêt à des mesures de confiance. Donc les choses vont dans le bon sens et il faut accompagner les gestes qui sont faits de part et d'autre.
En ce qui concerne la Politique européenne de sécurité et de défense, nous partageons la même volonté de faire vivre ce grand projet de l'Union européenne, et donc nous souhaitons faire en sorte que l'engagement puisse être très fort dans ce sens. Les Balkans : Javier Solana revient de la région, vous savez qu'il a été l'artisan essentiel de l'accord du 14 mars entre la Serbie et le Monténégro. Nous avons soutenu ses efforts depuis le début et continuons à les soutenir. Ce sera donc l'occasion de faire le point sur la situation sur place. Nous allons par ailleurs aborder la situation d'ensemble dans les Balkans. L'Union européenne a défini à Zagreb, en novembre 2000, une perspective européenne pour les pays de la région. Je souhaite suivre attentivement la situation en concertation avec M. Solana.
Dernier point que nous aborderons peut-être, c'est la réforme du Conseil, qui sera un des éléments importants du prochain Sommet européen de Séville, et vous savez que les chefs d'Etat et de gouvernement devront arrêter des décisions importantes dans ce domaine. Donc nous ferons le point aussi sur les perspectives de réforme du Conseil.
Q - Quelle est votre position sur la réforme du Conseil ?
R - Nous sommes justement favorables aux grands éléments de la position telle qu'elle est déterminée actuellement par la Présidence espagnole, c'est à dire le souci d'efficacité, de rationalisation des travaux du Conseil. Donc, tout ce qui permettra de mieux coordonner, de mieux rationaliser, de rendre plus efficaces les procédures, va évidemment pour nous dans le bon sens.
Je vous remercie.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 12 juin 2002)
En ce qui concerne l'Inde et le Pakistan, les derniers jours ont amené un abaissement de la tension, même si les préoccupations restent évidemment encore très vives. Le Pakistan a confirmé son intention de mettre en oeuvre des mesures concrètes et, du côté indien, on se dit prêt à des mesures de confiance. Donc les choses vont dans le bon sens et il faut accompagner les gestes qui sont faits de part et d'autre.
En ce qui concerne la Politique européenne de sécurité et de défense, nous partageons la même volonté de faire vivre ce grand projet de l'Union européenne, et donc nous souhaitons faire en sorte que l'engagement puisse être très fort dans ce sens. Les Balkans : Javier Solana revient de la région, vous savez qu'il a été l'artisan essentiel de l'accord du 14 mars entre la Serbie et le Monténégro. Nous avons soutenu ses efforts depuis le début et continuons à les soutenir. Ce sera donc l'occasion de faire le point sur la situation sur place. Nous allons par ailleurs aborder la situation d'ensemble dans les Balkans. L'Union européenne a défini à Zagreb, en novembre 2000, une perspective européenne pour les pays de la région. Je souhaite suivre attentivement la situation en concertation avec M. Solana.
Dernier point que nous aborderons peut-être, c'est la réforme du Conseil, qui sera un des éléments importants du prochain Sommet européen de Séville, et vous savez que les chefs d'Etat et de gouvernement devront arrêter des décisions importantes dans ce domaine. Donc nous ferons le point aussi sur les perspectives de réforme du Conseil.
Q - Quelle est votre position sur la réforme du Conseil ?
R - Nous sommes justement favorables aux grands éléments de la position telle qu'elle est déterminée actuellement par la Présidence espagnole, c'est à dire le souci d'efficacité, de rationalisation des travaux du Conseil. Donc, tout ce qui permettra de mieux coordonner, de mieux rationaliser, de rendre plus efficaces les procédures, va évidemment pour nous dans le bon sens.
Je vous remercie.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 12 juin 2002)