Communiqué conjoint du ministère des affaires étrangères, du secrétariat d'Etat aux anciens combattants et victimes de guerre et du secrétariat d'Etat à la famille aux personnes âgées et aux rapatriés, sur l'entretien des cimetières français en Algérie, Paris le 2 novembre 1992.

Prononcé le

Intervenant(s) : 

Média : Bulletin d'information du ministère des affaires étrangères - Bulletin d'information du ministère des affaires étrangères

Texte intégral

Le Gouvernement français s'est constamment préoccupé du difficile problème de l'entretien des cimetières de Français militaires ou civils à l'étranger et en particulier en Algérie.
- Il entretient avec soin les nécropoles militaires dont il a la charge.
- Si l'entretien des sépultures civiles n'incombe pas au Gouvernement français, celui-ci est cependant conscient des problèmes liés notamment à l'éloignement des familles et a mis en oeuvre des moyens substantiels pour les travaux d'entretien et les réparations les plus urgentes.
- A cet effet, pour les pays du Maghreb, 4350000 Francs ont été attribués aux différents postes consulaires au cours des cinq dernières années.
- Le Gouvernement a, en outre, engagé un processus de regroupement des tombes les plus exposées en liaison avec les associations de rapatriés concernées.
- Une première opération a été menée à bien à Damous. En 1993 dix cimetières ruraux des régions d'Alger, Oran et Annaba seront concernés. Des crédits spécifiques seront prévus à cet effet.
- On ne peut que regretter l'exploitation politique faite par une association de rapatriés à propos d'une affaire que le Gouvernement s'emploie à résoudre. Le respect dû à nos compatriotes qui reposent loin de leur pays, en ce jour de la commémoration des défunts, impose le recueillement et exclut la polémique.