Texte intégral
La Communauté et ses Etats membres déplorent les combats généralisés et violents qui ont éclaté en Angola et les lourdes pertes en vies humaines qu'ils ont entrainées. Ils engagent vigoureusement le gouvernement ainsi que l'UNITA à mettre un terme aux combats qui constituent un sérieux revers pour le processus de paix ayant abouti aux élections libres et équitables de septembre 1992. Ils lancent également un appel aux pays de la région pour qu'ils s'abstiennent de tout acte qui pourrait contribuer à une internationalisation du conflit actuel en Angola.
- Une solution aux problèmes de l'Angola ne peut être trouvée sur le champ de bataille. Un cessez-le-feu général constitue la première exigence à satisfaire dans l'immédiat. Compte tenu de ce fait, ils regrettent que l'UNITA ait refusé de participer à une rencontre de chefs militaires qui devait avoir lieu à Addis-Abeba la semaine dernière, compromettant ainsi les efforts du représentant spécial de l'ONU, du Secrétaire général et des observateurs du processus de paix, et ils demandent instamment à l'UNITA de reconsidérer cette décision.
- La Communauté et ses Etats membres réitèrent les appels qu'ils ont lancés précédemment aux parties, notamment à l'UNITA, pour qu'elles respectent les résultats des élections, se conforment aux accords de paix de Bicesse et reprennent le processus de démobilisation. Dans ce contexte, ils exhortent le Président de l'Angola et le chef de l'UNITA à accueillir favorablement la demande faite par le Secrétaire général de l'ONU pour qu'ils se rencontrent rapidement.
- La Communauté et ses Etats membres considèrent que les Nations unies devraient continuer à jouer un rôle-clé dans le rétablissement et le maintien de la paix en Angola. Ils attendent avec intérêt le rapport du Secrétaire général des Nations unies sur le rôle futur de l'UNAVEM. A la lumière de ce rapport, le Conseil de sécurité des Nations unies devrait examiner le rôle et le mandat de l'UNAVEM, ainsi que les possiblités de renforcer la participation des Nations unies au processus de paix. Toutefois, il convient de souligner que la cessation des hostilités et une véritable volonté de reprendre le dialogue politique sont les conditions préalables d'une contribution significative de l'ONU.
- La Communauté et ses Etats membres réaffirment qu'ils sont disposés à fournir une assistance humanitaire à l'Angola et, une fois que la paix aura été établie, à contribuer à des programmes de reconstruction.
- Une solution aux problèmes de l'Angola ne peut être trouvée sur le champ de bataille. Un cessez-le-feu général constitue la première exigence à satisfaire dans l'immédiat. Compte tenu de ce fait, ils regrettent que l'UNITA ait refusé de participer à une rencontre de chefs militaires qui devait avoir lieu à Addis-Abeba la semaine dernière, compromettant ainsi les efforts du représentant spécial de l'ONU, du Secrétaire général et des observateurs du processus de paix, et ils demandent instamment à l'UNITA de reconsidérer cette décision.
- La Communauté et ses Etats membres réitèrent les appels qu'ils ont lancés précédemment aux parties, notamment à l'UNITA, pour qu'elles respectent les résultats des élections, se conforment aux accords de paix de Bicesse et reprennent le processus de démobilisation. Dans ce contexte, ils exhortent le Président de l'Angola et le chef de l'UNITA à accueillir favorablement la demande faite par le Secrétaire général de l'ONU pour qu'ils se rencontrent rapidement.
- La Communauté et ses Etats membres considèrent que les Nations unies devraient continuer à jouer un rôle-clé dans le rétablissement et le maintien de la paix en Angola. Ils attendent avec intérêt le rapport du Secrétaire général des Nations unies sur le rôle futur de l'UNAVEM. A la lumière de ce rapport, le Conseil de sécurité des Nations unies devrait examiner le rôle et le mandat de l'UNAVEM, ainsi que les possiblités de renforcer la participation des Nations unies au processus de paix. Toutefois, il convient de souligner que la cessation des hostilités et une véritable volonté de reprendre le dialogue politique sont les conditions préalables d'une contribution significative de l'ONU.
- La Communauté et ses Etats membres réaffirment qu'ils sont disposés à fournir une assistance humanitaire à l'Angola et, une fois que la paix aura été établie, à contribuer à des programmes de reconstruction.