Texte intégral
Général,
Je suis heureuse de vous recevoir aujourd'hui, pour la première fois, à l'hôtel de Brienne, surtout dans ces circonstances agréables.
Vous connaissez, général, toute l'importance que la France accorde au développement de la Politique européenne de sécurité et de défense (PESD).
Ce nouvel outil, déclaré opérationnel à Laeken, était nécessaire à l'Union européenne pour lui permettre de prendre ses responsabilités dans les situations de crise, afin de défendre ses intérêts et les valeurs auxquelles elle est attachée.
L'efficacité de la PESD dépend avant tout de la résolution des Etats-Membres à agir ensemble par engagement politique.
C'est pourquoi la France est très attachée à ce que le caractère intergouvernemental de la démarche reste fortement inscrit aussi bien dans la construction de l'outil que dans son emploi futur.
De ce point de vue, le Comité militaire de l'Union européenne est un organe essentiel de la PESD. Nous attachons un prix tout particulier au rôle central qui lui revient dans tous les aspects militaires liés au contrôle politique et à la direction stratégique des opérations de gestion de crise.
La façon dont le Comité militaire a traité les premières questions d'ordre opérationnel qui lui ont été soumises, et la manière avec laquelle vous avez conduit l'exercice CME 02 nous ont conforté dans le sentiment que le Comité militaire a effectivement trouvé sa place et la mesure de son rôle au sein des structures de la PESD.
Et cela nous paraît tout à fait encourageant dans la perspective d'une relève de l'OTAN dans l'ancienne République yougoslave de Macédoine.
La reprise de l'opération Amber Fox est une opération qui revient tout naturellement à l'Union européenne, dont les Etats-Membres déploient déjà sur le terrain la grande majorité des effectifs, y compris l'échelon de commandement de la force.
Je ne doute pas que le Comité militaire, à son niveau, saura traiter les questions qui restent en suspens avec l'énergie et la détermination nécessaires.
Général, la France reconnaît et salue le rôle éminent que vous jouez à la présidence du Comité Militaire.
Vous avez su, en pleine entente avec les présidences successives contribuer à lancer, à conduire et à mener à bien des travaux fondateurs dans le domaine de l'organisation et des concepts, mais aussi dans le domaine clé de la réalisation des objectifs de capacités.
Pour ce travail d'écoute et d'autorité, la France a souhaité vous remercier.
La Légion d'honneur est l'ordre national français le plus prestigieux.
Créé par Bonaparte, il est aujourd'hui deux fois centenaire. Votre élévation au grade de Commandeur traduit la reconnaissance de mon pays pour le travail que vous avez accompli à la présidence du comité militaire de l'Union européenne, et se veut un témoignage de confiance pour l'avenir.
Je suis heureuse de vous recevoir aujourd'hui, pour la première fois, à l'hôtel de Brienne, surtout dans ces circonstances agréables.
Vous connaissez, général, toute l'importance que la France accorde au développement de la Politique européenne de sécurité et de défense (PESD).
Ce nouvel outil, déclaré opérationnel à Laeken, était nécessaire à l'Union européenne pour lui permettre de prendre ses responsabilités dans les situations de crise, afin de défendre ses intérêts et les valeurs auxquelles elle est attachée.
L'efficacité de la PESD dépend avant tout de la résolution des Etats-Membres à agir ensemble par engagement politique.
C'est pourquoi la France est très attachée à ce que le caractère intergouvernemental de la démarche reste fortement inscrit aussi bien dans la construction de l'outil que dans son emploi futur.
De ce point de vue, le Comité militaire de l'Union européenne est un organe essentiel de la PESD. Nous attachons un prix tout particulier au rôle central qui lui revient dans tous les aspects militaires liés au contrôle politique et à la direction stratégique des opérations de gestion de crise.
La façon dont le Comité militaire a traité les premières questions d'ordre opérationnel qui lui ont été soumises, et la manière avec laquelle vous avez conduit l'exercice CME 02 nous ont conforté dans le sentiment que le Comité militaire a effectivement trouvé sa place et la mesure de son rôle au sein des structures de la PESD.
Et cela nous paraît tout à fait encourageant dans la perspective d'une relève de l'OTAN dans l'ancienne République yougoslave de Macédoine.
La reprise de l'opération Amber Fox est une opération qui revient tout naturellement à l'Union européenne, dont les Etats-Membres déploient déjà sur le terrain la grande majorité des effectifs, y compris l'échelon de commandement de la force.
Je ne doute pas que le Comité militaire, à son niveau, saura traiter les questions qui restent en suspens avec l'énergie et la détermination nécessaires.
Général, la France reconnaît et salue le rôle éminent que vous jouez à la présidence du Comité Militaire.
Vous avez su, en pleine entente avec les présidences successives contribuer à lancer, à conduire et à mener à bien des travaux fondateurs dans le domaine de l'organisation et des concepts, mais aussi dans le domaine clé de la réalisation des objectifs de capacités.
Pour ce travail d'écoute et d'autorité, la France a souhaité vous remercier.
La Légion d'honneur est l'ordre national français le plus prestigieux.
Créé par Bonaparte, il est aujourd'hui deux fois centenaire. Votre élévation au grade de Commandeur traduit la reconnaissance de mon pays pour le travail que vous avez accompli à la présidence du comité militaire de l'Union européenne, et se veut un témoignage de confiance pour l'avenir.