Texte intégral
Les gouvernements de Belgique, de France et des Etats-Unis regrettent profondément les récentes violences qui ont provoqué au Zaire de nombreuses morts, y compris celle de l'Ambassadeur de France. Ils sont également préoccupés par la sécurité de leurs ressortissants.
- Les troubles actuels et les pertes consécutives en vies humaines sont la conséquence de la paralysie politique du pays dont les gouvernements de Belgique, de France et des Etats-Unis se sont déjà préoccupés dans leurs déclarations précédentes aux autorités zairoises, la plus récente datant du 14 janvier 1993. Ils résultent du manquement du président Mobutu à la coopération avec le gouvernement de transition et au transfert des pouvoirs à ce dernier.
- Ces développements ont amené le Zaire au bord de l'effondrement politique et économique. La crise qui se poursuit soumet la population zairoise à une situation insupportable et est susceptible d'engendrer violence et anarchie générales.
- Le seul moyen d'enrayer cette évolution dangereuse est de confier immédiatement toute autorité au gouvernement de transition agréé par la conférence nationale souveraine. Ce gouvernement devrait avoir les moyens de maintenir l'ordre dans le respect des droits de l'homme et la capacité de relancer le processus de démocratisation et de restaurer la stabilité économique sans nouvelle obstruction de la présidence. Les trois gouvernements demandent au président du Zaire d'agir en conséquence.
- Les troubles actuels et les pertes consécutives en vies humaines sont la conséquence de la paralysie politique du pays dont les gouvernements de Belgique, de France et des Etats-Unis se sont déjà préoccupés dans leurs déclarations précédentes aux autorités zairoises, la plus récente datant du 14 janvier 1993. Ils résultent du manquement du président Mobutu à la coopération avec le gouvernement de transition et au transfert des pouvoirs à ce dernier.
- Ces développements ont amené le Zaire au bord de l'effondrement politique et économique. La crise qui se poursuit soumet la population zairoise à une situation insupportable et est susceptible d'engendrer violence et anarchie générales.
- Le seul moyen d'enrayer cette évolution dangereuse est de confier immédiatement toute autorité au gouvernement de transition agréé par la conférence nationale souveraine. Ce gouvernement devrait avoir les moyens de maintenir l'ordre dans le respect des droits de l'homme et la capacité de relancer le processus de démocratisation et de restaurer la stabilité économique sans nouvelle obstruction de la présidence. Les trois gouvernements demandent au président du Zaire d'agir en conséquence.