Texte intégral
Je voudrais m'associer à l'hommage que vous avez rendu à l'instant à ce grand Français qui était Jacques Foccard.
Dès le début des événements dans l'est du Zaire, la France a alerté l'opinion internationale pour que soit évité un drame humanitaire. Elle a appuyé le plan proposé par M. Sahnoun au nom des Secrétaires généraux de l'ONU et de l'OUA, plan en cinq points dont je vous rappelle très brièvement les têtes de chapitre
- la cessation immédiate des hostilités,
- le retrait de toutes les forces étrangères, y compris les mercenaires,
- la réaffirmation du respect de la souveraineté nationale et de
l'intangibilité des frontières en Afrique et au Zaïre en particulier,
- la protection et la sécurité pour tous les réfugiés et les personnes
déplacées, ainsi que l'accès à l'aide humanitaire,
- et enfin, convocation d'une conférence de concertation entre toutes les
parties, c'est-à--dire une conférence des Grands lacs.
Nous avons agi en parfaite concertation avec le gouvernement américain, en particulier avec M. George Moose, le secrétaire d'Etat adjoint américain pour l'Afrique que j'ai pu renconter ainsi que M. de Charette et M. le Premier ministre.
Il faut que toutes les parties concernées puissent se concerter et il faut les convaincre qu'il est temps de s'asseoir autour de la table de négociations.
J'ajoute qu'en ce qui concerne votre préoccupation, à propos des Français qui se trouvent au Zaïre, toutes les précautions sont prises actuellement pour que ceux-ci puissent être en toute sécurité dans les jours et les semaines qui viennent.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 octobre 2001)
Dès le début des événements dans l'est du Zaire, la France a alerté l'opinion internationale pour que soit évité un drame humanitaire. Elle a appuyé le plan proposé par M. Sahnoun au nom des Secrétaires généraux de l'ONU et de l'OUA, plan en cinq points dont je vous rappelle très brièvement les têtes de chapitre
- la cessation immédiate des hostilités,
- le retrait de toutes les forces étrangères, y compris les mercenaires,
- la réaffirmation du respect de la souveraineté nationale et de
l'intangibilité des frontières en Afrique et au Zaïre en particulier,
- la protection et la sécurité pour tous les réfugiés et les personnes
déplacées, ainsi que l'accès à l'aide humanitaire,
- et enfin, convocation d'une conférence de concertation entre toutes les
parties, c'est-à--dire une conférence des Grands lacs.
Nous avons agi en parfaite concertation avec le gouvernement américain, en particulier avec M. George Moose, le secrétaire d'Etat adjoint américain pour l'Afrique que j'ai pu renconter ainsi que M. de Charette et M. le Premier ministre.
Il faut que toutes les parties concernées puissent se concerter et il faut les convaincre qu'il est temps de s'asseoir autour de la table de négociations.
J'ajoute qu'en ce qui concerne votre préoccupation, à propos des Français qui se trouvent au Zaïre, toutes les précautions sont prises actuellement pour que ceux-ci puissent être en toute sécurité dans les jours et les semaines qui viennent.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 octobre 2001)