Texte intégral
Communiqué du 10 novembre.
- Face au drame qui frappe la région du Kivu, la France a présenté, dès le 4 novembre dernier, une proposition d'intervention humanitaire et politique susceptible de répondre aux légitimes préoccupations des Africains.
- Devant l'urgence, la France a proposé la création d'une force internationale, neutre par sa composition, comprenant des contingents militaires américains, africains et européens.
- Cette force serait destinée à assurer le ravitaillement et la sécurité des réfugiés. Elle agirait sous l'égide de l'ONU et avec le concours de l'OUA.
- Parallèlement, une solution politique globale doit être recherchée. Elle suppose la réunion d'urgence d'une conférence internationale des Grands lacs sous l'égide des Nations unies et de l'OUA. Tout doit être fait pour que cette solution soit acceptée par les pays concernés de la zone.
- Le 9 novembre, le Conseil de sécurité des Nations unies, réuni à notre demande, a adopté la résolution 1078, prévoyant notamment l'examen des différentes propositions des Etats membres afin de permettre le déploiement d'une force neutre multinationale.
- Il appartient maintenant à l'ONU de prendre sa décision.
- La France est prête à apporter sa contribution à la solution qui sera retenue. Elle appelle la communauté internationale à agir dans les délais les plus brefs.
- Communiqué du 13 novembre.
- Nous venons de prendre connaissance de la décision de principe des Etats-Unis de participer à une force multinationale à but humanitaire dans la province zaïroise du Kivu dont le principe a été retenu le 9 novembre par le Conseil de sécurité des Nations unies.
- La France se félicite de cette décision qui va permettre, maintenant sans délai, la mise sur pied de cette force et, partant, la reprise de l'acheminement de l'aide vers les populations en détresse. Il convient désormais que le Conseil de sécurité des Nations unies autorise dans les heures qui viennent la mise en oeuvre de cette force.
- Hervé de Charette, qui s'est entretenu à plusieurs reprises de cette question avec Warren Christopher, aura l'occasion ce soir et demain d'examiner avec le Secrétaire d'Etat américain les modalités de cette opération, dont le Canada assurera la direction. Il s'entretiendra également avec M. Lloyd Axworthy, ministre des affaires étrangères du Canada. Par ailleurs, la France sera représentée aux réunions des pays potentiellement contributeurs qui, dès demain à New York, traiteront des questions liées à cette intervention.
- Face au drame qui frappe la région du Kivu, la France a présenté, dès le 4 novembre dernier, une proposition d'intervention humanitaire et politique susceptible de répondre aux légitimes préoccupations des Africains.
- Devant l'urgence, la France a proposé la création d'une force internationale, neutre par sa composition, comprenant des contingents militaires américains, africains et européens.
- Cette force serait destinée à assurer le ravitaillement et la sécurité des réfugiés. Elle agirait sous l'égide de l'ONU et avec le concours de l'OUA.
- Parallèlement, une solution politique globale doit être recherchée. Elle suppose la réunion d'urgence d'une conférence internationale des Grands lacs sous l'égide des Nations unies et de l'OUA. Tout doit être fait pour que cette solution soit acceptée par les pays concernés de la zone.
- Le 9 novembre, le Conseil de sécurité des Nations unies, réuni à notre demande, a adopté la résolution 1078, prévoyant notamment l'examen des différentes propositions des Etats membres afin de permettre le déploiement d'une force neutre multinationale.
- Il appartient maintenant à l'ONU de prendre sa décision.
- La France est prête à apporter sa contribution à la solution qui sera retenue. Elle appelle la communauté internationale à agir dans les délais les plus brefs.
- Communiqué du 13 novembre.
- Nous venons de prendre connaissance de la décision de principe des Etats-Unis de participer à une force multinationale à but humanitaire dans la province zaïroise du Kivu dont le principe a été retenu le 9 novembre par le Conseil de sécurité des Nations unies.
- La France se félicite de cette décision qui va permettre, maintenant sans délai, la mise sur pied de cette force et, partant, la reprise de l'acheminement de l'aide vers les populations en détresse. Il convient désormais que le Conseil de sécurité des Nations unies autorise dans les heures qui viennent la mise en oeuvre de cette force.
- Hervé de Charette, qui s'est entretenu à plusieurs reprises de cette question avec Warren Christopher, aura l'occasion ce soir et demain d'examiner avec le Secrétaire d'Etat américain les modalités de cette opération, dont le Canada assurera la direction. Il s'entretiendra également avec M. Lloyd Axworthy, ministre des affaires étrangères du Canada. Par ailleurs, la France sera représentée aux réunions des pays potentiellement contributeurs qui, dès demain à New York, traiteront des questions liées à cette intervention.