Texte intégral
Q - Ce matin, la réunion du Conseil de sécurité à huis clos sur le Congo a été extrêmement importante puisque le Rwanda a fait une annonce.
R - Oui c'était une réunion très importante qui s'est tenue à l'initiative du Secrétaire général des Nations unies. Nous avons pu mesurer le chemin parcouru au cours des derniers mois avec l'accord de Pretoria et avec l'accord de Luanda qui marquent une mobilisation dans le sens de la paix. Nous avons pu poser des questions au président Kagamé et au président Kabila. Le président Kagamé, que j'interrogeais sur le calendrier précis du retrait des troupes rwandaises de la République démocratique du Congo, a indiqué que ce retrait allait commencer dès la semaine prochaine.
Q - Est-ce que c'est un retrait sans condition ou un retrait assorti de conditions ?
R - La position exprimée par le président rwandais était claire. Ce retrait commencerait dès le début de la semaine prochaine.
Q - Est-ce qu'on connaît les modalités ? Le retrait commencerait où ? Combien d'hommes vont se retirer ?
R - Le président rwandais n'est évidemment pas rentré, dans le cadre de cette réunion, dans les détails mais nous allons, au cours des prochains jours, préciser cela en liaison avec le Secrétaire général des Nations unies en liaison avec nos amis sud-africains. Vous savez le rôle très important joué par le président Mbéki dans ce dossier.
Q - La MONUC aujourd'hui n'a pas vraiment les moyens d'accompagner un retrait rwandais jusqu'à sa frontière, pour assurer la sécurité. Que va-t-il se passer ?
R - Nous avons justement insisté pour que la MONUC puisse disposer de tous les moyens d'agir dans cette région et en particulier - j'ai posé la question au président Kabila - pour qu'elle puisse se déployer dans les différents aéroports du territoire de la République démocratique du Congo de façon à éviter toute action des groupes armés sur le territoire de la République démocratique du Congo.
Q - Mais il faut renforcer, il faut augmenter le contingent de la MONUC, je crois, et les Américains jusque là ne semblent pas tout à fait pour.
R - Nous sommes en train d'étudier justement la question des effectifs de la MONUC. Dès lors que le retrait rwandais va commencer, il est important - et c'est évidemment le souhait de la France - que la MONUC puisse avoir tous les moyens d'exercer pleinement son mandat. Je serai moi-même dans la région très prochainement et j'aurai l'occasion d'approfondir en détail cette question avec les principaux responsables.
Q - Est-ce que le président Kabila a de son côté donné des précisions sur le désarmement des ex-FAR et Interhamwe ?
R - Il a clairement marqué l'engagement qui était le sien d'aller dans ce sens mais nous en saurons plus dans les prochaines semaines.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 17 septembre 2002)
R - Oui c'était une réunion très importante qui s'est tenue à l'initiative du Secrétaire général des Nations unies. Nous avons pu mesurer le chemin parcouru au cours des derniers mois avec l'accord de Pretoria et avec l'accord de Luanda qui marquent une mobilisation dans le sens de la paix. Nous avons pu poser des questions au président Kagamé et au président Kabila. Le président Kagamé, que j'interrogeais sur le calendrier précis du retrait des troupes rwandaises de la République démocratique du Congo, a indiqué que ce retrait allait commencer dès la semaine prochaine.
Q - Est-ce que c'est un retrait sans condition ou un retrait assorti de conditions ?
R - La position exprimée par le président rwandais était claire. Ce retrait commencerait dès le début de la semaine prochaine.
Q - Est-ce qu'on connaît les modalités ? Le retrait commencerait où ? Combien d'hommes vont se retirer ?
R - Le président rwandais n'est évidemment pas rentré, dans le cadre de cette réunion, dans les détails mais nous allons, au cours des prochains jours, préciser cela en liaison avec le Secrétaire général des Nations unies en liaison avec nos amis sud-africains. Vous savez le rôle très important joué par le président Mbéki dans ce dossier.
Q - La MONUC aujourd'hui n'a pas vraiment les moyens d'accompagner un retrait rwandais jusqu'à sa frontière, pour assurer la sécurité. Que va-t-il se passer ?
R - Nous avons justement insisté pour que la MONUC puisse disposer de tous les moyens d'agir dans cette région et en particulier - j'ai posé la question au président Kabila - pour qu'elle puisse se déployer dans les différents aéroports du territoire de la République démocratique du Congo de façon à éviter toute action des groupes armés sur le territoire de la République démocratique du Congo.
Q - Mais il faut renforcer, il faut augmenter le contingent de la MONUC, je crois, et les Américains jusque là ne semblent pas tout à fait pour.
R - Nous sommes en train d'étudier justement la question des effectifs de la MONUC. Dès lors que le retrait rwandais va commencer, il est important - et c'est évidemment le souhait de la France - que la MONUC puisse avoir tous les moyens d'exercer pleinement son mandat. Je serai moi-même dans la région très prochainement et j'aurai l'occasion d'approfondir en détail cette question avec les principaux responsables.
Q - Est-ce que le président Kabila a de son côté donné des précisions sur le désarmement des ex-FAR et Interhamwe ?
R - Il a clairement marqué l'engagement qui était le sien d'aller dans ce sens mais nous en saurons plus dans les prochaines semaines.
(source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 17 septembre 2002)