Texte intégral
La position du gouvernement français depuis le début de cette crise a été très claire. En effet, nous ne saurions tolérer que se maintiennent des comportements contraires aux règles universellement adoptées pour la démocratie.
Je vais vous rappeler quelques démarches faites par le gouvernement français. Ainsi, une démarche officielle a été faite à Belgrade pour appuyer les positions du président Gonzalez. C'est aussi la France qui est à l'origine de la démarche qu'a effectuée la présidence de l'Union européenne auprès des autorités de Belgrade, afin que ce même message soit transmis aux plus hautes autorités de l'Etat. Le 31 décembre enfin, le ministre des Affaires étrangères a tenu à exprimer personnellement auprès de son homologue yougoslave, M. Milutinovic, notre plein soutien aux conclusions de M. Gonzalez. L'un des collaborateurs de M. de Charette s'est rendu personnellement à Belgrade les 10 et 11 janvier. Il a rappelé à la demande du ministre que nous entendions voir mettre en oeuvre l'intégralité des conclusions de M. Gonzalez. Il va donc de soi qu'aussi longtemps que les recommandations de M. Gonzalez n'auront pas été exécutées, il n'y aura pas lieu de consentir les préférences commerciales de l'Union européenne à la Yougoslavie.
J'ajoute que nous ne serons jamais assez nombreux pour encourager la démocratisation de ce pays.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 octobre 2001)