Texte intégral
Je suis particulièrement heureux et fier d'inaugurer aujourd'hui la quinzième exposition de matériels d'armement Eurosatory 98. Le succès renouvelé de cette exposition, illustré par les chiffres que vous venez de citer Monsieur le président, atteste de la vitalité et de l'ouverture internationale de l'industrie de défense française et européenne.
Je relève avec un grand intérêt l'arrivée d'exposants de nouveaux pays dont certains, comme l'Arabie Saoudite, ont des liens très anciens et solides avec la France dans le domaine des armements terrestres.
Le contexte stratégique
Le changement de situation stratégique en Europe au début de la décennie a scellé la fin d'une époque, remettant en question l'ensemble de notre système militaire, conçu jusqu'alors essentiellement pour faire face à la bataille principale en Centre-Europe. L'action de nos forces armées, et notamment celle de nos forces armées terrestres, doit être désormais conçue moins dans l'éventualité d'une menace de ce type qu'en cas de conflit régional, pouvant intervenir dans des régions plus éloignées de nos frontières, qui mettrait en jeu nos obligations au titre des traité ou nos objectifs internationaux.
La loi de programmation militaire qui a été votée au printemps 1996 a défini le nouveau modèle d'armée qui sera mis en place progressivement pour permettre à la France de répondre pleinement à ses obligations. Il comporte deux points essentiels : professionnalisation des forces armées et modernisation des équipements.
Les équipements de l'armée professionnalisée de demain devront satisfaire des exigences nouvelles lui permettant d'assurer des missions où mobilité, souplesse d'emploi et réactivité sur des théâtres d'opération éloignés sont essentiels. Si les matériels doivent être de plus en plus facilement projetables, il n'en demeure pas moins que le besoin en équipements lourds, nécessaires à la maîtrise du terrain, demeure.
Appelées à intervenir sur des théâtres d'opération éloignés, dans le cadre d'opérations qui seront généralement conduites en coalition, nos armées devront disposer de moyens interopérables avec ceux de nos alliés. Ceci est essentiel pour les systèmes d'information, de commandement, de communication et d'identification.
C'est sur la base de ces constats que le Gouvernement a confirmé la poursuite, au rythme prévu par la loi de programmation militaire, des principaux programmes terrestres, notamment du char Leclerc, l'hélicoptère Tigre et du futur véhicule blindé de l'infanterie, le VBCI. Nous avons également confirmé la réalisation, en coopération avec l'Allemagne et l'Italie, de l'hélicoptère NH 90, la poursuite du développement des missiles sol-air futurs, notamment du SAMP/T pour la défense aérienne du corps de bataille, ainsi que la priorité donnée aux systèmes de renseignement, de commandement, de communication et de guerre électronique.
La situation de l'industrie
Dans ce contexte, l'industrie d'armements terrestres en France et en Europe se trouve aujourd'hui confrontée à des défis extrêmement importants :
- la limitation des budgets militaires, tout d'abord, en phase avec la maîtrise des dépenses publiques, qui nécessite de pouvoir produire les meilleurs matériels aux meilleurs coûts ;
- l'utilisation accrue des technologies les plus modernes, et notamment, comme l'a souligné le président du GICAT, l'électronique, l'informatique ou encore l'optronique ;
- le renforcement de la concurrence sur les marchés à l'exportation.
Pour répondre à ces défis, de profondes restructurations industrielles, françaises et européennes, apparaissent nécessaires.
Ces restructurations sont d'ailleurs à l'oeuvre depuis plusieurs années, je citerai à titre d'exemple la création d'Eurocopter, le regroupement des activités armement et propulsion de Thomson-CSF et de DASA, les rapprochements de Lacroix et Ruggieri, d'Alsetex et Titanite, ou encore la création de Celerg à partir des activités de propulsion tactique de la SNPE et de l'Aerospatiale.
Le Gouvernement auquel j'appartiens a considéré dès son arrivée que la restructuration des industries de défense devait constituer une priorité; permettez-moi d'en rappeler quelques exemples concrets.
Dans le domaine de l'électronique de défense ce Gouvernement a conduit, dans un délai relativement court, le renforcement de Thomson-CSF dans un nouveau partenariat : cette opération, qui a permis l'élargissement du périmètre industriel de l'entreprise, lui permet désormais d'envisager, dans des conditions favorables, des alliances européennes.
Plus récemment, le Gouvernement a réaffirmé 1' importance qu'il accorde au groupe Aérospatiale, qui dispose des compétences humaines et technologiques lui permettant de jouer un rôle moteur dans les restructurations du secteur aéronautique. Le rapprochement avec Dassault Aviation, annoncé le 14 mai dernier s'inscrit dans cette logique. C'est précisément pour faciliter la mise en uvre de ces partenariats et plus généralement le développement de l'entreprise, que nous avons demandé très récemment au président d'Aérospatiale d'élaborer des propositions en vue de l'ouverture du capital.
De même, je suis confiant dans la capacité de GIAT Industries à nouer des partenariats ou des alliances européennes, que ce soit dans le domaine des blindés ou des armes et munitions.
La SNPE s'est également engagée dans cette voie, en ouvrant des discussions avec le britannique Royal Ordnance: la disposition législative adoptée par le Parlement à l'occasion du DDOEF rend désormais possible la mise en uvre du rapprochement entre les deux entreprises dans le domaine des poudres et explosifs militaires.
Ces quelques exemples illustrent la détermination du Gouvernement à favoriser le processus de restructuration de l'industrie de défense. Cette détermination s'accompagne d'une grande vigilance sur les conséquences sociales, qui peuvent résulter, dans certains cas, de ces restructurations : pour cette raison, les compétences et les moyens dont dispose le Délégué interministériel aux restructurations ont été renforcés, afin d'accompagner la reconversion des bassins d'emplois les plus touchés par la baisse du volume de l'activité industrielle de défense.
Le développement des programmes en coopération est devenu une nécessité et contribue à ce mouvement de restructuration industrielle.
C'est dans le domaine aéroterrestre que les coopérations européennes sont les plus anciennes : on a en mémoire les systèmes antichars Milan et Hot ou le système antiaérien Roland.
Le programme d'hélicoptère franco-allemand Tigre vient de franchir le 20 mai 1998 un jalon important avec la signature entre le secrétaire d'Etat allemand Monsieur Simon et le délégué général pour l'armement Monsieur Helmer de l'accord franco-allemand pour la production de l'hélicoptère Tigre.
Comme je l'évoquais il y a quelques instants, le programme de véhicule GTK/MRAV/VBCI fournit un nouvel exemple de coopération ; ce programme a d'ailleurs vocation à être géré, à terme, au sein de l'Organisme conjoint de coopération en matière d'armement, l'OCCAR. La déclaration commune du 22 avril 1998 entre l'Allemagne, le Royaume Uni et la France marque une nouvelle étape dans la conduite de ce programme, à travers le choix d'un concept de véhicule commun.
L'exportation
Le secteur de l'armement terrestre constitue un volet important de notre activité à l'exportation. Des contrats très importants sont en cours d'exécution. Je citerai par exemple le contrat de vente par GIAT Industries de chars Leclerc aux Emirats Arabes Unis ; plus de 150 chars Leclerc ont ainsi d'ores et déjà été livrés.
La France entend se comporter comme un acteur responsable et performant sur le marché de l'armement.
La responsabilité, c'est un contrôle des exportations particulièrement exemplaire et je voudrais rappeler le rôle moteur que la France a joué dans deux domaines :
- l'initiative européenne de code de conduite : elle vise à mieux mettre en pratique les engagements des pays européens sur la base des principes déjà édictés aux Conseils européens de Luxembourg en 1991 et de Lisbonne en 1992. Je me réjouis qu'un accord sur une méthode de choix en matière de cession d'armements ait été acquise le 25 mai 1998 entre les ministres des affaires étrangères des quinze pays de l'Union européenne.
- la convention d'Ottawa sur l'interdiction des mines antipersonnel : la France a signé cette convention en décembre 1997 et son parlement vient de voter la loi de transposition en droit français. A titre unilatéral, la France a cessé d'exporter les mines antipersonnel dés 1986 et ce moratoire a été officialisé par le président de la République en 1993. La France travaille désormais à la destruction des stocks : les opérations ont été confiées à trois sociétés privées après mise en concurrence et, dès la fin de cette année, la moitié des engins en stock sera démilitarisée. La France, enfin, s'est forgé une expérience pratique avec les déminages à l'issue de la seconde guerre mondiale, participe activement à des opérations de déminage à l'étranger et forme de nombreuses équipes.
La performance, c'est la reprise sensible en 1997 du flux de commandes enregistré par l'industrie française. Cette remontée dans des marchés qui restent prudents me paraît donner un signe concret de la compétitivité globale des équipes françaises dans la défense. Cela confirme que nos entreprises sont prêtes à prendre leur place dans les rassemblements européens.
Cette compétitivité encore améliorée offre aussi un espace à l'Etat acheteur pour parfaire ces procédures d'acquisition et de gestion des programmes, en s'appuyant sur la sécurité retrouvée en matière de volume d'activité et pour stimuler la compétition en renforçant la transparence de ces appels à la concurrence. Nous nous y emploieront dans les mois qui viennent.
Pour conclure, j'adresse mes vux de bienvenue aux nombreuses délégations officielles étrangères qui, à notre invitation, ont accepté de venir à Eurosatory 98. Je souhaite que leur séjour à Paris soit l'occasion de renforcer les liens de coopération opérationnels et industriels qui existent entre nos pays et de trouver de nouveaux axes de travail en commun.
La présence de nombreux exposants étrangers que je salue également est la preuve du rayonnement et du dynamisme de ce salon et de notre aptitude à relever les défis industriels et économiques.
Les Etats-majors, la délégation générale pour l'armement et les industriels constituent une véritable équipe de France dont la présence conjointe à cette manifestation illustre la volonté d'ouverture et de coopération avec les pays alliés et amis.
(Source http://www.defense.gouv.fr, le 10 septembre 2001)
Je relève avec un grand intérêt l'arrivée d'exposants de nouveaux pays dont certains, comme l'Arabie Saoudite, ont des liens très anciens et solides avec la France dans le domaine des armements terrestres.
Le contexte stratégique
Le changement de situation stratégique en Europe au début de la décennie a scellé la fin d'une époque, remettant en question l'ensemble de notre système militaire, conçu jusqu'alors essentiellement pour faire face à la bataille principale en Centre-Europe. L'action de nos forces armées, et notamment celle de nos forces armées terrestres, doit être désormais conçue moins dans l'éventualité d'une menace de ce type qu'en cas de conflit régional, pouvant intervenir dans des régions plus éloignées de nos frontières, qui mettrait en jeu nos obligations au titre des traité ou nos objectifs internationaux.
La loi de programmation militaire qui a été votée au printemps 1996 a défini le nouveau modèle d'armée qui sera mis en place progressivement pour permettre à la France de répondre pleinement à ses obligations. Il comporte deux points essentiels : professionnalisation des forces armées et modernisation des équipements.
Les équipements de l'armée professionnalisée de demain devront satisfaire des exigences nouvelles lui permettant d'assurer des missions où mobilité, souplesse d'emploi et réactivité sur des théâtres d'opération éloignés sont essentiels. Si les matériels doivent être de plus en plus facilement projetables, il n'en demeure pas moins que le besoin en équipements lourds, nécessaires à la maîtrise du terrain, demeure.
Appelées à intervenir sur des théâtres d'opération éloignés, dans le cadre d'opérations qui seront généralement conduites en coalition, nos armées devront disposer de moyens interopérables avec ceux de nos alliés. Ceci est essentiel pour les systèmes d'information, de commandement, de communication et d'identification.
C'est sur la base de ces constats que le Gouvernement a confirmé la poursuite, au rythme prévu par la loi de programmation militaire, des principaux programmes terrestres, notamment du char Leclerc, l'hélicoptère Tigre et du futur véhicule blindé de l'infanterie, le VBCI. Nous avons également confirmé la réalisation, en coopération avec l'Allemagne et l'Italie, de l'hélicoptère NH 90, la poursuite du développement des missiles sol-air futurs, notamment du SAMP/T pour la défense aérienne du corps de bataille, ainsi que la priorité donnée aux systèmes de renseignement, de commandement, de communication et de guerre électronique.
La situation de l'industrie
Dans ce contexte, l'industrie d'armements terrestres en France et en Europe se trouve aujourd'hui confrontée à des défis extrêmement importants :
- la limitation des budgets militaires, tout d'abord, en phase avec la maîtrise des dépenses publiques, qui nécessite de pouvoir produire les meilleurs matériels aux meilleurs coûts ;
- l'utilisation accrue des technologies les plus modernes, et notamment, comme l'a souligné le président du GICAT, l'électronique, l'informatique ou encore l'optronique ;
- le renforcement de la concurrence sur les marchés à l'exportation.
Pour répondre à ces défis, de profondes restructurations industrielles, françaises et européennes, apparaissent nécessaires.
Ces restructurations sont d'ailleurs à l'oeuvre depuis plusieurs années, je citerai à titre d'exemple la création d'Eurocopter, le regroupement des activités armement et propulsion de Thomson-CSF et de DASA, les rapprochements de Lacroix et Ruggieri, d'Alsetex et Titanite, ou encore la création de Celerg à partir des activités de propulsion tactique de la SNPE et de l'Aerospatiale.
Le Gouvernement auquel j'appartiens a considéré dès son arrivée que la restructuration des industries de défense devait constituer une priorité; permettez-moi d'en rappeler quelques exemples concrets.
Dans le domaine de l'électronique de défense ce Gouvernement a conduit, dans un délai relativement court, le renforcement de Thomson-CSF dans un nouveau partenariat : cette opération, qui a permis l'élargissement du périmètre industriel de l'entreprise, lui permet désormais d'envisager, dans des conditions favorables, des alliances européennes.
Plus récemment, le Gouvernement a réaffirmé 1' importance qu'il accorde au groupe Aérospatiale, qui dispose des compétences humaines et technologiques lui permettant de jouer un rôle moteur dans les restructurations du secteur aéronautique. Le rapprochement avec Dassault Aviation, annoncé le 14 mai dernier s'inscrit dans cette logique. C'est précisément pour faciliter la mise en uvre de ces partenariats et plus généralement le développement de l'entreprise, que nous avons demandé très récemment au président d'Aérospatiale d'élaborer des propositions en vue de l'ouverture du capital.
De même, je suis confiant dans la capacité de GIAT Industries à nouer des partenariats ou des alliances européennes, que ce soit dans le domaine des blindés ou des armes et munitions.
La SNPE s'est également engagée dans cette voie, en ouvrant des discussions avec le britannique Royal Ordnance: la disposition législative adoptée par le Parlement à l'occasion du DDOEF rend désormais possible la mise en uvre du rapprochement entre les deux entreprises dans le domaine des poudres et explosifs militaires.
Ces quelques exemples illustrent la détermination du Gouvernement à favoriser le processus de restructuration de l'industrie de défense. Cette détermination s'accompagne d'une grande vigilance sur les conséquences sociales, qui peuvent résulter, dans certains cas, de ces restructurations : pour cette raison, les compétences et les moyens dont dispose le Délégué interministériel aux restructurations ont été renforcés, afin d'accompagner la reconversion des bassins d'emplois les plus touchés par la baisse du volume de l'activité industrielle de défense.
Le développement des programmes en coopération est devenu une nécessité et contribue à ce mouvement de restructuration industrielle.
C'est dans le domaine aéroterrestre que les coopérations européennes sont les plus anciennes : on a en mémoire les systèmes antichars Milan et Hot ou le système antiaérien Roland.
Le programme d'hélicoptère franco-allemand Tigre vient de franchir le 20 mai 1998 un jalon important avec la signature entre le secrétaire d'Etat allemand Monsieur Simon et le délégué général pour l'armement Monsieur Helmer de l'accord franco-allemand pour la production de l'hélicoptère Tigre.
Comme je l'évoquais il y a quelques instants, le programme de véhicule GTK/MRAV/VBCI fournit un nouvel exemple de coopération ; ce programme a d'ailleurs vocation à être géré, à terme, au sein de l'Organisme conjoint de coopération en matière d'armement, l'OCCAR. La déclaration commune du 22 avril 1998 entre l'Allemagne, le Royaume Uni et la France marque une nouvelle étape dans la conduite de ce programme, à travers le choix d'un concept de véhicule commun.
L'exportation
Le secteur de l'armement terrestre constitue un volet important de notre activité à l'exportation. Des contrats très importants sont en cours d'exécution. Je citerai par exemple le contrat de vente par GIAT Industries de chars Leclerc aux Emirats Arabes Unis ; plus de 150 chars Leclerc ont ainsi d'ores et déjà été livrés.
La France entend se comporter comme un acteur responsable et performant sur le marché de l'armement.
La responsabilité, c'est un contrôle des exportations particulièrement exemplaire et je voudrais rappeler le rôle moteur que la France a joué dans deux domaines :
- l'initiative européenne de code de conduite : elle vise à mieux mettre en pratique les engagements des pays européens sur la base des principes déjà édictés aux Conseils européens de Luxembourg en 1991 et de Lisbonne en 1992. Je me réjouis qu'un accord sur une méthode de choix en matière de cession d'armements ait été acquise le 25 mai 1998 entre les ministres des affaires étrangères des quinze pays de l'Union européenne.
- la convention d'Ottawa sur l'interdiction des mines antipersonnel : la France a signé cette convention en décembre 1997 et son parlement vient de voter la loi de transposition en droit français. A titre unilatéral, la France a cessé d'exporter les mines antipersonnel dés 1986 et ce moratoire a été officialisé par le président de la République en 1993. La France travaille désormais à la destruction des stocks : les opérations ont été confiées à trois sociétés privées après mise en concurrence et, dès la fin de cette année, la moitié des engins en stock sera démilitarisée. La France, enfin, s'est forgé une expérience pratique avec les déminages à l'issue de la seconde guerre mondiale, participe activement à des opérations de déminage à l'étranger et forme de nombreuses équipes.
La performance, c'est la reprise sensible en 1997 du flux de commandes enregistré par l'industrie française. Cette remontée dans des marchés qui restent prudents me paraît donner un signe concret de la compétitivité globale des équipes françaises dans la défense. Cela confirme que nos entreprises sont prêtes à prendre leur place dans les rassemblements européens.
Cette compétitivité encore améliorée offre aussi un espace à l'Etat acheteur pour parfaire ces procédures d'acquisition et de gestion des programmes, en s'appuyant sur la sécurité retrouvée en matière de volume d'activité et pour stimuler la compétition en renforçant la transparence de ces appels à la concurrence. Nous nous y emploieront dans les mois qui viennent.
Pour conclure, j'adresse mes vux de bienvenue aux nombreuses délégations officielles étrangères qui, à notre invitation, ont accepté de venir à Eurosatory 98. Je souhaite que leur séjour à Paris soit l'occasion de renforcer les liens de coopération opérationnels et industriels qui existent entre nos pays et de trouver de nouveaux axes de travail en commun.
La présence de nombreux exposants étrangers que je salue également est la preuve du rayonnement et du dynamisme de ce salon et de notre aptitude à relever les défis industriels et économiques.
Les Etats-majors, la délégation générale pour l'armement et les industriels constituent une véritable équipe de France dont la présence conjointe à cette manifestation illustre la volonté d'ouverture et de coopération avec les pays alliés et amis.
(Source http://www.defense.gouv.fr, le 10 septembre 2001)