Texte intégral
Très Saint-Père,
Au moment où vous allez quitter le sol français, me revient l'honneur de vous dire notre reconnaissance pour votre visite, la sixième que vous accomplissez dans notre pays. S'il fallait une preuve de l'attention que vous portez a la France, le temps que vous nous consacrez montre combien nous sommes privilégiés. Les quatre journées de votre visite pastorale auront été particulièrement riches de dialogues et de rencontres.
Sur la longue route que vous parcourez à travers le monde, nous vous remercions d'avoir posé chez nous une fois de plus votre bâton de pèlerin .
En tant que pasteur, vous avez pu rencontrer, avec les Evêques, une partie des forces vives de l''Eglise de France : des religieux et des religieuses, des laïcs engagés à son service, de jeunes couples et leurs enfants, mais aussi des hommes et des femmes blessés par la vie, qui vous ont dit le souci de solidarité des catholiques de notre pays.
Vous avez marché sur les traces de Grignion de Montfort, rencontré les foules de Sainte-Anne d'Auray, constaté que la parole répandue par Saint Martin est toujours bien vivante.
Avec nous, aujourd'hui, vous avez commémoré le baptême de Clovis qui, alors que la Gaule allait devenir la France, a été l'un des événements fondateurs de notre histoire.
Notre peuple a une grande tradition de diversités et de contrastes, tout autant que de liberté. Les affrontements d'idées y sont, peut-être, plus âpres qu'ailleurs. Mais les hommes de bonne volonté reconnaissent en vous l'apôtre inlassable de la paix, de la solidarité et de la justice. Tous ceux-la, quelles que soient leurs convictions, vous savent gré d'avoir combattu, comme vous l'avez fait, pour la dignité de l'homme et la primauté de l'esprit.
Au lendemain de la visite que le Président de la République a faite dans votre pays natal, comment ne pas avoir aussi à l'esprit le rôle qui fut le vôtre dans la chute des régimes totalitaires qui opprimaient la moitié de l'Europe ?
Merci, Très Saint-Père, pour le haut témoignage, qu'une fois de plus vous nous avez donné.
Au moment où vous allez nous quitter, nous vous disons "au revoir'' puisque l'an prochain, vous reviendrez chez nous pour les douzièmes Journées Mondiales de la Jeunesse qui se tiendront à Paris.
Pour vous, comme pour nous, les jeunes sont importants, car ils sont notre avenir et notre espoir. Vous les aimez, vous leur faites confiance et vous comptez sur eux. Ce rassemblement, sans précédent à Pans, de milliers de jeunes venus du monde entier sera signe de paix et de fraternité pour le monde. Soyez assuré, Très Saint-Père, qu'ils seront en France les bienvenus.
Au nom du Président de la République, au nom du gouvernement français et en mon nom personnel, je vous redis notre gratitude pour ce sixième voyage que vous nous avez fait la joie d'accomplir dans notre pays.
Nos vux vous accompagnent pour la poursuite de votre haute mission.
(Source http://www.archives.premier-ministre.gouv.fr, le 15 mai 2002
Au moment où vous allez quitter le sol français, me revient l'honneur de vous dire notre reconnaissance pour votre visite, la sixième que vous accomplissez dans notre pays. S'il fallait une preuve de l'attention que vous portez a la France, le temps que vous nous consacrez montre combien nous sommes privilégiés. Les quatre journées de votre visite pastorale auront été particulièrement riches de dialogues et de rencontres.
Sur la longue route que vous parcourez à travers le monde, nous vous remercions d'avoir posé chez nous une fois de plus votre bâton de pèlerin .
En tant que pasteur, vous avez pu rencontrer, avec les Evêques, une partie des forces vives de l''Eglise de France : des religieux et des religieuses, des laïcs engagés à son service, de jeunes couples et leurs enfants, mais aussi des hommes et des femmes blessés par la vie, qui vous ont dit le souci de solidarité des catholiques de notre pays.
Vous avez marché sur les traces de Grignion de Montfort, rencontré les foules de Sainte-Anne d'Auray, constaté que la parole répandue par Saint Martin est toujours bien vivante.
Avec nous, aujourd'hui, vous avez commémoré le baptême de Clovis qui, alors que la Gaule allait devenir la France, a été l'un des événements fondateurs de notre histoire.
Notre peuple a une grande tradition de diversités et de contrastes, tout autant que de liberté. Les affrontements d'idées y sont, peut-être, plus âpres qu'ailleurs. Mais les hommes de bonne volonté reconnaissent en vous l'apôtre inlassable de la paix, de la solidarité et de la justice. Tous ceux-la, quelles que soient leurs convictions, vous savent gré d'avoir combattu, comme vous l'avez fait, pour la dignité de l'homme et la primauté de l'esprit.
Au lendemain de la visite que le Président de la République a faite dans votre pays natal, comment ne pas avoir aussi à l'esprit le rôle qui fut le vôtre dans la chute des régimes totalitaires qui opprimaient la moitié de l'Europe ?
Merci, Très Saint-Père, pour le haut témoignage, qu'une fois de plus vous nous avez donné.
Au moment où vous allez nous quitter, nous vous disons "au revoir'' puisque l'an prochain, vous reviendrez chez nous pour les douzièmes Journées Mondiales de la Jeunesse qui se tiendront à Paris.
Pour vous, comme pour nous, les jeunes sont importants, car ils sont notre avenir et notre espoir. Vous les aimez, vous leur faites confiance et vous comptez sur eux. Ce rassemblement, sans précédent à Pans, de milliers de jeunes venus du monde entier sera signe de paix et de fraternité pour le monde. Soyez assuré, Très Saint-Père, qu'ils seront en France les bienvenus.
Au nom du Président de la République, au nom du gouvernement français et en mon nom personnel, je vous redis notre gratitude pour ce sixième voyage que vous nous avez fait la joie d'accomplir dans notre pays.
Nos vux vous accompagnent pour la poursuite de votre haute mission.
(Source http://www.archives.premier-ministre.gouv.fr, le 15 mai 2002