Texte intégral
La République du Centre :
C'est la première fois qu'un ministre de la Défense vient visiter la pharmacie centrale des armées. Cette visite annonce-t-elle une restructuration ?
Mme Alliot-Marie :
Je me sens très concernée par l'ensemble des activités du service de santé des armées, qu'il s'agisse de ses missions au profit des forces ou de sa participation aux plans de secours mis en place par le gouvernement (Plan Blanc, Plan Biotox)
La Pharmacie centrale des armées (PCA) s'inscrit naturellement dans une chaîne cohérente et complète de la santé au profit des forces. Elle dispose d'une capacité opérationnelle de production, notamment en produits spécifiques. C'est un outil opérationnel non seulement indispensable, mais aussi très apprécié de nos forces en opérations extérieures. Cette visite est donc pour moi l'occasion de saluer le savoir-faire des hommes et femmes au service de la médecine de défense. C'est également l'occasion d'examiner la modernisation de ce service, afin qu'il réponde aux nouvelles normes du Code de la santé publique élaboré par le ministère de la Santé.
Des troupes stationnées dans l'Orléanais et la région Centre rejoignent la Côte d'Ivoire. Que vont-elles y faire ?
La 2e brigade blindée d'Orléans relève effectivement les unités de la 3e brigade mécanisée dans le courant du mois d'octobre. Son commandant, le général de brigade Bertrand Ract-Madoux, prendra le poste de général adjoint des opérations dès le début d'octobre.
Les unités de la 2e brigade blindée intégreront la force Licorne qui, avec la force interafricaine de maintien de la paix, oeuvre à la stabilisation et à une véritable réconciliation nationale des Ivoiriens Nos soldats remplissent cette mission en faisant preuve quotidiennement d'un courage, d'un professionnalisme et d'un sang-froid qu'il faut saluer.
Le processus de stabilisation se poursuit. L'existence depuis le 24 mai dans l'Ouest du pays d'une zone de confiance exempte d'armes, la réouverture le 10 septembre de la frontière avec le Burkina Faso et la création à cette même date d'un Comité pour la réunification nationale chargé de l'élaboration du programme national de désarmement des ex-rebelles sont des étapes importantes vers le rétablissement de la sécurité. Ce processus doit cependant être constamment appuyé.
(Source http://www.defense.gouv.fr, le 24 septembre 2003)