Texte intégral
Le Parti Socialiste et le Parti Communiste Français, engagés ensemble dans la majorité plurielle et dans le gouvernement de Lionel JOSPIN, aborderont dans l'union les élections municipales de mars 2001.
Ces élections doivent permettre de conforter les équipes municipales de gauche existantes et de les élargir à l'ensemble des formations de la gauche plurielle, là où ce n'est pas encore réalisé. Elles sont aussi l'occasion de conquérir des mairies nouvelles qui seront autant de foyers d'essor de la démocratie d'affirmation des valeurs de gauche, de justice sociale, de la qualité de la vie et de solidarité.
Le Parti Communiste Français et le Parti Socialiste partagent la même ambition commune : réaliser des listes d'union, dès le premier tour dans l'ensemble des villes de notre pays. C'est animés de la même volonté de parvenir à un tel résultat que des délégations des deux partis ont, en liaison avec leurs organisations départementales et locales respectives, conclu ce qui suit pour la conduite des listes dans les villes de plus de 10 000 habitants.
Villes dont le maire sortant est socialiste ou communiste
Dans ces villes, le maire sortant ou un candidat de la même formation politique conduira la liste de gauche plurielle lors des prochaines élections municipales. Pour les villes de plus de 10 000 habitants, cela concerne les 250 communes dont le maire est socialiste ou apparenté et les 111 communes dont le maire est communiste ou apparenté.
D'une manière générale, le PS et le PCF appliqueront la même règle lorsque le maire sortant appartient à une autre formation de la gauche plurielle et est à la tête d'une liste d'union.
Villes dont le maire sortant est de droite
Dans la quasi-totalité de ces villes, le PS et le PCF en liaison avec leurs instances départementales et locales, ont choisi, en fonction de leur influence respective et des réalités locales, la formation qui dirigera la liste municipale. A celles-ci, s'ajoutent les communes où la liste de rassemblement de la gauche plurielle sera conduite par un autre de nos partenaires.
C'est seulement dans 14 villes que les discussions se poursuivent, aussi bien au niveau national que départemental et local, afin de déterminer à laquelle de nos deux formations doit revenir la charge de conduire la liste. La moitié au moins de ces situations trouvera une solution lors de la rencontre qui aura lieu dans huit jours.
Il est donc d'ores et déjà acquis qu'il y aura bien une liste d'union dans la quasi-totalité des villes aujourd'hui de droite.
Villes dirigées par l'extrême droite
Le Parti Socialiste et le Parti Communiste Français proposent une rencontre nationale de la gauche plurielle au mois d'avril avec pour objectif d'aboutir ensemble à des listes d'union dès le premier tour et à la désignation des têtes de liste dans les quatre villes de Marignane, Orange, Toulon et Vitrolles ainsi que dans lesquelles des alliances entre la droite et l'extrême droite sont possibles.
Paris-Lyon-Marseille
Il revient au Parti Socialiste de désigner le candidat au poste de maire. Des discussions auront lieu ensuite, dans les prochaines semaines, sur la composition des listes et le choix des têtes de liste dans les arrondissements ou secteurs de ces trois villes. D'ores et déjà, les deux formations sont d'accord pour affirmer que le PCF a vocation à diriger dans chacune de ces villes une mairie d'arrondissement en cas de victoire.
Il appartient maintenant aux organisations locales et départementales du PS et du PCF de compléter cet accord:
1 . Dans les villes de moins de 10 000 habitants en choisissant la formation à laquelle doit appartenir le candidat au poste de maire. Il va de soi que le même principe de reconduction de la formation du maire sortant doit être retenu dans les villes de gauche et que dans les autres communes, les résultats intervenus depuis 1995 ainsi que les réalités locales doivent être prises en compte.
2. Dans l'ensemble des villes en s'accordant sur la composition des listes en n'omettant pas d'y associer non seulement les autres composantes de la gauche plurielle mais également des personnalités, des représentants de mouvements et d'associations animateurs de la vie locale. Il convient pour ce faire de prendre en compte les rapports de force dessinés par les élections intervenues depuis 1995 ainsi que les réalités locales.
3. Dans chaque commune, après avoir dressé un bilan de l'action menée par l'équipe municipale en place, nous invitons socialistes et communistes à bâtir un programme d'action municipale avec nos autres partenaires de la gauche plurielle en y associant le plus grand nombre possible de leurs concitoyens. Nous savons que beaucoup de ces derniers voudraient que des rapports nouveaux s'instaurent avec les partis de gauche. Il faut permettre à celles et ceux qui souhaitent participer à la réflexion d'être associés à l'élaboration des propositions concernant leur ville et leur quartier.
(Source http://www.pcf.fr/documents/municipales2001/accordPCPS.htm, le 5 mars 2003)
Ces élections doivent permettre de conforter les équipes municipales de gauche existantes et de les élargir à l'ensemble des formations de la gauche plurielle, là où ce n'est pas encore réalisé. Elles sont aussi l'occasion de conquérir des mairies nouvelles qui seront autant de foyers d'essor de la démocratie d'affirmation des valeurs de gauche, de justice sociale, de la qualité de la vie et de solidarité.
Le Parti Communiste Français et le Parti Socialiste partagent la même ambition commune : réaliser des listes d'union, dès le premier tour dans l'ensemble des villes de notre pays. C'est animés de la même volonté de parvenir à un tel résultat que des délégations des deux partis ont, en liaison avec leurs organisations départementales et locales respectives, conclu ce qui suit pour la conduite des listes dans les villes de plus de 10 000 habitants.
Villes dont le maire sortant est socialiste ou communiste
Dans ces villes, le maire sortant ou un candidat de la même formation politique conduira la liste de gauche plurielle lors des prochaines élections municipales. Pour les villes de plus de 10 000 habitants, cela concerne les 250 communes dont le maire est socialiste ou apparenté et les 111 communes dont le maire est communiste ou apparenté.
D'une manière générale, le PS et le PCF appliqueront la même règle lorsque le maire sortant appartient à une autre formation de la gauche plurielle et est à la tête d'une liste d'union.
Villes dont le maire sortant est de droite
Dans la quasi-totalité de ces villes, le PS et le PCF en liaison avec leurs instances départementales et locales, ont choisi, en fonction de leur influence respective et des réalités locales, la formation qui dirigera la liste municipale. A celles-ci, s'ajoutent les communes où la liste de rassemblement de la gauche plurielle sera conduite par un autre de nos partenaires.
C'est seulement dans 14 villes que les discussions se poursuivent, aussi bien au niveau national que départemental et local, afin de déterminer à laquelle de nos deux formations doit revenir la charge de conduire la liste. La moitié au moins de ces situations trouvera une solution lors de la rencontre qui aura lieu dans huit jours.
Il est donc d'ores et déjà acquis qu'il y aura bien une liste d'union dans la quasi-totalité des villes aujourd'hui de droite.
Villes dirigées par l'extrême droite
Le Parti Socialiste et le Parti Communiste Français proposent une rencontre nationale de la gauche plurielle au mois d'avril avec pour objectif d'aboutir ensemble à des listes d'union dès le premier tour et à la désignation des têtes de liste dans les quatre villes de Marignane, Orange, Toulon et Vitrolles ainsi que dans lesquelles des alliances entre la droite et l'extrême droite sont possibles.
Paris-Lyon-Marseille
Il revient au Parti Socialiste de désigner le candidat au poste de maire. Des discussions auront lieu ensuite, dans les prochaines semaines, sur la composition des listes et le choix des têtes de liste dans les arrondissements ou secteurs de ces trois villes. D'ores et déjà, les deux formations sont d'accord pour affirmer que le PCF a vocation à diriger dans chacune de ces villes une mairie d'arrondissement en cas de victoire.
Il appartient maintenant aux organisations locales et départementales du PS et du PCF de compléter cet accord:
1 . Dans les villes de moins de 10 000 habitants en choisissant la formation à laquelle doit appartenir le candidat au poste de maire. Il va de soi que le même principe de reconduction de la formation du maire sortant doit être retenu dans les villes de gauche et que dans les autres communes, les résultats intervenus depuis 1995 ainsi que les réalités locales doivent être prises en compte.
2. Dans l'ensemble des villes en s'accordant sur la composition des listes en n'omettant pas d'y associer non seulement les autres composantes de la gauche plurielle mais également des personnalités, des représentants de mouvements et d'associations animateurs de la vie locale. Il convient pour ce faire de prendre en compte les rapports de force dessinés par les élections intervenues depuis 1995 ainsi que les réalités locales.
3. Dans chaque commune, après avoir dressé un bilan de l'action menée par l'équipe municipale en place, nous invitons socialistes et communistes à bâtir un programme d'action municipale avec nos autres partenaires de la gauche plurielle en y associant le plus grand nombre possible de leurs concitoyens. Nous savons que beaucoup de ces derniers voudraient que des rapports nouveaux s'instaurent avec les partis de gauche. Il faut permettre à celles et ceux qui souhaitent participer à la réflexion d'être associés à l'élaboration des propositions concernant leur ville et leur quartier.
(Source http://www.pcf.fr/documents/municipales2001/accordPCPS.htm, le 5 mars 2003)