Texte intégral
Le bilan énergétique pour 2003 récompense l'action du Gouvernement qui s'est fixé comme première priorité de maîtriser la demande d'énergie. Trois constats s'imposent :
1. Pour la première année depuis 9 ans, la consommation finale énergétique a baissé de 1,7%. Cette baisse concerne l'ensemble des secteurs de consommation, et a permis d'améliorer sensiblement l'efficacité énergétique de l'économie française. 2003 est à cet égard un record historique : la France n'aura jamais produit autant de richesse avec si peu d'énergie. Parallèlement, les émissions de CO2 ont diminué d'environ 1,2%.
2. En matière de production, les énergies renouvelables ont continué à progresser, en particulier les énergies renouvelables thermiques (bois, déchets, énergie solaire) qui ont cru de 8%, représentant 10% de la production du parc nucléaire. Le parc nucléaire, qui produit 78% de notre électricité, a vu son efficacité continuer de s'améliorer.
3. Grâce à cette production nationale, la France a pu maintenir son taux d'indépendance énergétique à 50%, ce qui a limité les effets de la hausse des prix de l'énergie. La facture énergétique de la France en 2003 a toutefois augmenté de 4,7% (22,7Mds d'euros), du fait notamment de la croissance des importations de pétrole et de gaz et de la diminution des exportations d'électricité.
Compte tenu de l'importance de notre facture énergétique et des tensions sur le marché international, la sécurité d'approvisionnement doit rester un impératif majeur de la politique énergétique française. Le développement des énergies renouvelables, doit bien entendu être poursuivi. Toutefois, elles ne représentent aujourd'hui et ne représenteront sans doute demain qu'une part limitée de la production nationale. L'énergie nucléaire constitue donc la seule alternative possible aux importations de gaz et de fioul. Sa place dans le panier énergétique français constitue un élément déterminant dans la lutte contre l'effet de serre et dans la préservation de l'indépendance nationale. Le choix de l'EPR, annoncé par le Premier ministre lors de son discours de politique générale, reflète la volonté du gouvernement d'assurer l'avenir de la filière nucléaire.
1. Pour la première année depuis 9 ans, la consommation finale énergétique a baissé de 1,7%. Cette baisse concerne l'ensemble des secteurs de consommation, et a permis d'améliorer sensiblement l'efficacité énergétique de l'économie française. 2003 est à cet égard un record historique : la France n'aura jamais produit autant de richesse avec si peu d'énergie. Parallèlement, les émissions de CO2 ont diminué d'environ 1,2%.
2. En matière de production, les énergies renouvelables ont continué à progresser, en particulier les énergies renouvelables thermiques (bois, déchets, énergie solaire) qui ont cru de 8%, représentant 10% de la production du parc nucléaire. Le parc nucléaire, qui produit 78% de notre électricité, a vu son efficacité continuer de s'améliorer.
3. Grâce à cette production nationale, la France a pu maintenir son taux d'indépendance énergétique à 50%, ce qui a limité les effets de la hausse des prix de l'énergie. La facture énergétique de la France en 2003 a toutefois augmenté de 4,7% (22,7Mds d'euros), du fait notamment de la croissance des importations de pétrole et de gaz et de la diminution des exportations d'électricité.
Compte tenu de l'importance de notre facture énergétique et des tensions sur le marché international, la sécurité d'approvisionnement doit rester un impératif majeur de la politique énergétique française. Le développement des énergies renouvelables, doit bien entendu être poursuivi. Toutefois, elles ne représentent aujourd'hui et ne représenteront sans doute demain qu'une part limitée de la production nationale. L'énergie nucléaire constitue donc la seule alternative possible aux importations de gaz et de fioul. Sa place dans le panier énergétique français constitue un élément déterminant dans la lutte contre l'effet de serre et dans la préservation de l'indépendance nationale. Le choix de l'EPR, annoncé par le Premier ministre lors de son discours de politique générale, reflète la volonté du gouvernement d'assurer l'avenir de la filière nucléaire.