Texte intégral
Monsieur le maire,
Messieurs les parlementaires,
Monsieur le président du Conseil général de la Meuse,
Mesdames et messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs,
Mes chers amis,
Vous le savez, c'est toujours pour moi une réelle émotion de me retrouver parmi vous, ici, à Verdun, la ville de ma jeunesse. En septembre dernier, l'occasion de vous rencontrer m'avait été donnée lors de l'inauguration de la Foire exposition de Verdun, qui avait mis l'île de La Réunion à l'honneur.
Aujourd'hui, je tiens tout d'abord à remercier les établissements Braquier, et tout particulièrement Mme Claudine BOUR, de m'avoir invitée à présider cette cérémonie d'inauguration. Vos dragées, Madame, c'est toute mon enfance. Je dirai même que, pendant près de 20 ans, elles ont tenu une place centrale dans mon environnement familial, car chaque fois que ma mère mettait au monde un enfant, nous les recevions en cadeau pour notre plus grand bonheur.
Pour la Verdunoise que je demeure, c'est un grand plaisir et une réelle satisfaction de pouvoir aussi m'associer à une manifestation du dynamisme économique si indispensable à la prospérité et au devenir de la Meuse et des Meusiens.
Je tiens à saluer la volonté des entrepreneurs qui sont à l'origine de ce projet. Pour Verdun, les dragées sont une image de marque. Leur saveur réputée confirme l'importance économique que représente la mise en valeur des traditions gastronomiques et du savoir-faire meusien.
Cette belle initiative qui a été prise ici, et qui est exemplaire, a permis en quatre ans de relever une entreprise menacée. Les efforts consentis par les collectivités locales, la ville de Verdun, le département de la Meuse et la région Lorraine ainsi que par la Chambre de Commerce, ont accompagné ce renouveau.
Vous savez combien la défense de l'emploi est au cur des préoccupations et de l'action du Gouvernement auquel j'appartiens. Le Président de la République l'a récemment rappelé, la cohésion sociale et l'emploi constituent la priorité absolue. Selon ses propres termes, c'est une exigence à la fois républicaine, sociale et économique. Dans votre entreprise, Madame, ce sont 12 emplois qui ont été sauvés ; 6 emplois supplémentaires ont ensuite été créés et, je l'espère, d'autres suivront.
Cette réussite, vous la devez à une stratégie intelligente. Tout d'abord, la production et la commercialisation des dragées à Verdun et à Metz, mais aussi leur diffusion à travers toute la France et vers les marchés extérieurs constituent un élément essentiel de l'activité de votre entreprise. Ensuite, le développement de produits innovants, comme les dragées sans sucre, vous offre de nouvelles perspectives. Enfin, l'ouverture au tourisme industriel ne peut que conforter votre entreprise en faisant connaître ses productions à un public plus large. Au total, les dragées Braquier constituent un atout supplémentaire pour la ville de Verdun.
Cette ville dont l'histoire a laissé ici des témoignages poignants mais aussi un héritage architectural riche dans une nature superbe. Le public français et européen est aujourd'hui à la recherche d'une offre diversifiée de connaissances et de loisirs, que ce soit la mémoire du passé, des parcours de découverte, ou encore un tourisme familial appréciant une pause autour de spécialités régionales. On peut être certain que le succès grandissant des visites des ateliers Braquier ne pourra que s'amplifier.
Vous le savez, j'ai l'honneur de mettre en uvre outre-mer la politique voulue par le Chef de l'État. Et bien, je retrouve avec plaisir ici, comme au-delà des mers, cette volonté d'entreprendre. En tant que ministre, l'essentiel de mon action est tourné vers la cohésion sociale, l'emploi et le logement, priorité outre-mer comme en métropole.
Je suis heureuse de constater qu'en terre meusienne, comme outre-mer, de telles initiatives entrepreneuriales créent de l'emploi, créent de l'activité. Il nous faut les soutenir par des dispositifs appropriés.
Si la promotion auprès du public métropolitain des produits de l'outre-mer est pour moi un devoir, je voudrais que vous sachiez que je m'attache aussi à faire connaître à ceux que je reçois au ministère de l'Outre-Mer, les spécialités meusiennes, qu'il s'agisse des vins des Côtes de Meuse, des madeleines de Commercy et bien sûr des dragées de Verdun. Tous ces produits ont ces derniers mois trouvé leur place dans les réceptions du ministère de l'Outre-Mer.
Et il y a peut-être un lien insoupçonné, mais qui semble se confirmer entre la Meuse et l'outre-mer. J'ai relevé avec intérêt qu'il y a parmi mes prédécesseurs, rue Oudinot, siège de mon ministère, un Meusien illustre, Louis JACQUINOT. Compagnon du Général de GAULLE à Londres au temps de la France libre. Cet élu de grand talent qui a tant marqué la Meuse, a été ministre d'Etat du Général de GAULLE qui lui a confié, de 1961 à 1966, la mise en place d'un ministère renouvelé, au service des objectifs de développement de l'outre-mer. C'était alors une période de transition essentielle au cours de laquelle s'est confirmé le lien qui unit les terres d'outre-mer à la République.
En septembre 2003, la Foire exposition de Verdun avait mis à l'honneur La Réunion. Je souhaite que dans la Meuse, comme partout en France métropolitaine, l'outre-mer soit mieux connu et donc apprécié pour ce qu'il apporte à notre communauté nationale. Vous le savez, j'entends encourager les projets qui vont dans ce sens : accueil de stagiaires venus de l'outre-mer, initiatives culturelles ou encore rencontres scolaires. Une classe du Lycée Margueritte vient ainsi, dans le cadre d'un projet pédagogique, de découvrir ces derniers jours La Réunion. En retour, des lycéens réunionnais ont l'intention de venir à Verdun. Et, cet après-midi à Bar-le-Duc, je reverrai avec plaisir dans leur classe des élèves du collège André Theuriet qui étaient venus, il y a quelques semaines, à la découverte de mon ministère à Paris.
Pour conclure, je tiens à vous redire combien je suis ravie d'être aujourd'hui parmi vous à Verdun. Ma mission en tant que ministre est d'uvrer au service de nos compatriotes ultramarins mais aussi d'ouvrir à la métropole la chance que constitue ce grand large de l'outre-mer français. Pouvoir mener aussi cette action en Lorraine et dans la Meuse, est pour moi une intense satisfaction. Mais aujourd'hui, je suis aussi heureuse de contribuer, même modestement, à la promotion et à la notoriété de cet excellent produit emblématique de Verdun, ma ville natale qui reste proche de mon cur.
Je vous remercie.
(source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 10 mai 2004)
Messieurs les parlementaires,
Monsieur le président du Conseil général de la Meuse,
Mesdames et messieurs les élus,
Mesdames et Messieurs,
Mes chers amis,
Vous le savez, c'est toujours pour moi une réelle émotion de me retrouver parmi vous, ici, à Verdun, la ville de ma jeunesse. En septembre dernier, l'occasion de vous rencontrer m'avait été donnée lors de l'inauguration de la Foire exposition de Verdun, qui avait mis l'île de La Réunion à l'honneur.
Aujourd'hui, je tiens tout d'abord à remercier les établissements Braquier, et tout particulièrement Mme Claudine BOUR, de m'avoir invitée à présider cette cérémonie d'inauguration. Vos dragées, Madame, c'est toute mon enfance. Je dirai même que, pendant près de 20 ans, elles ont tenu une place centrale dans mon environnement familial, car chaque fois que ma mère mettait au monde un enfant, nous les recevions en cadeau pour notre plus grand bonheur.
Pour la Verdunoise que je demeure, c'est un grand plaisir et une réelle satisfaction de pouvoir aussi m'associer à une manifestation du dynamisme économique si indispensable à la prospérité et au devenir de la Meuse et des Meusiens.
Je tiens à saluer la volonté des entrepreneurs qui sont à l'origine de ce projet. Pour Verdun, les dragées sont une image de marque. Leur saveur réputée confirme l'importance économique que représente la mise en valeur des traditions gastronomiques et du savoir-faire meusien.
Cette belle initiative qui a été prise ici, et qui est exemplaire, a permis en quatre ans de relever une entreprise menacée. Les efforts consentis par les collectivités locales, la ville de Verdun, le département de la Meuse et la région Lorraine ainsi que par la Chambre de Commerce, ont accompagné ce renouveau.
Vous savez combien la défense de l'emploi est au cur des préoccupations et de l'action du Gouvernement auquel j'appartiens. Le Président de la République l'a récemment rappelé, la cohésion sociale et l'emploi constituent la priorité absolue. Selon ses propres termes, c'est une exigence à la fois républicaine, sociale et économique. Dans votre entreprise, Madame, ce sont 12 emplois qui ont été sauvés ; 6 emplois supplémentaires ont ensuite été créés et, je l'espère, d'autres suivront.
Cette réussite, vous la devez à une stratégie intelligente. Tout d'abord, la production et la commercialisation des dragées à Verdun et à Metz, mais aussi leur diffusion à travers toute la France et vers les marchés extérieurs constituent un élément essentiel de l'activité de votre entreprise. Ensuite, le développement de produits innovants, comme les dragées sans sucre, vous offre de nouvelles perspectives. Enfin, l'ouverture au tourisme industriel ne peut que conforter votre entreprise en faisant connaître ses productions à un public plus large. Au total, les dragées Braquier constituent un atout supplémentaire pour la ville de Verdun.
Cette ville dont l'histoire a laissé ici des témoignages poignants mais aussi un héritage architectural riche dans une nature superbe. Le public français et européen est aujourd'hui à la recherche d'une offre diversifiée de connaissances et de loisirs, que ce soit la mémoire du passé, des parcours de découverte, ou encore un tourisme familial appréciant une pause autour de spécialités régionales. On peut être certain que le succès grandissant des visites des ateliers Braquier ne pourra que s'amplifier.
Vous le savez, j'ai l'honneur de mettre en uvre outre-mer la politique voulue par le Chef de l'État. Et bien, je retrouve avec plaisir ici, comme au-delà des mers, cette volonté d'entreprendre. En tant que ministre, l'essentiel de mon action est tourné vers la cohésion sociale, l'emploi et le logement, priorité outre-mer comme en métropole.
Je suis heureuse de constater qu'en terre meusienne, comme outre-mer, de telles initiatives entrepreneuriales créent de l'emploi, créent de l'activité. Il nous faut les soutenir par des dispositifs appropriés.
Si la promotion auprès du public métropolitain des produits de l'outre-mer est pour moi un devoir, je voudrais que vous sachiez que je m'attache aussi à faire connaître à ceux que je reçois au ministère de l'Outre-Mer, les spécialités meusiennes, qu'il s'agisse des vins des Côtes de Meuse, des madeleines de Commercy et bien sûr des dragées de Verdun. Tous ces produits ont ces derniers mois trouvé leur place dans les réceptions du ministère de l'Outre-Mer.
Et il y a peut-être un lien insoupçonné, mais qui semble se confirmer entre la Meuse et l'outre-mer. J'ai relevé avec intérêt qu'il y a parmi mes prédécesseurs, rue Oudinot, siège de mon ministère, un Meusien illustre, Louis JACQUINOT. Compagnon du Général de GAULLE à Londres au temps de la France libre. Cet élu de grand talent qui a tant marqué la Meuse, a été ministre d'Etat du Général de GAULLE qui lui a confié, de 1961 à 1966, la mise en place d'un ministère renouvelé, au service des objectifs de développement de l'outre-mer. C'était alors une période de transition essentielle au cours de laquelle s'est confirmé le lien qui unit les terres d'outre-mer à la République.
En septembre 2003, la Foire exposition de Verdun avait mis à l'honneur La Réunion. Je souhaite que dans la Meuse, comme partout en France métropolitaine, l'outre-mer soit mieux connu et donc apprécié pour ce qu'il apporte à notre communauté nationale. Vous le savez, j'entends encourager les projets qui vont dans ce sens : accueil de stagiaires venus de l'outre-mer, initiatives culturelles ou encore rencontres scolaires. Une classe du Lycée Margueritte vient ainsi, dans le cadre d'un projet pédagogique, de découvrir ces derniers jours La Réunion. En retour, des lycéens réunionnais ont l'intention de venir à Verdun. Et, cet après-midi à Bar-le-Duc, je reverrai avec plaisir dans leur classe des élèves du collège André Theuriet qui étaient venus, il y a quelques semaines, à la découverte de mon ministère à Paris.
Pour conclure, je tiens à vous redire combien je suis ravie d'être aujourd'hui parmi vous à Verdun. Ma mission en tant que ministre est d'uvrer au service de nos compatriotes ultramarins mais aussi d'ouvrir à la métropole la chance que constitue ce grand large de l'outre-mer français. Pouvoir mener aussi cette action en Lorraine et dans la Meuse, est pour moi une intense satisfaction. Mais aujourd'hui, je suis aussi heureuse de contribuer, même modestement, à la promotion et à la notoriété de cet excellent produit emblématique de Verdun, ma ville natale qui reste proche de mon cur.
Je vous remercie.
(source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 10 mai 2004)