Texte intégral
1er communiqué.
- Les rares informations qui nous parviennent sur la situation des réfugiés et des populations déplacées sont alarmantes. Une grande partie d'entre eux s'est dispersée et fuirait vers l'ouest du Zaïre. Nous rendons hommage aux organisations humanitaires et partageons leurs vives préoccupations devant cette tragédie. Nous déplorons que des membres d'organisations humanitaires qui souhaitaient intervenir au Kivu en aient été empêchés.
- Après la déclaration franco-espagnole, les discussions ont progressé au sein de l'Union européenne : les ministres du Développement et de l'Aide humanitaire, réunis avant-hier à Bruxelles, ont décidé la mise en place d'un programme d'urgence et l'envoi immédiat d'une mission sur le terrain pour évaluer la situation et les besoins. Cette mission partira demain. Le sommet franco-britannique a par ailleurs souligné une large convergence de vues de la France et du Royaume-Uni.
- Au-delà de nos contributions dans le cadre de l'Union européenne, nous avons, à titre national, décidé de consacrer à la crise du Kivu, le reste de la contribution française au HCR encore non affectée, soit 2,6 MF. Par ailleurs, le Secrétaire d'Etat à l'Action humanitaire d'urgence a décidé d'envoyer deux équipes d'experts, l'une à Kigali, l'autre à Kinshasa, pour préparer et coordonner l'organisation des secours.
- 2ème communiqué.
- Conformément aux dispositions de la résolution adoptée vendredi par le Conseil de sécurité, la France a fait savoir au Secrétaire général les modalités et les conditions de la participation française à la force multinationale à fin humanitaire envisagée.
- Elle a marqué sa disponibilité à mettre à disposition des troupes et des moyens logistiques, étant entendu que la force multinationale qui devrait disposer d'effectifs compris entre 4 et 5000 hommes, devrait être composée à parts sensiblement égales, de contingents des Etats-Unis, d'Afrique et d'Europe.
- Le déploiement de cette force devrait bien entendu être facilité par les Etats de la région concernés.
- La France tient à répéter qu'il y a urgence. Elle constate en effet pour s'en alarmer que le temps presse et que chaque jour qui passe dans l'inaction met en danger la vie de plus d'un million de personnes.
- Les rares informations qui nous parviennent sur la situation des réfugiés et des populations déplacées sont alarmantes. Une grande partie d'entre eux s'est dispersée et fuirait vers l'ouest du Zaïre. Nous rendons hommage aux organisations humanitaires et partageons leurs vives préoccupations devant cette tragédie. Nous déplorons que des membres d'organisations humanitaires qui souhaitaient intervenir au Kivu en aient été empêchés.
- Après la déclaration franco-espagnole, les discussions ont progressé au sein de l'Union européenne : les ministres du Développement et de l'Aide humanitaire, réunis avant-hier à Bruxelles, ont décidé la mise en place d'un programme d'urgence et l'envoi immédiat d'une mission sur le terrain pour évaluer la situation et les besoins. Cette mission partira demain. Le sommet franco-britannique a par ailleurs souligné une large convergence de vues de la France et du Royaume-Uni.
- Au-delà de nos contributions dans le cadre de l'Union européenne, nous avons, à titre national, décidé de consacrer à la crise du Kivu, le reste de la contribution française au HCR encore non affectée, soit 2,6 MF. Par ailleurs, le Secrétaire d'Etat à l'Action humanitaire d'urgence a décidé d'envoyer deux équipes d'experts, l'une à Kigali, l'autre à Kinshasa, pour préparer et coordonner l'organisation des secours.
- 2ème communiqué.
- Conformément aux dispositions de la résolution adoptée vendredi par le Conseil de sécurité, la France a fait savoir au Secrétaire général les modalités et les conditions de la participation française à la force multinationale à fin humanitaire envisagée.
- Elle a marqué sa disponibilité à mettre à disposition des troupes et des moyens logistiques, étant entendu que la force multinationale qui devrait disposer d'effectifs compris entre 4 et 5000 hommes, devrait être composée à parts sensiblement égales, de contingents des Etats-Unis, d'Afrique et d'Europe.
- Le déploiement de cette force devrait bien entendu être facilité par les Etats de la région concernés.
- La France tient à répéter qu'il y a urgence. Elle constate en effet pour s'en alarmer que le temps presse et que chaque jour qui passe dans l'inaction met en danger la vie de plus d'un million de personnes.