Texte intégral
Monsieur le Président de la République d'Afrique du Sud,
Monsieur le Président de l'Union des Comores,
Monsieur le Secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie,
Messieurs les Ministres,
Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs les Représentants des organisations internationales,
Mesdames, Messieurs,
Je tiens tout d'abord à vous adresser le salut amical et les sentiments chaleureux du président de la République française, M. Jacques Chirac et du gouvernement français, que j'ai l'honneur de représenter.
Notre réunion d'aujourd'hui doit aboutir à une vraie réconciliation et à l'adoption en commun de règles du jeu claires et pacifiques entre Comoriens.
C'est un événement exceptionnel. Les principaux dirigeants comoriens ont accepté de se rencontrer en présence de représentants de la communauté internationale pour tenter de mettre un terme à la crise politique qui paralyse le pays depuis trop longtemps.
L'enjeu de cet événement est capital car du règlement pacifique de cette longue crise à rebondissements dépend le bien-être des populations et le développement du pays. Chacun ici doit en être conscient et assumer ses responsabilités.
Nous n'avons pas le droit à l'échec !
Il nous faut mener à son terme la mise en place des institutions adoptées par le référendum constitutionnel du 23 décembre 2001, notamment en organisant les élections de l'Assemblée fédérale et des Assemblées des Iles.
Je tiens à rendre hommage à l'engagement de l'Afrique du Sud, en particulier au président Mbeki, mandaté par l'Union africaine, dont les efforts de médiation ont déjà permis des avancées significatives.
Nous avons pu apprécier, Monsieur le Président, votre détermination à vaincre les dissensions et rétablir la meilleure entente possible.
Si, aux côtés de l'Afrique du Sud, la République malgache, la République de Maurice, l'Organisation des Nations unies, l'Union africaine, l'Organisation internationale de la Francophonie, la France et d'autres partenaires des Comores sont aussi fortement représentées à cette réunion au niveau décisionnel, c'est parce que la communauté internationale tient à appuyer la mise en oeuvre du processus de réconciliation et à le faire aboutir.
En ce qui concerne la France, chacun sait que ses relations avec les Comores sont anciennes et étroites, basées surtout sur des relations humaines et sur une communauté de vues sur la plupart des grands sujets du monde. Je tiens à réaffirmer ici l'engagement de la France aux côtés des Comores et de tous leurs amis et partenaires. Le président Chirac m'a chargé, hier soir, de vous dire qu'il suit de près vos discussions et qu'il compte sur nous pour aboutir à des solutions équitables, garantes d'un avenir meilleur pour tous les Comoriens.
Les partenaires des Comores ont pris l'engagement d'aider les Comoriens si un accord est trouvé. Nous le ferons. Vous pouvez compter sur nous pour les mobiliser. Le fonds fiduciaire, dont la création a été décidée en octobre dernier, permettra d'organiser des élections et de contribuer au fonctionnement normal des institutions durant la période de transition.
Nous sommes résolus à vous apporter tout notre soutien dans cette recherche d'une entente. Chacun devra sans doute se résoudre à faire des concessions.
Mais c'est le prix à payer pour que l'Union des Comores retrouve la paix et la stabilité.
Je souhaite donc que notre réunion soit un succès et que chacun y apporte sa contribution.
Je vous remercie.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 29 décembre 2003)
Monsieur le Président de l'Union des Comores,
Monsieur le Secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie,
Messieurs les Ministres,
Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs les Représentants des organisations internationales,
Mesdames, Messieurs,
Je tiens tout d'abord à vous adresser le salut amical et les sentiments chaleureux du président de la République française, M. Jacques Chirac et du gouvernement français, que j'ai l'honneur de représenter.
Notre réunion d'aujourd'hui doit aboutir à une vraie réconciliation et à l'adoption en commun de règles du jeu claires et pacifiques entre Comoriens.
C'est un événement exceptionnel. Les principaux dirigeants comoriens ont accepté de se rencontrer en présence de représentants de la communauté internationale pour tenter de mettre un terme à la crise politique qui paralyse le pays depuis trop longtemps.
L'enjeu de cet événement est capital car du règlement pacifique de cette longue crise à rebondissements dépend le bien-être des populations et le développement du pays. Chacun ici doit en être conscient et assumer ses responsabilités.
Nous n'avons pas le droit à l'échec !
Il nous faut mener à son terme la mise en place des institutions adoptées par le référendum constitutionnel du 23 décembre 2001, notamment en organisant les élections de l'Assemblée fédérale et des Assemblées des Iles.
Je tiens à rendre hommage à l'engagement de l'Afrique du Sud, en particulier au président Mbeki, mandaté par l'Union africaine, dont les efforts de médiation ont déjà permis des avancées significatives.
Nous avons pu apprécier, Monsieur le Président, votre détermination à vaincre les dissensions et rétablir la meilleure entente possible.
Si, aux côtés de l'Afrique du Sud, la République malgache, la République de Maurice, l'Organisation des Nations unies, l'Union africaine, l'Organisation internationale de la Francophonie, la France et d'autres partenaires des Comores sont aussi fortement représentées à cette réunion au niveau décisionnel, c'est parce que la communauté internationale tient à appuyer la mise en oeuvre du processus de réconciliation et à le faire aboutir.
En ce qui concerne la France, chacun sait que ses relations avec les Comores sont anciennes et étroites, basées surtout sur des relations humaines et sur une communauté de vues sur la plupart des grands sujets du monde. Je tiens à réaffirmer ici l'engagement de la France aux côtés des Comores et de tous leurs amis et partenaires. Le président Chirac m'a chargé, hier soir, de vous dire qu'il suit de près vos discussions et qu'il compte sur nous pour aboutir à des solutions équitables, garantes d'un avenir meilleur pour tous les Comoriens.
Les partenaires des Comores ont pris l'engagement d'aider les Comoriens si un accord est trouvé. Nous le ferons. Vous pouvez compter sur nous pour les mobiliser. Le fonds fiduciaire, dont la création a été décidée en octobre dernier, permettra d'organiser des élections et de contribuer au fonctionnement normal des institutions durant la période de transition.
Nous sommes résolus à vous apporter tout notre soutien dans cette recherche d'une entente. Chacun devra sans doute se résoudre à faire des concessions.
Mais c'est le prix à payer pour que l'Union des Comores retrouve la paix et la stabilité.
Je souhaite donc que notre réunion soit un succès et que chacun y apporte sa contribution.
Je vous remercie.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 29 décembre 2003)