Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Depuis 1981 la France a souscrit au principe du référendum qui doit être mis en oeuvre dans le cadre du processus de paix au Sahara occidental sous l'égide des Nations unies. La France a toujours fait preuve d'une attitude de parfaite impartialité et de neutralité à ce sujet. Elle a toujours soutenu les efforts de l'ONU et, en particulier du Secrétaire général et des représentants successifs du Secrétaire général, à propos de l'organisation de ce référendums.
Vous savez que les efforts actuels de l'ONU pour résoudre cette question délicate, s'inscrivent dans le cadre des Accords de Houston signés le 13 septembre dernier par le Maroc et le Front Polisario, et c'est l'action de M. James Baker qui, à un moment donné, a permis de relancer l'action de l'ONU qui avait buté jusqu'ici sur cette question de l'organisation, et notamment de l'identification des électeurs. Je dirais que nous en sommes toujours là, puisqu'il y a la question du cantonnement des forces, la question du déroulement concret des opérations de vote et la question du rapatriement des réfugiés qui sont des questions compliquées. L'ONU en est toujours - à travers ses représentants - au problème de l'identification des électeurs. Je rappelle qu'il y a près de 215 000 électeurs potentiels, dont 65 000 ou 70 000 membres de tribus contestées. C'est un problème très compliqué dans des régions où il n'y avait pas d'état-civil. Une centaine de milliers de dossiers ont été clarifiés, ce n'est pas encore le cas des autres.
La position de la France reste de soutenir le travail du Secrétaire général, de soutenir l'application des Accords signés à Houston et nous souhaitons que, naturellement, l'ONU puisse remplir son rôle jusqu'au bout./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 2 octobre 2001)
Mesdames et Messieurs les Députés,
Monsieur le Député,
Depuis 1981 la France a souscrit au principe du référendum qui doit être mis en oeuvre dans le cadre du processus de paix au Sahara occidental sous l'égide des Nations unies. La France a toujours fait preuve d'une attitude de parfaite impartialité et de neutralité à ce sujet. Elle a toujours soutenu les efforts de l'ONU et, en particulier du Secrétaire général et des représentants successifs du Secrétaire général, à propos de l'organisation de ce référendums.
Vous savez que les efforts actuels de l'ONU pour résoudre cette question délicate, s'inscrivent dans le cadre des Accords de Houston signés le 13 septembre dernier par le Maroc et le Front Polisario, et c'est l'action de M. James Baker qui, à un moment donné, a permis de relancer l'action de l'ONU qui avait buté jusqu'ici sur cette question de l'organisation, et notamment de l'identification des électeurs. Je dirais que nous en sommes toujours là, puisqu'il y a la question du cantonnement des forces, la question du déroulement concret des opérations de vote et la question du rapatriement des réfugiés qui sont des questions compliquées. L'ONU en est toujours - à travers ses représentants - au problème de l'identification des électeurs. Je rappelle qu'il y a près de 215 000 électeurs potentiels, dont 65 000 ou 70 000 membres de tribus contestées. C'est un problème très compliqué dans des régions où il n'y avait pas d'état-civil. Une centaine de milliers de dossiers ont été clarifiés, ce n'est pas encore le cas des autres.
La position de la France reste de soutenir le travail du Secrétaire général, de soutenir l'application des Accords signés à Houston et nous souhaitons que, naturellement, l'ONU puisse remplir son rôle jusqu'au bout./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 2 octobre 2001)