Texte intégral
L'élection présidentielle qui vient d'avoir lieu en Palestine est un moment démocratique crucial pour l'avenir. J'adresse au nom du Parti communiste français, en cet instant particulièrement fort, mes chaleureuses félicitations à Marmoud Abbas pour sa brillante victoire qui le porte, après Yasser Arafat, à la tête de l'autorité palestinienne avec une forte légitimité. J'adresse également toute mon amitié à Leïla Chahid.
L'Autorité et les institutions palestiniennes sortent incontestablement renforcées du scrutin pour aborder les échéances prochaines. En dépit des difficultés imposées par l'occupation, le peuple palestinien a exprimé avec force et une grande maturité sa profonde aspiration à la paix et à la démocratie. Maintenant, la relance d'une dynamique en faveur d'un nouveau processus de paix s'impose de façon pressante. La France et les européens se doivent de prendre, sans attendre, les initiatives nécessaires pour l'application de la "feuille de route" qui comprend des dispositions communes afin de garantir la sécurité et qui prévoit aussi l'arrêt de la colonisation, ce que les autorités israéliennes ont jusqu'ici refusé.
Ces mesures doivent constituer le début d'un processus conduisant à un règlement politique qui soit conforme aux résolutions des Nations Unis. Le mur d'annexion doit être démantelé. Les prisonniers doivent être libérés, notamment Marwan Barghouti, membre du conseil législatif palestinien. C'est une nouvelle logique dans un nouveau climat qui doit s'imposer. Le gouvernement de coalition d'Ariel Sharon, auquel participe désormais Simon Perez, président du parti travailliste, a la lourde responsabilité de répondre à l'attente et au désir de paix de l'ensemble des peuples de la région, y compris en Israël même, tout en se conformant au droit international. Il doit mettre un terme à la politique inique et brutale mise en oeuvre depuis plus de quatre années, et qui a conduit à une impasse meurtrière. C'est à ce prix, que la sécurité de tous pourra être garanti dans la durée. Marmoud Abbas a clairement réaffirmé sa volonté d'un règlement politique négocié. Des avancées sont possibles. Tous doit être fait pour qu'elles puissent se concrétiser. Il appartient aux communistes, aux progressistes, à toutes celles et ceux en France et en Europe qui ont la paix au coeur, d'agir avec détermination pour que s'exprime la solidarité la plus large avec le peuple palestinien et avec l'ensemble des forces pacifistes israeliennes.
(Source http://www.pcf.fr, le 12 janvier 2005)
L'Autorité et les institutions palestiniennes sortent incontestablement renforcées du scrutin pour aborder les échéances prochaines. En dépit des difficultés imposées par l'occupation, le peuple palestinien a exprimé avec force et une grande maturité sa profonde aspiration à la paix et à la démocratie. Maintenant, la relance d'une dynamique en faveur d'un nouveau processus de paix s'impose de façon pressante. La France et les européens se doivent de prendre, sans attendre, les initiatives nécessaires pour l'application de la "feuille de route" qui comprend des dispositions communes afin de garantir la sécurité et qui prévoit aussi l'arrêt de la colonisation, ce que les autorités israéliennes ont jusqu'ici refusé.
Ces mesures doivent constituer le début d'un processus conduisant à un règlement politique qui soit conforme aux résolutions des Nations Unis. Le mur d'annexion doit être démantelé. Les prisonniers doivent être libérés, notamment Marwan Barghouti, membre du conseil législatif palestinien. C'est une nouvelle logique dans un nouveau climat qui doit s'imposer. Le gouvernement de coalition d'Ariel Sharon, auquel participe désormais Simon Perez, président du parti travailliste, a la lourde responsabilité de répondre à l'attente et au désir de paix de l'ensemble des peuples de la région, y compris en Israël même, tout en se conformant au droit international. Il doit mettre un terme à la politique inique et brutale mise en oeuvre depuis plus de quatre années, et qui a conduit à une impasse meurtrière. C'est à ce prix, que la sécurité de tous pourra être garanti dans la durée. Marmoud Abbas a clairement réaffirmé sa volonté d'un règlement politique négocié. Des avancées sont possibles. Tous doit être fait pour qu'elles puissent se concrétiser. Il appartient aux communistes, aux progressistes, à toutes celles et ceux en France et en Europe qui ont la paix au coeur, d'agir avec détermination pour que s'exprime la solidarité la plus large avec le peuple palestinien et avec l'ensemble des forces pacifistes israeliennes.
(Source http://www.pcf.fr, le 12 janvier 2005)